Violences urbaines, policiers blessés, couvre-feu instauré… on vous résume la situation en Martinique

[Drianke]

La Martinique traverse depuis plusieurs jours des violences urbaines en raison d’un mouvement de contestation contre la vie chère. Des policiers ont été blessés.

Le préfet de la Martinique Jean-Christophe Bouvier a annoncé ce mercredi 18 septembre avoir instauré un couvre-feu nocturne afin de limiter les déplacements dans certains quartiers de Fort-de-France et du Lamentin, en raison des violences urbaines qui secouent l’île depuis plusieurs jours.

Plusieurs policiers blessés​

Le couvre-feu, décidé pour une durée limitée renouvelable, sera en vigueur de mercredi à lundi 23 septembre entre 21 h 00 et 05 h 00. "Cette interdiction ne s’applique pas aux personnes intervenant pour des missions de service public, d’assistance à des personnes nécessitant des soins, d’approvisionnement des commerces ou pour des déplacements liés à une activité professionnelle justifiée", est-il toutefois précisé dans un communiqué.
La Martinique est en proie à des violences urbaines depuis plusieurs jours dans un contexte de mouvement de contestation contre la vie chère débuté au début du mois. Des barricades enflammées, un supermarché envahi par une cinquantaine de personnes, un McDonald’s en feu : la tension est au maximum sur cette île française des Caraïbes. 11 policiers, visés par des tirs de plomb, ont été blessés, dont plusieurs au niveau des jambes ce lundi 16 septembre dans la soirée à Fort-de-France, a indiqué une source policière à l’AFP, au cours d’une nouvelle nuit de violences urbaines, dans un contexte…

Violences urbaines, policiers blessés, couvre-feu instauré… on vous résume la situation en Martinique

La Martinique traverse depuis plusieurs jours des violences urbaines en raison d’un mouvement de contestation contre la vie chère. Des policiers ont été blessés.

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«On est Français ou on n'est pas Français ?» : le cri du cœur de Teddy Riner sur la situation aux Antilles​

Dans une interview pour Outre-Mer la 1ère, le quintuple champion olympique a affiché son soutien envers les manifestations contre les prix hauts qui touchent la Martinique, mais aussi la Guadeloupe, son île natale.

Teddy Riner est le dernier athlète d’une longue liste qui a évoqué le problème de la vie chère aux Antilles. Dans une interview diffusée sur Outre-Mer la 1ère ce samedi, le judoka a exprimé son sentiment d’injustice par rapport aux conditions de vies des Martiniquais et des Guadeloupéens, mais aussi des autres habitants des DOM-TOM.

«J'aimerais comprendre pourquoi c'est plus cher pour nous, interroge-t-il. J'aimerais comprendre pourquoi on nous traite autrement. On est Français ou on n'est pas Français ? Il y a des îles à côté, ils font les mêmes procédés, ils utilisent les moyens comme le bateau pour faire venir la marchandise, et ils ne sont pas 30% plus chers. Donc, expliquez-nous !» Un ras-le-bol général, qui a déjà été évoqué par Thierry Henry lors d’une émission sur CBS.

Soucieux des conditions de vie aux Antilles, Riner veut croire à une amélioration de la situation, alors que le Premier Ministre, Michel Barnier et le président de la collectivité exécutive de la Martinique, Serge Letchimy, se sont rencontrés il y a peu de temps. «Maintenant, on va suivre, on va faire en sorte que certaines choses changent, et je pense qu'il faut rester solidaires. Pour une fois, j'aimerais que nous montrions qu'on est solidaires, que nous sommes un peuple solidaire, lance-t-il. Souvent, trop souvent, j'ai entendu, on n'est pas solidaires. C'est le moment de montrer qu'on est solidaires.»

«On est Français ou on n'est pas Français ?» : le cri du cœur de Teddy Riner sur la situation aux Antilles

LE SCAN SPORT - Dans une interview pour Outre-Mer la 1ère, le quintuple champion olympique a affiché son soutien envers les manifestations contre les prix hauts qui touchent la Martinique, mais aussi la Guadeloupe, son île natale.

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[Zaheer73]

L'esclavagisme n'a jamais été aboli, il est juste plus sournois, en Martinique comme ailleurs.