Vol : Quand été rime avec insécurité

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Quand été rime avec insécurité
En cette période, les cas d'infractions augmentent et plus de précaution devient de mise

Rien de plus émouvant qu'une jeune fille en pleurs sur le quai d'une gare, un vieux campagnard qui s'est fait voler sa maigre bourse ou cette dame BCBG (bon chic bon genre) encore sous le choc après que deux malfrats en moto lui ont arraché son sac à main…

Les exemples sont légion en cette période d'été où laisser-aller rime avec décontraction estivale et relâche de vigilance. Au terme d'une longue année de labeur, tout le monde se presse à boucler sacs et valises pour aller, sous d'autres cieux, s'offrir du bon temps et faire le plein d'énergie pour un redémarrage en force à la rentrée. Cependant, les vacances ne sont pas faites seulement de joie de vivre et de plaisir, elles sont souvent perturbées par des faits insoupçonnés qui ternissent nos jours et nous causent des tracas à l'infini. Entre autres la perte de biens de manière fortuite ou les vols. Vol à la tire, vol avec violence où vol par effraction sont les faits de délinquants en quête de profits illicites et faciles opérant dans des zones préalablement repérées et où ils ne risquent pas d'être reconnus.

Ces malfaiteurs sévissent en toute impunité et plongent des milliers de pauvres gens dans le chagrin, les pleurs, le regret et le dégoût. Gares routières ou celles de l'Office national des chemins de fer (ONCF), zones de grandes affluences, traversées aux feux au moment de grande ruée, restaurants, salles de cinéma, bousculades dans les trains et les bus, plages et soirées de musiques: tels sont, sans pour autant être exhaustifs, les lieux de prédilection des voleurs de l'été.
De manière générale, ces malfrats, communément appelés pickpockets, subtilisent dans les poches ou dans les sacs des objets convoités, sans que la victime ne s'en aperçoive. «J'ai été récemment victime d'une agression. Je ne saurais expliquer quand ni comment, je l'ignore. Tous ce que je sais, c'est que j'ai pris le bus en possession de mon téléphone portable qui a disparu à l'arrivée», a attesté une victime se remémorant sa malheureuse expérience. Des séquences visuelles, élaborées par les spécialistes du domaine, sont publiées sur la Toile et font office de campagnes de sensibilisation.

Ces vidéos présentent le modus operandi, généralement appliqué par les voleurs. Ledit mode opératoire consiste à se placer à côté de la victime et faire passer sa main sous son bras qui est du côté de sa proie. En clair, le cambrioleur croise les bras. Pour dissimuler son action, il se sert assez souvent d'un blouson plié sur son bras ou d'un journal qu'il tient dans la main. Son but est ''de faire écran entre le regard de la victime et sa main qui «travaille»''. Certains excellent en la matière et sont tellement doués qu'ils n'ont pas besoin d'accessoires. Généralement, le butin passe très rapidement dans les mains des complices pour éviter que l'auteur ne soit arrêté au cas où la victime s'apercevrait du forfait. Les vols par effraction sont surtout opérés dans des logements isolés et des villas. Ils nécessitent une logistique assez étoffée, donc c'est l'affaire de redoutables professionnels. D'autres optent pour les vols dans les foyers momentanément désertés par leurs occupants et sur les toits pour s'emparer de vêtements, tapis, draps et autres couvertures, profitant simplement de la confusion créée durant les vacances -par les visites échangées entres familles et amis- pour passer inaperçus pour les voisins et les gardiens d'immeubles.

«A l'entrée de l'immeuble, j'ai croisé un jeune homme très costaud et bien habillé portant un grand sac de voyage. Je n'ai point douté de lui présumant qu'il rendait visite à l'un des voisins. Une dizaine de minutes après, l'homme en question est ressorti de l'immeuble avec le sac plein à craquer. Le concierge a ensuite découvert que le toit était totalement dévalisé», a témoigné un père de famille victime d'un cambriolage. S'agissant de fléau qui altère la quiétude des citoyens, particulièrement en période de liesse, de joie des retrouvailles, de fêtes, de noces et d'oubli des durs moments passés au travail, il est opportun de s'armer de mesures qui garantiraient, tant soit peu, la sécurité de nos biens et ceci par l'adoption de mesures préventives simples mais qui pourraient s'avérer efficaces à même de nous éviter, à tous, les désagréments et les tracas que cause un vol. http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=116&id=117399
 
Dans les lieux publics: se méfier au moment de foules et de fausses bousculades
-Dans la rue: veiller à la fermeture des sacs, boutonner les poches internes des vêtements, éviter de mettre le portefeuille dans la poche arrière du pantalon.
-Dans les transports publics: faire attention à vos affaires pendant la montée et la descente de chaque moyen de transport en commun. Ne pas laisser les bagages sans garde dans les gares ou les aéroports.
-Dans un magasin, restaurant ou lieu de spectacle: faire attention aux personnes assises derrière vous tout en évitant de laisser le sac à main entrouvert ou posé par terre.
-Ne jamais mettre un téléphone ou un objet électronique dans la poche arrière d'un sac à dos ou celle d'un vêtement.
-De manière générale, noter à un lieu sûr le numéro de la carte nationale, permis de conduire, passeport, numéro de série du chéquier et autres documents afin de faciliter les déclarations de perte.
-Durant les déplacements à pied, éviter les ruelles obscures et désertes, préférer les artères éclairées et fréquentées, porter le sac à main en bandoulière, serré sous l'aisselle et du côté opposé à la chaussée. De cette façon, les voleurs à moto ne peuvent l'arracher. Eviter les places, les arrêts de bus, les gares et les magasins remplis de monde car c'est dans ces endroits que les voleurs prolifèrent.
 
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