Yambateva Voyages à Marrakech
Suite à un rapprochement avec Maroc Tours, Yambateva Voyage ouvre un bureau à Marrakech. Cette opération aurait pu être des plus banales s'il ne s'agissait pas d'un opérateur israélien qui ambitionne de s'accaparer 45% du tourisme israélien au Maroc. Un marché qui représente, selon le tour opérateur entre 5000 et 7000 visiteurs par an. Le rapprochement entre les deux voyagistes permettra de faire jouer les synergies et surtout de réduire sensiblement les charges (-60% des frais de visas) ce qui aura un impact positif sur les prix pratiqués. Déjà actives au Maroc depuis une dizaine d'années, les deux entreprises comptent, à travers la nouvelle entité commune, explorer de nouveaux créneaux tels que l'éco-tourisme et les forfaits voyages extrêmes.
Mohamed Benjelloun Andaloussi: Président de l'Association Marocaine pour le soutien de la lutte palestinienne (AMSLP)
Quelle est votre position par rapport aux relations commerciales entre le Maroc et Israël?
Nous sommes contre tout accord quelle qu'en soit la nature. Notre position est claire là-dessus. Dans ce sens, j'aimerai signaler qu'entre les deux pays, les relations économiques ont un aspect très sournois. Officiellement, les responsables des deux pays ne déclarent jamais leurs échanges commerciaux. tout passe par le biais de certains hommes d'affaires qui nouent de solides relations économiques avec leurs homologues israéliens. En réalité, les responsables rusent avec le consommateur marocain. Ils savent pertinemment que ce dernier ne consommerait jamais des produits en provenance d'Israël.
Que faites-vous donc pour faire face à cette intrusion économique qui favorise la normalisation avec Israël?
Pour le moment nous dénonçons ces agressions économiques que nous font subir Israël et ses complices, ces promoteurs marocains malsains. Car en réalité, il n'y a pas que l'affaire des dattes. D'autres secteurs sont également touchés, notamment l'agriculture. Nous avons demandé en parallèle aux partis politiques et aux ONG de nous assister dans notre lutte. Surtout contre ces hommes d'affaires marocains.
Comptez-vous poursuivre en justice ces hommes d'affaires marocains?
Peut-être bien. Mais pour le moment nous étudions la question avec l'Union générale des entreprises et professions (UGEP). Les poursuites judiciaires viendront certainement après si les promoteurs marocains s'obstinent à poursuivre leurs échanges avec Israël.
Suite à un rapprochement avec Maroc Tours, Yambateva Voyage ouvre un bureau à Marrakech. Cette opération aurait pu être des plus banales s'il ne s'agissait pas d'un opérateur israélien qui ambitionne de s'accaparer 45% du tourisme israélien au Maroc. Un marché qui représente, selon le tour opérateur entre 5000 et 7000 visiteurs par an. Le rapprochement entre les deux voyagistes permettra de faire jouer les synergies et surtout de réduire sensiblement les charges (-60% des frais de visas) ce qui aura un impact positif sur les prix pratiqués. Déjà actives au Maroc depuis une dizaine d'années, les deux entreprises comptent, à travers la nouvelle entité commune, explorer de nouveaux créneaux tels que l'éco-tourisme et les forfaits voyages extrêmes.
Mohamed Benjelloun Andaloussi: Président de l'Association Marocaine pour le soutien de la lutte palestinienne (AMSLP)
Quelle est votre position par rapport aux relations commerciales entre le Maroc et Israël?
Nous sommes contre tout accord quelle qu'en soit la nature. Notre position est claire là-dessus. Dans ce sens, j'aimerai signaler qu'entre les deux pays, les relations économiques ont un aspect très sournois. Officiellement, les responsables des deux pays ne déclarent jamais leurs échanges commerciaux. tout passe par le biais de certains hommes d'affaires qui nouent de solides relations économiques avec leurs homologues israéliens. En réalité, les responsables rusent avec le consommateur marocain. Ils savent pertinemment que ce dernier ne consommerait jamais des produits en provenance d'Israël.
Que faites-vous donc pour faire face à cette intrusion économique qui favorise la normalisation avec Israël?
Pour le moment nous dénonçons ces agressions économiques que nous font subir Israël et ses complices, ces promoteurs marocains malsains. Car en réalité, il n'y a pas que l'affaire des dattes. D'autres secteurs sont également touchés, notamment l'agriculture. Nous avons demandé en parallèle aux partis politiques et aux ONG de nous assister dans notre lutte. Surtout contre ces hommes d'affaires marocains.
Comptez-vous poursuivre en justice ces hommes d'affaires marocains?
Peut-être bien. Mais pour le moment nous étudions la question avec l'Union générale des entreprises et professions (UGEP). Les poursuites judiciaires viendront certainement après si les promoteurs marocains s'obstinent à poursuivre leurs échanges avec Israël.