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Voici comment Erdogan nargue les occidentaux
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[QUOTE="Yancine, post: 17577249, member: 397506"] Il n’y a pourtant là aucune occasion de se réjouir. Une rupture avec l’Occident c’est une renonciation à une très longue tradition russe qui remonte à Pierre le Grand, qui inclut l’architecture, la science , la peinture et la musique etc. Mais tout de même, cela ne nourrit pas son homme et son âme ! Il faut avoir vu à St Pétersbourg la bibliothèque de Voltaire acquise par Catherine II, mais plus encore, la dévotion avec laquelle les bibliothécaires montrent les pages annotées par Voltaire en personne, pour comprendre le drame d’une éventuelle rupture ! Dostoievsky se moque parfois des européens, il dénonce le régime policier de la France, visible sitôt franchie la frontière (les indics montent dans son wagon), il se gausse à juste titre de l’idéal du bourgeois de Paris, mais comme Pouchkine il parle et écrit le français. Les Russes ne sont pas soit « occidentalistes » soit « slavophiles ». Ils sont les deux, simultanément. Leur admiration pour l’Occident n’était pas conjoncturelle, épi-phénoménique, mais consubstantielle à leur être même. Ici, nous vivons sur d’anciens acquis culturels dont la langue française était un pilier par sa richesse de nuances puisqu’elle était utilisée dans le monde diplomatique à une « ancienne » époque. La France, en passe de « wokisation », devient l’ombre d’elle même par sa soumission aux dirigeants de l’état profond américain. Il n’y a qu’à regarder sa pauvre population américaine – « abêtie » par un système éducatif populaire financée par les transnationales du genre « compte tes chips » pour apprendre à compter et dealers à la porte des classes – ne sachant même pas où se trouve la Corée du Nord sur une carte – en très mauvaise santé car on expérimente chez eux en premier – pour s’apercevoir que la Russie a raison de s’éloigner momentanément de la France. Le temps pour cette dernière de « changer de régime » – de retrouver ses esprits des lumières et pas cette hystérie indigne – de quitter les hyènes qui sont à la tête de l’Union européenne pour servir les USA et qui avilissent la vieille Europe que Cromwell détestait tant avant d’embarquer pour la nouvelle terre promise. Je dis à mes amis russes qu’ils n’ont qu’à récupérer le lycée français et son enseignement d’avant 68. Le nationalisme peut être une valeur réelle s'il est sans flagornerie et respecte aussi celui des autres car il porte l’essence de l’âme et du parcours historique d’un peuple. Cependant, les valeurs auxquelles les russes sont attachés, ils les ont hérité, de la Grèce d’abord, de l’Europe ensuite. Donc d’un Occident qui a abandonné ces mêmes valeurs.. [/QUOTE]
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