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Visite de Netanyahu en Arabie Saoudite
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[QUOTE="3roubi, post: 17022488, member: 351269"] [ATTACH type="full" alt="270710"]270710[/ATTACH] Neom, c’est le nom de cette fameuse mégalopole de 26 500 km2 qui doit sortir du sable. À moins que le coronavirus, et la crise économique qui touche le pays, ne viennent enterrer ce rêve mégalo. [B]« cet endroit n’est pas pour les gens conventionnels ou les entreprises conventionnelles, ce sera un endroit pour les rêveurs, pour le monde[/B] [B]»,[/B] avait expliqué le prince héritier et vice-premier ministre d’Arabie Saoudite en présentant, le 23 juin 2017, son projet pharaonique. C’était pour lui l’occasion rêvée de briller, de montrer la nouvelle Arabie, un pays en mouvement, décidé à rompre avec ses archaïsmes, à s’ouvrir aux femmes et à sortir du[B] « tout pétrole »[/B]. Mais ça, c’était avant la pandémie de coronavirus. Résultat : le pays, comme d’autres, est contraint de prendre des mesures d’austérité pour résister à la crise économique et sociale qu’est en train de provoquer cette crise sanitaire mondiale. Le quotidien britannique [I]The Times[/I] rapporte que le gouvernement saoudien a triplé la TVA la semaine dernière : de 5 %, elle est passée à 15 %. Les mesures d’austérité suscitent un très fort ressentiment de la population dans un contexte de coût de la vie déjà élevé si, en plus, le projet faramineux du prince héritier devait continuer tambour battant. En attendant, la construction de NEOM a déjà nécessité le déplacement de près de 20 000 membres de la tribu Huwaitar, des bédouins du désert, et des pêcheurs de plusieurs villages côtiers. En nommant un européen, Klaus Kleinfield, chef de chantier, qui prévoit toujours la fin de la première partie des travaux en 2025, le message est clair : l’Arabie Saoudite ne peut pas faire sans les Occidentaux pour donner une crédibilité à son projet, ne serait-ce que d’un point de vue architectural comme l’ont souvent fait les pays du Golfe [/QUOTE]
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