Votre vocation, votre parcours scolaire, pro ...

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Fitra
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Fitra

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Hello,

Comment s'est construit ou se construit votre parcours pro dans la vie ?
Est-ce que vous avez suivi une ligne droite où est-ce que vous avez connu des remises en question, réorientations, échecs, reprises d'études, etc. Est-ce que vous êtes arrivés là vous le vouliez finalement, ou non ? Est-ce que ça a été facile ou difficile ? Est-ce que vous êtes "arrivés" ou est-ce que vous êtes encore en train de construire votre parcours ? Êtes-vous fiers des efforts fournis ?

Moi j'ai commencé une formation, ça allait mais j'ai eu un burn-out et beaucoup d'années sans rien faire. Ensuite j'ai tout repris à zéro et maintenant j'ai une idée de métier (dans l'idéal) tout à fait différente de ce que je voulais au début. Seulement ça va être très dur pour y arriver, il faudra beaucoup de travail, d'abord pour acquérir les compétences nécessaires, ensuite pour se lancer. Il faudrait que je maîtrise au moins deux langues étrangères en plus et que j'acquiers et développer plusieurs "talents" indispensables (connaissance approfondie du domaine + confiance en soi + travailler mon expression écrite au moins en français et mon imagination) , puis que j'ose me lancer dans une activité entrepreunariale.
Le plan B, un parcours plus "sûr", serait de me mettre à la recherche universitaire et au travail social, activisme. Pour cela il me faudra maîtriser ces deux langues et développer confiance en soi, connaissance approfondie du domaine.

Ca fait peur et mon avenir semble incertain mais grâce à Dieu ça ira si je fais des efforts. Ca paraît difficile mais pas infaisable, ce qui est drôle est que la plus grosse difficulté que je vois, c'est ce sentiment de peur d'être prétentieuse, de viser trop haut, de rêver. Ca me rassure d'avoir un plan B même si celui-ci aussi est un peu "flou" et exigeant.

Et vous comment avez-vous évolué/évoluez-vous dans la vie ?
 
Dès mes 12, 13 ans je savais ce que je voulais être! Je voulais être infirmière! Travailler en urgence, pédiatrie ou psychiatrie! Et plus tard partir avec msf en mission humanitaire!

J'entamme alors à 18 ans mes études d'infi! Niveau théorie! Tt allait bien! Aucune difficulté de maitrise! Ça me passionne et j'ai les yeux qui brillent!

Arrivent après un mois de cours, 2 semaines de stages! Le drame!!! Je n'arrive pas à gérer mes émotions! Aucune difficultés à faire la toilette des gens, changer les langes, faire les soins! Mais supporter la détresse des patients et ne pas leur apporter le soutien morale nécessaire....m'a complètement anéantis! Je voulais prendre le temps de discuter avec les patients....mais pas le temps....car peu de personnel et bcp de travail. Et ça j'ai pas suppprter....je terminais avec un patient.....et je partais me cacher pour pleurer:claque:


J'ai arrêtée.....et ça! Je l'ai mal vécu! Ça été le début de ma prise de poids......25 kg en un an!

J'ai fait des études en marketing....j'ai jamais aimé...mais je réussissais......puis une année supplémentaire pour être prof....(j'ai bcp aimé, mais assez confiance en moi pour me lancer)

J'ai ensuite fait des études d'éduc! Je me suis dis avec ça je pourrais travailler avec les enfants, ado et en psychiatrie.....

Pour finir je travail dans un truc qui me passionne pas....mais qui n'est pas pénible à faire! Dans le domaine hospitalier.....

Je suis très loin de ce qui me passionne!
 
EvilCow a dit:
Dès mes 12, 13 ans je savais ce que je voulais être! Je voulais être infirmière! Travailler en urgence, pédiatrie ou psychiatrie! Et plus tard partir avec msf en mission humanitaire!

J'entamme alors à 18 ans mes études d'infi! Niveau théorie! Tt allait bien! Aucune difficulté de maitrise! Ça me passionne et j'ai les yeux qui brillent!

Arrivent après un mois de cours, 2 semaines de stages! Le drame!!! Je n'arrive pas à gérer mes émotions! Aucune difficultés à faire la toilette des gens, changer les langes, faire les soins! Mais supporter la détresse des patients et ne pas leur apporter le soutien morale nécessaire....m'a complètement anéantis! Je voulais prendre le temps de discuter avec les patients....mais pas le temps....car peu de personnel et bcp de travail. Et ça j'ai pas suppprter....je terminais avec un patient.....et je partais me cacher pour pleurer:claque:


J'ai arrêtée.....et ça! Je l'ai mal vécu! Ça été le début de ma prise de poids......25 kg en un an!

J'ai fait des études en marketing....j'ai jamais aimé...mais je réussissais......puis une année supplémentaire pour être prof....(j'ai bcp aimé, mais assez confiance en moi pour me lancer)

J'ai ensuite fait des études d'éduc! Je me suis dis avec ça je pourrais travailler avec les enfants, ado et en psychiatrie.....

Pour finir je travail dans un truc qui me passionne pas....mais qui n'est pas pénible à faire! Dans le domaine hospitalier.....

Je suis très loin de ce qui me passionne!
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Je dois t'avouer que j'ai du mal à comprendre que tu aies arrêté pour ça (sans juger! ). Moi c'est dans le désespoir des patients que je trouve ma force. Pas dans le sens où j'aime les voir comme ça, mais l'idée de leur redonner le sourire eh bien ça donne un sens à ma vie. Tous les matins je suis hyper motivé et prêt à aller voir mes ptits malades. Quand à la fin d'une hospit un patient me dit merci beaucoup je suis hyper content, eh bien moi je suis heureux, c'est ma source de joie. Il arrive que des patients décèdent, qu'on n'arrive pas à les sauver mais on doit arriver à l'accepter car cela fait partie de la profession.
 
Salamalaykoum,

A l'âge de 7 ans, j'ai eu un grave un accident qui a failli me coûter la vie. Rapatrié du Maroc en urgence, j'ai été pris en charge aux Cliniques Universitaires Saint-Luc, et depuis lors, je ne jure que par la médecine.

Ca n'a jamais été facile pour moi. En secondaires (collège lycée), mes parents m'ont mis dans une école de haut niveau avec une population allochtone hyper réduite. Je devais faire mes preuves, me battre pour prouver que même un Marocain peut être bon.J'ai dû supporter beaucoup de racisme : "Tu l'as volé où ton pull?" , "Ah j'entends une sirène, ils viennent pour toi". Comme si le maghrébin était d'office pauvre et voleur. Al hamdoulillah ça a marché, je suis sorti de là avec les honneurs et en étant aimé de mes professeurs.

Je suis entré à l'Université en sortant d'une bonne école Bruxelloise, je suis arrivé avec beaucoup d'arrogance en pensant que ce serait du gâteau pour moi. Résultat : j'ai raté ma première année. Ca a été hyper dur pour moi, je voyais mon rêve s'éloigner. Mais les encouragements de ma famille m'ont remis sur les rails, je me suis battu pour rentrer dans un milieu qui est assez fermé. J'ai eu des hauts et des bas, j'ai pleuré, j'ai perdu des plumes. Ce sont des études qui ont eu un énorme impact psychologique sur moi. Aujourd'hui je suis à deux mois d'obtenir le diplôme tant attendu et je suis plus motivé que jamais surtout que depuis un an je suis immergé dans la profession et que mes patients sont devenus ma source de joie <3

Si c'était à refaire, j'y réfléchirais à deux fois!
 
Abeqoye a dit:
Je dois t'avouer que j'ai du mal à comprendre que tu aies arrêté pour ça (sans juger! ). Moi c'est dans le désespoir des patients que je trouve ma force. Pas dans le sens où j'aime les voir comme ça, mais l'idée de leur redonner le sourire eh bien ça donne un sens à ma vie. Tous les matins je suis hyper motivé et prêt à aller voir mes ptits malades. Quand à la fin d'une hospit un patient me dit merci beaucoup je suis hyper content, eh bien moi je suis heureux, c'est ma source de joie. Il arrive que des patients décèdent, qu'on n'arrive pas à les sauver mais on doit arriver à l'accepter car cela fait partie de la profession.
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Je peux pas me contenter de faire des soins.....et passer 5 minutes avec un patient! De soulager la peine physique....mais pas la peine morale!

Je travail dans un hopital....et les infis se contente de faire le boulot avec joie, douceur et sourir pour certain....et d'autre en tirant la tronche jusque par terre.

J'ai pas supporté d'être limité à des gestes techniques....

C'est pour cela qu'éduc m'a plu! Car il y a tt le travail relationnel!
 
EvilCow a dit:
Je peux pas me contenter de faire des soins.....et passer 5 minutes avec un patient! De soulager la peine physique....mais pas la peine morale!

Je travail dans un hopital....et les infis se contente de faire le boulot avec joie, douceur et sourir pour certain....et d'autre en tirant la tronche jusque par terre.

J'ai pas supporté d'être limité à des gestes techniques....

C'est pour cela qu'éduc m'a plu! Car il y a tt le travail relationnel!
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Tu aurais pu devenir assistante sociale ^^. C'est un métier où l'on s'assure du confort du patient tout en étant impliqué dans son bien-être psychologique.
 
@EvilCow ça arrive ton trop plein d'émotion tu était jeune...:love:

Pour ma part je suis loin de ce dont j'ai rêvé ado mais j'ai qd mm construit un bout de chemin
ce qui me désole par contre cest un manque de confiance en moi qui n'a aucune raison d'être ...
 
oue7dania a dit:
@EvilCow ça arrive ton trop plein d'émotion tu était jeune...:love:

Pour ma part je suis loin de ce dont j'ai rêvé ado mais j'ai qd mm construit un bout de chemin
ce qui me désole par contre cest un manque de confiance en moi qui n'a aucune raison d'être ...
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Je pense qu'on ne doit pas nécessairement faire ce que l'on voulait étant ado. Pour moi le plus important c'est d'être heureux et épanoui dans ce que l'on fait.

Quant à la confiance en toi, je ne peux pas t'aider parce que j'ai le même souci.
 
J'ai rien foutu au lycée , tellement je foutais rien j'étais persuadée que je n'aurais pas le BAC , du coup je me suis inscrite nulle part .
Finalement j'ai eu le BAC mais aucune inscription en école c'était trop tard je me suis rabattu sur la fac.
Étant une personne assez dissipée et désordonnée si je n'ai pas de cadre je fais rien du coup j'ai rien fait j'ai loupé mes deux premières années ( j'avoue que j'y étais juste pour la bourse )
La vie étant ce qu'elle est , je ne vivais plus chez mes parents et j'avais donc mes factures à payer j'ai du travailler et de fil en aiguille j'ai quitter les études pour le monde prifessionnel.
Petits boulots à droite a gauche jusqu'à ce que je rentre à la Poste .
8ans après j'y suis toujours , c'est pas le boulot de mes rêves mais ça paye les factures alors Hamdoullah :)
 
Abeqoye a dit:
Tu aurais pu devenir assistante sociale ^^. C'est un métier où l'on s'assure du confort du patient tout en étant impliqué dans son bien-être psychologique.
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Faux! Les assistantes sociales sont loins d'apporter une véritable aide humaine et psy!


Avant de faire marketing, j'avais fais une année en AS.... et franchement......c'est bcp de paperrasse.......


Il y a pas de véritable travail relationnel avec les gens! Le job d'éduc! Est de loin le plus humain!
 
Abeqoye a dit:
Je pense qu'on ne doit pas nécessairement faire ce que l'on voulait étant ado. Pour moi le plus important c'est d'être heureux et épanoui dans ce que l'on fait.

Quant à la confiance en toi, je ne peux pas t'aider parce que j'ai le même souci.
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Ma foi je sais pas ça peut être génial aussi de réaliser un rêve ;-)
Mais comme on évolue tt au long de la vie garder en tête que rien n'est immuable et qu'on a Et qu'on doit se donner le moyens de progresser évoluer ou changer de voie...
La confiance? Il partait que ca se travaille mais j'ai pas trouver ou ^^
 
oue7dania a dit:
@EvilCow ça arrive ton trop plein d'émotion tu était jeune...:love:

Pour ma part je suis loin de ce dont j'ai rêvé ado mais j'ai qd mm construit un bout de chemin
ce qui me désole par contre cest un manque de confiance en moi qui n'a aucune raison d'être ...
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J'ai pas compris le début du msg:timide:
 
EvilCow a dit:
J'ai pas compris le début du msg:timide:
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Ce que tu as décrit de tes stages on est beaucoup a le ressentir et surtt par mis les jeunes qui n'ont jamais bossé et qui ont une vision idéalisé du métier ;-)
Avec le temps ce que tu regrettais tu aurai pu le construire toi même en choisissant ton lieu de travail
Tu comprends?
 
EvilCow a dit:
Dès mes 12, 13 ans je savais ce que je voulais être! Je voulais être infirmière! Travailler en urgence, pédiatrie ou psychiatrie! Et plus tard partir avec msf en mission humanitaire!

J'entamme alors à 18 ans mes études d'infi! Niveau théorie! Tt allait bien! Aucune difficulté de maitrise! Ça me passionne et j'ai les yeux qui brillent!

Arrivent après un mois de cours, 2 semaines de stages! Le drame!!! Je n'arrive pas à gérer mes émotions! Aucune difficultés à faire la toilette des gens, changer les langes, faire les soins! Mais supporter la détresse des patients et ne pas leur apporter le soutien morale nécessaire....m'a complètement anéantis! Je voulais prendre le temps de discuter avec les patients....mais pas le temps....car peu de personnel et bcp de travail. Et ça j'ai pas suppprter....je terminais avec un patient.....et je partais me cacher pour pleurer:claque:


J'ai arrêtée.....et ça! Je l'ai mal vécu! Ça été le début de ma prise de poids......25 kg en un an!

J'ai fait des études en marketing....j'ai jamais aimé...mais je réussissais......puis une année supplémentaire pour être prof....(j'ai bcp aimé, mais assez confiance en moi pour me lancer)

J'ai ensuite fait des études d'éduc! Je me suis dis avec ça je pourrais travailler avec les enfants, ado et en psychiatrie.....

Pour finir je travail dans un truc qui me passionne pas....mais qui n'est pas pénible à faire! Dans le domaine hospitalier.....

Je suis très loin de ce qui me passionne!
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Ton empathie me subjugue. Rare le sont à ce point :) . Tu as peut être mal vécu ton échec mais je suis sûr que tu as toutes les qualités nécessaire pour travailler en tant qu'éducatrice. Ton allocentrisme te sera d'une grande aide pour apporter un peu de lumière à des jeunes souvent paumés.
Courage, ne lâche rien!
 
oue7dania a dit:
Ce que tu as décrit de tes stages on est beaucoup a le ressentir et surtt par mis les jeunes qui n'ont jamais bossé et qui ont une vision idéalisé du métier ;-)
Avec le temps ce que tu regrettais tu aurai pu le construire toi même en choisissant ton lieu de travail
Tu comprends?
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Je penses pas. Car, je n'ai éprouvé aucune difficulté à laver une personne. À changer la couche, etc! Voir le sang ne m'a pas dégouté! Tt les aspects qui font peur ne m'ont pas dérangé un instant! J'ai même pas eu peur!


Je suis une solitaire! J'ai pas besoin d'amie ou d'avoir une vie sociale fournie!

Mais quand il s'agit du relationnel avec une personne en difficulté j'aime prendre mon temps! Discuter, echanger, trouver des pistes, etc. Construire quelques choses avec et pour la personne!

Le métier d'infi ne l'apporte pas!
 
ElmaghrebiB a dit:
Ton empathie me subjugue. Rare le sont à ce point :) . Tu as peut être mal vécu ton échec mais je suis sûr que tu as toutes les qualités nécessaire pour travailler en tant qu'éducatrice. Ton allocentrisme te sera d'une grande aide pour apporter un peu de lumière à des jeunes souvent paumés.
Courage, ne lâche rien!
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Je m'en passerai bien de cette empathie....elle n'est pas tjs agréable à vivre!
 
Mon parcours professionnel a été chaotique mais enrichissant.

Je ne savais pas du tout ce que je voulais faire de ma vie professionnelle.

Au lycée, après avoir eu mon bac, j'ai suivie à la fac de droit deux années de cours à me demander ce que je fout là.

Puis j'ai arrêtée au bout de ces deux ans.

J'ai commencé à bosser dans un cabinet d'avocat sur Paris puis un au autre cabinet d'avoués à la cours. Très très stressant.
J'ai arrêtée au bout d'une année.

Suite à cela je suis partie faire une formation de stylisme modélisme.
Gavant. (2 années).

Puis j'ai voulu bosser dans une assurance chez Groupama en tant que assistante de Direction.
1 année de fou :D
J'ai bien aimée LOL

Enfin, j'ai postulé dans une très grosse boîte à La Défense en tant QU' Hôtesse.
2 années de dingue aussi j'ai bcp aimé.

Bref ... Je n'aime pas rester dans une même boîte plus de deux ans lol
 
EvilCow a dit:
Dès mes 12, 13 ans je savais ce que je voulais être! Je voulais être infirmière! Travailler en urgence, pédiatrie ou psychiatrie! Et plus tard partir avec msf en mission humanitaire!

J'entamme alors à 18 ans mes études d'infi! Niveau théorie! Tt allait bien! Aucune difficulté de maitrise! Ça me passionne et j'ai les yeux qui brillent!

Arrivent après un mois de cours, 2 semaines de stages! Le drame!!! Je n'arrive pas à gérer mes émotions! Aucune difficultés à faire la toilette des gens, changer les langes, faire les soins! Mais supporter la détresse des patients et ne pas leur apporter le soutien morale nécessaire....m'a complètement anéantis! Je voulais prendre le temps de discuter avec les patients....mais pas le temps....car peu de personnel et bcp de travail. Et ça j'ai pas suppprter....je terminais avec un patient.....et je partais me cacher pour pleurer:claque:


J'ai arrêtée.....et ça! Je l'ai mal vécu! Ça été le début de ma prise de poids......25 kg en un an!

J'ai fait des études en marketing....j'ai jamais aimé...mais je réussissais......puis une année supplémentaire pour être prof....(j'ai bcp aimé, mais assez confiance en moi pour me lancer)

J'ai ensuite fait des études d'éduc! Je me suis dis avec ça je pourrais travailler avec les enfants, ado et en psychiatrie.....

Pour finir je travail dans un truc qui me passionne pas....mais qui n'est pas pénible à faire! Dans le domaine hospitalier.....

Je suis très loin de ce qui me passionne!
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faite le tour du monde a la nage c'est moins fatiguant..
 
EvilCow a dit:
Dès mes 12, 13 ans je savais ce que je voulais être! Je voulais être infirmière! Travailler en urgence, pédiatrie ou psychiatrie! Et plus tard partir avec msf en mission humanitaire!

J'entamme alors à 18 ans mes études d'infi! Niveau théorie! Tt allait bien! Aucune difficulté de maitrise! Ça me passionne et j'ai les yeux qui brillent!

Arrivent après un mois de cours, 2 semaines de stages! Le drame!!! Je n'arrive pas à gérer mes émotions! Aucune difficultés à faire la toilette des gens, changer les langes, faire les soins! Mais supporter la détresse des patients et ne pas leur apporter le soutien morale nécessaire....m'a complètement anéantis! Je voulais prendre le temps de discuter avec les patients....mais pas le temps....car peu de personnel et bcp de travail. Et ça j'ai pas suppprter....je terminais avec un patient.....et je partais me cacher pour pleurer:claque:


J'ai arrêtée.....et ça! Je l'ai mal vécu! Ça été le début de ma prise de poids......25 kg en un an!

J'ai fait des études en marketing....j'ai jamais aimé...mais je réussissais......puis une année supplémentaire pour être prof....(j'ai bcp aimé, mais assez confiance en moi pour me lancer)

J'ai ensuite fait des études d'éduc! Je me suis dis avec ça je pourrais travailler avec les enfants, ado et en psychiatrie.....

Pour finir je travail dans un truc qui me passionne pas....mais qui n'est pas pénible à faire! Dans le domaine hospitalier.....

Je suis très loin de ce qui me passionne!
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Ma soeur ça m'a beaucoup touchée ce que tu as écrit.
Si ce que tu fais ne te plaît pas, tu pourrais tout à fait reprendre tes études d'infirmière tu as une qualité magnifique comme l'a dit ElMaghrebi c'est l'empathie, il s'agit juste de gérer tes émotions après. Pense-y tu pourrais reprendre tes études, en plus ce n'est pas si long, 3 ans ! On le sent que c'est ta vocation que tu en parles et puis ça fait partie des plus beaux métiers du monde.

.Avant je voulais faire pédiatre et après j'ai changé d'avis car il me semblait que je n'aimais pas assez les matières scientifiques, je ne regrette pas vu comment ça s'est passé ensuite, je n'aurais pas pu encaisser des études de médecine, et puis je me dis que mes capacités pourraient s'épanouir dans d'autres domaines. Mais je recherche de façon obsédante un domaine de contact et d'aide avec l'humain .

EvilCow pense à reprendre les études d'infirmière ! Il n'est jamais trop tard ! Tu pourrais faire infirmière privée si tu veux consacrer plus de temps aux patients. Tu pourrais être infirmière dans le "social" pour allier les deux. Quoiqu'il se passe en tout cas j'espère que tu feras ce qui te plaira tu le mérites.
 
Abeqoye a dit:
Salamalaykoum,

A l'âge de 7 ans, j'ai eu un grave un accident qui a failli me coûter la vie. Rapatrié du Maroc en urgence, j'ai été pris en charge aux Cliniques Universitaires Saint-Luc, et depuis lors, je ne jure que par la médecine.

Ca n'a jamais été facile pour moi. En secondaires (collège lycée), mes parents m'ont mis dans une école de haut niveau avec une population allochtone hyper réduite. Je devais faire mes preuves, me battre pour prouver que même un Marocain peut être bon.J'ai dû supporter beaucoup de racisme : "Tu l'as volé où ton pull?" , "Ah j'entends une sirène, ils viennent pour toi". Comme si le maghrébin était d'office pauvre et voleur. Al hamdoulillah ça a marché, je suis sorti de là avec les honneurs et en étant aimé de mes professeurs.

Je suis entré à l'Université en sortant d'une bonne école Bruxelloise, je suis arrivé avec beaucoup d'arrogance en pensant que ce serait du gâteau pour moi. Résultat : j'ai raté ma première année. Ca a été hyper dur pour moi, je voyais mon rêve s'éloigner. Mais les encouragements de ma famille m'ont remis sur les rails, je me suis battu pour rentrer dans un milieu qui est assez fermé. J'ai eu des hauts et des bas, j'ai pleuré, j'ai perdu des plumes. Ce sont des études qui ont eu un énorme impact psychologique sur moi. Aujourd'hui je suis à deux mois d'obtenir le diplôme tant attendu et je suis plus motivé que jamais surtout que depuis un an je suis immergé dans la profession et que mes patients sont devenus ma source de joie <3

Si c'était à refaire, j'y réfléchirais à deux fois!
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Ma sha Allah, bravo bravo bravo !
 
Fitra a dit:
Hello,

Comment s'est construit ou se construit votre parcours pro dans la vie ?
Est-ce que vous avez suivi une ligne droite où est-ce que vous avez connu des remises en question, réorientations, échecs, reprises d'études, etc. Est-ce que vous êtes arrivés là vous le vouliez finalement, ou non ? Est-ce que ça a été facile ou difficile ? Est-ce que vous êtes "arrivés" ou est-ce que vous êtes encore en train de construire votre parcours ? Êtes-vous fiers des efforts fournis ?

Moi j'ai commencé une formation, ça allait mais j'ai eu un burn-out et beaucoup d'années sans rien faire. Ensuite j'ai tout repris à zéro et maintenant j'ai une idée de métier (dans l'idéal) tout à fait différente de ce que je voulais au début. Seulement ça va être très dur pour y arriver, il faudra beaucoup de travail, d'abord pour acquérir les compétences nécessaires, ensuite pour se lancer. Il faudrait que je maîtrise au moins deux langues étrangères en plus et que j'acquiers et développer plusieurs "talents" indispensables (connaissance approfondie du domaine + confiance en soi + travailler mon expression écrite au moins en français et mon imagination) , puis que j'ose me lancer dans une activité entrepreunariale.
Le plan B, un parcours plus "sûr", serait de me mettre à la recherche universitaire et au travail social, activisme. Pour cela il me faudra maîtriser ces deux langues et développer confiance en soi, connaissance approfondie du domaine.

Ca fait peur et mon avenir semble incertain mais grâce à Dieu ça ira si je fais des efforts. Ca paraît difficile mais pas infaisable, ce qui est drôle est que la plus grosse difficulté que je vois, c'est ce sentiment de peur d'être prétentieuse, de viser trop haut, de rêver. Ca me rassure d'avoir un plan B même si celui-ci aussi est un peu "flou" et exigeant.

Et vous comment avez-vous évolué/évoluez-vous dans la vie ?
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Hola
Déjà je trouve super l'idée de reconstruire un projet pro et repartir de zéro et au contraire c'est bien d'avoir de l'ambition. Le plus difficile est de mettre toutes les chances de ton côté et pour cela il faudra vraiment que tu y crois malgré les difficultés. Cela te demandera beaucoup d'efforts, de travail et de sacrifices mais rien est impossible. Il faut se donner des challenges en se disant que si certains y arrivent pourquoi pas moi !?
Avoir des doutes, c'est normal mais il faut aussi croire en ses capacités. Et parfois c'est aussi en tentant des choses qu'on peut croire inaccessible que des portes s'ouvrent et des opportunités se créent
 
EvilCow a dit:
Je penses pas. Car, je n'ai éprouvé aucune difficulté à laver une personne. À changer la couche, etc! Voir le sang ne m'a pas dégouté! Tt les aspects qui font peur ne m'ont pas dérangé un instant! J'ai même pas eu peur!


Je suis une solitaire! J'ai pas besoin d'amie ou d'avoir une vie sociale fournie!

Mais quand il s'agit du relationnel avec une personne en difficulté j'aime prendre mon temps! Discuter, echanger, trouver des pistes, etc. Construire quelques choses avec et pour la personne!

Le métier d'infi ne l'apporte pas!
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Si il lapporte
Mais ce n'est pas un relationnel amical
C'est un relationnel bienveillant d'écoute et d'empathie sinon on serai pas ide
Mais...c'est celon ou tu bosses
 
Fitra a dit:
Ma soeur ça m'a beaucoup touchée ce que tu as écrit.
Si ce que tu fais ne te plaît pas, tu pourrais tout à fait reprendre tes études d'infirmière tu as une qualité magnifique comme l'a dit ElMaghrebi c'est l'empathie, il s'agit juste de gérer tes émotions après. Pense-y tu pourrais reprendre tes études, en plus ce n'est pas si long, 3 ans ! On le sent que c'est ta vocation que tu en parles et puis ça fait partie des plus beaux métiers du monde.

.Avant je voulais faire pédiatre et après j'ai changé d'avis car il me semblait que je n'aimais pas assez les matières scientifiques, je ne regrette pas vu comment ça s'est passé ensuite, je n'aurais pas pu encaisser des études de médecine, et puis je me dis que mes capacités pourraient s'épanouir dans d'autres domaines. Mais je recherche de façon obsédante un domaine de contact et d'aide avec l'humain .

EvilCow pense à reprendre les études d'infirmière ! Il n'est jamais trop tard ! Tu pourrais faire infirmière privée si tu veux consacrer plus de temps aux patients. Tu pourrais être infirmière dans le "social" pour allier les deux. Quoiqu'il se passe en tout cas j'espère que tu feras ce qui te plaira tu le mérites.
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Non! C'est fini infi! J'ai fait mon deuil! Même si par moment en y repensant, j'ai un pincemement au coeur! J'ai déjà passé 8 voir 9 ans d'études...j'ai assez donnée!

Si je dois reprendre des études, se sera en continuité avec mon diplôme d'éduc, dans le domaine psy peut être!

Je veux tjs travailler avec mes enfants, ados ou en psy! Je veux l'enseignement spécialisé! Mais j'ai peur de pas être à la hauteur lol.
 
Liberty95 a dit:
Mon parcours professionnel a été chaotique mais enrichissant.

Je ne savais pas du tout ce que je voulais faire de ma vie professionnelle.

Au lycée, après avoir eu mon bac, j'ai suivie à la fac de droit deux années de cours à me demander ce que je fout là.

Puis j'ai arrêtée au bout de ces deux ans.

J'ai commencé à bosser dans un cabinet d'avocat sur Paris puis un au autre cabinet d'avoués à la cours. Très très stressant.
J'ai arrêtée au bout d'une année.

Suite à cela je suis partie faire une formation de stylisme modélisme.
Gavant. (2 années).

Puis j'ai voulu bosser dans une assurance chez Groupama en tant que assistante de Direction.
1 année de fou :D
J'ai bien aimée LOL

Enfin, j'ai postulé dans une très grosse boîte à La Défense en tant QU' Hôtesse.
2 années de dingue aussi j'ai bcp aimé.

Bref ... Je n'aime pas rester dans une même boîte plus de deux ans lol
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misschemsy31 a dit:
J'ai rien foutu au lycée , tellement je foutais rien j'étais persuadée que je n'aurais pas le BAC , du coup je me suis inscrite nulle part .
Finalement j'ai eu le BAC mais aucune inscription en école c'était trop tard je me suis rabattu sur la fac.
Étant une personne assez dissipée et désordonnée si je n'ai pas de cadre je fais rien du coup j'ai rien fait j'ai loupé mes deux premières années ( j'avoue que j'y étais juste pour la bourse )
La vie étant ce qu'elle est , je ne vivais plus chez mes parents et j'avais donc mes factures à payer j'ai du travailler et de fil en aiguille j'ai quitter les études pour le monde prifessionnel.
Petits boulots à droite a gauche jusqu'à ce que je rentre à la Poste .
8ans après j'y suis toujours , c'est pas le boulot de mes rêves mais ça paye les factures alors Hamdoullah :)
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Je trouve ça bien d'assumer et de se mettre à bosser quand ça ne marche pas, ça s'appelle prendre ses responsabilités, y'a de quoi être fier. Il y'en a beaucoup qui à la place, prennent leurs aises et ne fichent rien jusqu'à 26 ans (fin des facilitées accordées aux jeunes lol). :cool:
 
EvilCow a dit:
Je m'en passerai bien de cette empathie....elle n'est pas tjs agréable à vivre!
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Dieu sait combien tu as raison et à quel point c'est une épreuve. Mais crois moi : par les temps qui cours, la solidarité et l'empathie sont plus une richesse qu'un fardeau.
"[...]
Nous, je veux y croire Mais j' 'ai bien peur que ce « nous » ne soit qu'illusoire
Tous adeptes du chacun pour soi
Personne ne nous respecte et je crois savoir pourquoi :
On est avares et divisés
On se fait avoir, on ne forme même pas une communauté
Préoccupés par le besoin
Serait-on tous myopes, incapables de voir loin
On veut pas le bien, on veut le gain
Quitte à détruire l' intérêt commun[...]"
KERRY JAMES - CONSTAT AMER

On en a besoin...
 
Easya a dit:
Hola
Déjà je trouve super l'idée de reconstruire un projet pro et repartir de zéro et au contraire c'est bien d'avoir de l'ambition. Le plus difficile est de mettre toutes les chances de ton côté et pour cela il faudra vraiment que tu y crois malgré les difficultés. Cela te demandera beaucoup d'efforts, de travail et de sacrifices mais rien est impossible. Il faut se donner des challenges en se disant que si certains y arrivent pourquoi pas moi !?
Avoir des doutes, c'est normal mais il faut aussi croire en ses capacités. Et parfois c'est aussi en tentant des choses qu'on peut croire inaccessible que des portes s'ouvrent et des opportunités se créent
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Merci bcp, c'est très encourageant comme message, c'est aussi pour ça que j'ai ouvert ce sujet, pour avoir des témoignages, des inspirations, et je ne suis pas déçue, tous les messages m'ont apporté quelque chose :mignon:
Le plus dur comme tu dis c'est d'y croire, d'en finir avec les complexes, être responsable et réaliste mais ne pas oublier ses ambitions ... Déjà que même quand j'avais un parcours "irréprochable" (si tant est qu'on peut parler de reproches bien sûr) j'avais pas confiance en moi. :p
 
EvilCow a dit:
Non! C'est fini infi! J'ai fait mon deuil! Même si par moment en y repensant, j'ai un pincemement au coeur! J'ai déjà passé 8 voir 9 ans d'études...j'ai assez donnée!

Si je dois reprendre des études, se sera en continuité avec mon diplôme d'éduc, dans le domaine psy peut être!

Je veux tjs travailler avec mes enfants, ados ou en psy! Je veux l'enseignement spécialisé! Mais j'ai peur de pas être à la hauteur lol.
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En tout cas educ' c'est très très bien comme métier, tu n'as pas à rougir de ton parcours puisqu'il t'a mené à ça. Si infi c'est fini pour toi alors je te souhaite de bien t'accrocher comme tu le fais et tu n'auras plus du tout de pincement au coeur en y repensant.
 
Tu as raison, la confiance en soi et valoriser ses compétences est essentiel peu importe ses projets.
Nous sommes tous capable de réussir si on y accorde du travail, goût de l'effort et volonté de se prouver qu'on peut le faire.
Perso, j'ai toujours aimé les challenges pas pour prouver aux autres mais surtout pour moi.
En parallèle, du développement des compétences et de l'obtention nécessaires à mes projets, j'ai essayé de m'efforcer d'être sur de mes forces et de "contenir" mes faiblesses. J'ai connu des échecs mais dans l'ensemble je suis heureuse de mon parcours car tout ce que je voulais faire, je l'ai tenté le plus sérieusement possible....
Toujours pour honnête, j'ai également eu des opportunités, des rencontres importantes mais j'aime croire que c'est moi qui les ai provoqués
 
Sinon la partie collège a été la plus difficile pour moi. Je détestais aller à l'école !
J'ai cru finir en segpa mdrrrr !

[A cette période là j'ai vécue une horrible histoire dont je ne pourrais parler]

Puis arrivée au Lycée ça allait mieux.

Alhamdullah
 
Ma vocation ça a toujours été d'aider les gens, les rendre heureux.
Mes vocations artistique, médicale, technologique, scientifique, spirituelle, financière, militaire, allaient dans ce sens.

Malheureusement beaucoup d'incidents de parcours sont arrivés.

Artistiquement ma carrière s'est arrêté quand ma famille a refusé mon entrée au conservatoire alors qu'on m'avait demandé d'y rentrer sur décision du conseil d'administration du conservatoire avec une bourse d'étude à la clé.

Pour la médecine là aussi, mon beau père a refusé que je me lance dans des études longues alors qu'il ne m'a jamais aidé pour mes études, la famille a suivi son avis et m'a mis des bâtons dans les roues.

Pour la spiritualité, là c'est moi qui ai laissé tomber, à quelques semaines d'être pasteur, je n'avais plus le cœur à continuer.

Pour la finance, là j'ai fait un mauvais choix, j'ai pris la fac de sciences près de chez ma mère au lieu d'aller à Harvard, une énorme erreur, j'avais un piston pour y rentrer et une bourse par des financiers qui croyaient en mes capacités.

Pour l'armée, une vieille tradition familiale, j'ai suivi une formation paramilitaire, je voulais " protéger et servir ", là c'est le refus de mon service militaire par l'armée à cause de mon hermaphrodisme qui m'a bloqué.

La technologie et la science, 2 choses qui sont liées et dont j'ai continu le parcours, je voulais créer des choses utiles, le bac ça s'est passé difficilement à causes d'impondérables, mais j'y suis arrivé, un bac techno, puis la fac de sciences, la galère que j'ai arrêté suite à des coups tordus du système au bout de 3 ans, puis de graves problèmes de santé et une reprise de formation 15 ans après soldée par un échec mais aussi la constatation que j'étais plus compétent que les formateurs.

Une vie bien chaotique.
 
J'aimerais reconstruire un projet professionnel mais c'est encore flou.

J'ai failli faire infirmière aussi. Mais dès que j'ai appris qu'il fallait laver les parties intimes des patients, j'ai tout de suite stoppé :indigne:
Jsuis trop sensible de ce côté là en milieu médical ...
 
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