Yémen / la bataille d’al-hodeïda à la lumière de la « théorie des cinq mers » de bachar al-assad.

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Nasser KANDIL

En décembre 2010 et sous le titre « Bachar al-Assad, personnalité arabe de l’année », le quotidien New Orient News dans sa version française, aujourd’hui malheureusement interrompue, parlait de la Syrie et de son Président en ces termes :

« De nombreux journalistes arabes déplorent, depuis 2009, l’absence de tout rôle arabe. Ils estiment que le conflit pour l’avenir de la région se déroule entre trois parties, fortes et influentes : la Turquie, l’Iran et Israël. Ces journalistes ont sciemment ignoré le rôle de la Syrie bien que celui-ci soit essentiel dans la mise sur pied des partenariats régionaux transfrontaliers, et bien que Damas soit la principale terre d’accueil des mouvements de résistance libanais et palestiniens qui ont joué un rôle décisif dans l’instauration des nouveaux rapports de force ces dernières années. Cette tendance à ignorer le rôle de la Syrie est due à l’embarras vécu par les pays arabes évoluant dans l’orbite américaine face à la force du modèle syrien, marqué par deux constantes : l’indépendance et le réalisme [...].

La vision stratégique et la farouche volonté d’indépendance et de libération caractérisent la dynamique syrienne, qui a réussi, en 2010, à accomplir un grand nombre de réalisations qui ont couronné plusieurs années de luttes acharnées menées par Bachar al-Assad. Il a ainsi consolidé les partenariats avec la Turquie et l’Iran, renforcé les alliances avec le groupe des pays indépendants d’Amérique latine, et a développé la théorie des « Cinq mers », dans le but de servir les intérêts arabes. Sa vision est bâtie sur la position géographique stratégique de la Syrie qui peut devenir le nœud des transports énergétiques à travers la construction de réseaux de gazoducs et d’oléoducs, et commerciaux, à travers l’édification de voies ferrées.

2010 était donc l’année du président Assad, alors que d’autres pays arabes influents croulaient sous le fardeau des dégâts provoqués par l’offensive impérialiste américaine et sous la déception provoquée par le blocage du « processus de paix » avec Israël. Au contraire, c’est l’option de la Résistance, défendue depuis toujours par le président syrien, qui revient sur le devant de la scène... » [1].

Une « Résistance » jamais abandonnée tout au long des ces dernières sept années et plus d’une agression meurtrière, n’en déplaise à tous les arracheurs de dents qui continuent de prétendre que cet homme s’est mis à tuer son peuple du jour au lendemain, dès mars 2011. Des mensonges qui ne méritent même plus de démentis vu le soutien flagrant d’une grande majorité du peuple syrien et de son armée de conscrits, laquelle vole de victoire en victoire de l’aveu même de ses pires ennemis, soutenue par de loyaux alliés russes, iraniens et le Hezbollah...................

https://www.legrandsoir.info/4-the-guardian-britain-america-and-france-run-the-war-on-yemen.html


 
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