Zakat et économie musulmane

Jelis

VIB
J'aimerai vous soumettre une question, j'ai mon avis mais vos vues sur le sujet m'intéressent.

Pensez-vous que le système fiscal de la zakat en Islam est compatible avec l'idéal égalitaire, en économie? En effet, la zakat étant un impôt institutionnel fixe, immuable, ne pensez-vous pas que l'Islam tend à essentialiser l'indigent, le nécessiteux, comme une caution morale communautaire, sans réelles perspectives d'homogénéisation des classes sociales?

barak allah o fik et bon ftour à vous.
 

LYON3

L Espoir Ne Disparait
Salam en somme tu voudrais dire qu il faudrait institutionnaliser une Zakat fonction des revenus?

Tout d abord il faut savoir que le necessiteux n a pas a payer la zakat en vertu des paroles Prophetiques sur le sujet et que la Zakat n a jamais ruine et ne ruine toujours pas plus quiconque.

Quant au fait qu elle tendrait a essentialiser les classes pauvres sans perspective d homegeneisation entre les differentes classes,je ne vois pas pourquoi tu dis cela mais peut etre pourrais tu plus developper pour demontrer comment exactement.
 

Jelis

VIB
Salam,

Non moi, je ne dis rien. Je m'interroge seulement sur les tenants et aboutissants de l'instauration d'un tel système fiscal à l'échelle globale. Je sais que les pauvres, selon l'échelle de valeurs islamiques n'ont pas à s'acquitter de ce devoir. Mais imaginons une période économique florissante, dynamique sur une durée assez importante pour qu'on s'interroge logiquement sur la nécessité morale d'en répartir les richesses, que devient la zakat? En d'autres termes, où s'arrête et où commence la pauvreté en Islam? Selon quels critères évalue-t-on les différents statuts économiques en Islam? Les classes sociales et le rapport de force qui les traverse auraient-ils un sens dans une économie musulmane?
 
Si je comprends bien, tu parles d'une Zakat chez les riches( et la remarque de Jelis est tout à fait pertinente) afin de la redistribuer chez les pauvres. C'est un peu ce qu'il se passe aujourd'hui. Nos impôts permettent de financer les aides sociales ( CPAS, maisons sociales, etc)
 

Jelis

VIB
Si je comprends bien, tu parles d'une Zakat chez les riches( et la remarque de Jelis est tout à fait pertinente) afin de la redistribuer chez les pauvres. C'est un peu ce qu'il se passe aujourd'hui. Nos impôts permettent de financer les aides sociales ( CPAS, maisons sociales, etc)

Salam, Bonjour

Merci pour l'actualisation. A ce jour je n'ai trouvé que très peu d'informations à ce sujet...

Je ne sais toujours pas si la zakat est révisable en fonction du niveau économique d'une société... avec la dynamique dépressive que l'on connaît depuis cinq ans cette question est on ne peut plus immédiate.

Pour prendre un exemple, un des objectifs pratiques de la zakat est de mobiliser le capital en permanence dans l'économie, c'est pourquoi l'investissement est exonéré et l'épargne taxée, a priori rien de surprenant à cela. Mais l'économie islamique se veut morale c'est-à-dire équilibrée et redistributrice, contrairement au capitalisme dérégulé, dont le principe même est l'accumulation individuelle de l'argent et des biens. Comment alors justifier que l'épargne supérieure à une année d'immobilisation, soit imposable dans la même proportion (soit 2,5%) pour un foyer fiscal très aisé, sur lequel ce prélèvement pèse moins, et pour un foyer fiscal médian, sur lequel cette part représente relativement une plus grande contribution?

De même, les dispositions normatives actuelles qui concernent le musulman évoluant dans un système fiscal non islamique posent problème: est-il juste (et économiquement efficace) de s'aquitter d'une double imposition, "républicaine" et religieuse?
 
salam

les impots et la zakat sont deux chose differentes

la premieres peu servir la poliique ou leconomie dune societer et la deuxieme et de lordre de la devotion envers dieu au meme titres que la salat c du domaine du priver
 

Jelis

VIB
salam

les impots et la zakat sont deux chose differentes

la premieres peu servir la poliique ou leconomie dune societer et la deuxieme et de lordre de la devotion envers dieu au meme titres que la salat c du domaine du priver

Soit, mais au final, l'un et l'autre cumulés, l'objectif islamique initial de réduction de la pauvreté est-il toujours viable dans ce cadre puisque la part prélevée sur l'argent et les biens du riche est de fait moindre que celle soustraite au musulman de classe moyenne?

Le fait de laisser l'initiative à la conscience du musulman (le riche altruiste donnera plus que le minimum islamique, le riche souhaitant conserver l'essentiel de ses revenus pourra autant le faire) est-il apte à réduire la pauvreté, c'est-à-dire les inégalités économiques structurelles dans une société?
 

nain67

قزم
Soit, mais au final, l'un et l'autre cumulés, l'objectif islamique initial de réduction de la pauvreté est-il toujours viable dans ce cadre puisque la part prélevée sur l'argent et les biens du riche est de fait moindre que celle soustraite au musulman de classe moyenne?

Le fait de laisser l'initiative à la conscience du musulman (le riche altruiste donnera plus que le minimum islamique, le riche souhaitant conserver l'essentiel de ses revenus pourra autant le faire) est-il apte à réduire la pauvreté, c'est-à-dire les inégalités économiques structurelles dans une société?

Quand voit la réalité, que les pays musulmans sont ceux où il y a le plus de pauvres et d'illétrés, ca laisse rêveur d'encore s'intéresser à ce qui est marqué dans le coran...
 
Soit, mais au final, l'un et l'autre cumulés, l'objectif islamique initial de réduction de la pauvreté est-il toujours viable dans ce cadre puisque la part prélevée sur l'argent et les biens du riche est de fait moindre que celle soustraite au musulman de classe moyenne?

Le fait de laisser l'initiative à la conscience du musulman (le riche altruiste donnera plus que le minimum islamique, le riche souhaitant conserver l'essentiel de ses revenus pourra autant le faire) est-il apte à réduire la pauvreté, c'est-à-dire les inégalités économiques structurelles dans une société?

salam

non la zakkat comme mentioner dans le coran
nest pas une reduction de la pauvreter cest un act de devotion personnelle dedier a dieu
c un act personnelle c une part qune personne donne sur chauque revenu ou richesse produite

cette part nest pas determiner car elle est determiner de meniere personnelle
apres yen as qui sont pas musulman et il veulent pas la donner tu va pas les forcer a le donner

apres tu peut creer des impots qui vont servir laspect public et lentraide social c du lordre du politique et du social rien a voir avec la religion mais c vrai rien interdit aux musulman de sorganiser pour la doinner a une institution religieus ou etatique mais ca dieu nous as dit les dangers dans le coran

les rabbin et les moine par exemple ont collecter la dime qui est une la zakkat et dieu nous a dit se quil c passer

Ô vous qui croyez! Beaucoup de rabbins et de moines dévorent, les biens des gens illégalement et [leur] obstruent le sentier d'Allah.

c pour ca que dieu nous dit de donner la zakkat qui est une saddaqua obligatoire aux

Les Sadaqats ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les coeurs sont à gagner (à l'Islam), l'affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d'Allah, et pour le voyageur (en détresse)

Ils t'interrogent: ‹Qu'est-ce qu'on doit dépenser?› - Dis: ‹Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les pères et mère, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents. Et tout ce que vous faites de bien, vraiment Allah le sait›.

maintenant tu propose de donner la zakkat a un etat meme plus a un clerger se qui risque etre pire puisque des homme eglises par exemples ont ete tenter par ca alor imagine des gens travaillant dans des administration c un risque mais c pas interdit


et come il est dit plus haut la zakkat et un act personnelle que tu peut donner a qui tu veut on peut pas tobliger a la donner a un etat car dieu donne la liberter de le donner aux proches aux orphelein.................a qui ont veut c interdit dobliger de donner qua letat
 
apres jai lut


Salam, Bonjour

Pour prendre un exemple, un des objectifs pratiques de la zakat est de mobiliser le capital en permanence dans l'économie, c'est pourquoi l'investissement est exonéré et l'épargne taxée, a priori rien de surprenant à cela. Mais l'économie islamique se veut morale c'est-à-dire équilibrée et redistributrice, contrairement au capitalisme dérégulé, dont le principe même est l'accumulation individuelle de l'argent et des biens. Comment alors justifier que l'épargne supérieure à une année d'immobilisation, soit imposable dans la même proportion (soit 2,5%) pour un foyer fiscal très aisé, sur lequel ce prélèvement pèse moins, et pour un foyer fiscal médian, sur lequel cette part représente relativement une plus grande contribution?


en faites le probleme entre moi et toi c que oi tu croit a la zakkat des hadith et moi coranique se qui fait que tu va mobliger une chose religieuse qui nest pas dans ma religion
 
cest pour ca que je test dit

que la zakkat comme mentioner dans le coran
nest pas une reduction de la pauvreter cest un act de devotion personnelle dedier a dieu
c un act personnelle c une part qune personne donne sur chauque revenu ou richesse produite

cette part nest pas determiner car elle est determiner de meniere personnelle
apres yen as qui sont pas musulman et il veulent pas la donner tu va pas les forcer a le donner

apres tu peut creer des impots qui vont servir laspect public et lentraide social c du lordre du politique et du social rien a voir avec la religion mais c vrai rien interdit aux musulman de sorganiser pour la doinner a une institution religieus ou etatique mais ca dieu nous as dit les dangers dans le coran

les rabbin et les moine par exemple ont collecter la dime qui est une la zakkat et dieu nous a dit se quil c passer

Ô vous qui croyez! Beaucoup de rabbins et de moines dévorent, les biens des gens illégalement et [leur] obstruent le sentier d'Allah.

c pour ca que dieu nous dit de donner la zakkat qui est une saddaqua obligatoire aux

Les Sadaqats ne sont destinés que pour les pauvres, les indigents, ceux qui y travaillent, ceux dont les coeurs sont à gagner (à l'Islam), l'affranchissement des jougs, ceux qui sont lourdement endettés, dans le sentier d'Allah, et pour le voyageur (en détresse)

Ils t'interrogent: ‹Qu'est-ce qu'on doit dépenser?› - Dis: ‹Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les pères et mère, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents. Et tout ce que vous faites de bien, vraiment Allah le sait›.

maintenant tu propose de donner la zakkat a un etat meme plus a un clerger se qui risque etre pire puisque des homme eglises par exemples ont ete tenter par ca alor imagine des gens travaillant dans des administration c un risque mais c pas interdit


et come il est dit plus haut la zakkat et un act personnelle que tu peut donner a qui tu veut on peut pas tobliger a la donner a un etat car dieu donne la liberter de le donner aux proches aux orphelein.................a qui ont veut c interdit dobliger de donner qua letat
 
Salam, Bonjour

Merci pour l'actualisation. A ce jour je n'ai trouvé que très peu d'informations à ce sujet...

Je ne sais toujours pas si la zakat est révisable en fonction du niveau économique d'une société... avec la dynamique dépressive que l'on connaît depuis cinq ans cette question est on ne peut plus immédiate

C'est avec plaisir d'actualiser un sujet qui m'intéresse particulièrement. Permets moi de te donner mon avis.


Si je comprends bien ce que tu veux dire, selon toi, la zakat serait une sorte de taxe sur la fortune. Celle-ci devrait-être indexée selon que l'on soit en période de récession ou une période de croissance économique. Prenons, le cas d'une société musulmane dont ses revenus provient, pour simplifier, de la zakat sur son peuple musulman. En première période, on observe une bonne croissance économique et donc on va prélever par exemple 3% du revenu. Les pauvres a qui l'argent sera versé et distribué vont être assez content. Ensuite, 2e période on est en pleine récession. Hausse du taux de chômage et les familles qui étaient à la limite en période de récession font parti des pauvres et donc le nombre de gens a qui on doit restituer l'argent s'accroit. Si l'on prélève moins de zakat et qu'en plus le nombre de gens a qui on doit aider augmente il y a un gros soucis qui se pose.
Je ne pense donc pas qu'il faille faire varier la zakat selon la situation économique mais plutôt le stabiliser. Je ne pense même pas que cela est permis en Islam.

Pour prendre un exemple, un des objectifs pratiques de la zakat est de mobiliser le capital en permanence dans l'économie, c'est pourquoi l'investissement est exonéré et l'épargne taxéea priori rien de surprenant à cela

Je ne suis pas très d'accord. Si j'ai épargne 1000 euro oui là je serais taxé comme tu le dis. Mais si j'investis dans un champs, la zakat m'oblige à donner un pourcentage de mes récoltes.

Mais l'économie islamique se veut morale c'est-à-dire équilibrée et redistributrice, contrairement au capitalisme dérégulé, dont le principe même est l'accumulation individuelle de l'argent et des biens. Comment alors justifier que l'épargne supérieure à une année d'immobilisation, soit imposable dans la même proportion (soit 2,5%) pour un foyer fiscal très aisé, sur lequel ce prélèvement pèse moins, et pour un foyer fiscal médian, sur lequel cette part représente relativement une plus grande contribution?

Là est véritablement le problème. A partir de quand doit-on donner la zakat? Le problème se pose également lorsque les politiciens rediscutent des impositions. Les familles les moins riches sont toujours les plus touchés puisque l'argent donné représente une grande part pour eux.
 
De même, les dispositions normatives actuelles qui concernent le musulman évoluant dans un système fiscal non islamique posent problème: est-il juste (et économiquement efficace) de s'aquitter d'une double imposition, "républicaine" et religieuse?

Économiquement pas du tout, puisque si un pays présente un taux de taxation élevé, on aura une fuite des investisseurs et donc moins d'emploi et donc moins de revenus provenant des taxes et donc un endettement de l'Etat. Cependant, l'objectif n'est pas le même entre la taxe républicaine et religieuse. La première n' a pas pour unique objectif de la redistribuer aux pauvres, mais sert à payer les fonctionnaires etc.
 

Jelis

VIB
Économiquement pas du tout, puisque si un pays présente un taux de taxation élevé, on aura une fuite des investisseurs et donc moins d'emploi et donc moins de revenus provenant des taxes et donc un endettement de l'Etat. Cependant, l'objectif n'est pas le même entre la taxe républicaine et religieuse. La première n' a pas pour unique objectif de la redistribuer aux pauvres, mais sert à payer les fonctionnaires etc.

Tout à fait mais il ne s'agissait pas d'affirmer l'identité de nature ou de fonction entre l'impôt public obligatoire et la zakat islamique, mais plutôt de se questionner sur la finalité fiscale de l'action du musulman dans une société islamique idéale ou du moins idéelle pour être plus pragmatique, et en dehors de celle-ci.

Je reprends un exemple. Un foyer modeste, de classe moyenne, en France sous le régime fiscal actuel. Un couple de musulmans, pratiquants, avec trois enfants. Crise économique. Les deux parents travaillent, suffisament pour s'aquitter de la zakat et d'une première tranche d'impôt de solidarité nationale.

Est-ce moralement juste, d'un point d'abord strictement islamique, que ce foyer cumulent ces sommes en prélèvements, alors que le musulman propriétaire d'une PME en couple avec un enfant, payera proportionnellement moins en impôts classiques et en zakat rapportée à ses revenus globaux?
 
Il ne s'agit pas à mon sens d'une question de proportionnalité puisqu'en effet, la zakat est une fonction directe des revenus et du patrimoine globale d'une personne. C'est juste que l'impact est différent selon la fille de classe moyenne et le propriétaire d'une PME.

Je pense que la zakat est calculé sur la fortune personnelle avec les impots que l'on déduit. Si ce couple paye ses impots et qu'il voit que ce n'est pas possible de donner la zakat, l'histoire s'arrête là. Si la zakat entraine des problèmes point de vue économique au sein d'une famille, elle n'a pas lieu d'être
 

Jelis

VIB
Il ne s'agit pas à mon sens d'une question de proportionnalité puisqu'en effet, la zakat est une fonction directe des revenus et du patrimoine globale d'une personne. C'est juste que l'impact est différent selon la fille de classe moyenne et le propriétaire d'une PME.

Je pense que la zakat est calculé sur la fortune personnelle avec les impots que l'on déduit. Si ce couple paye ses impots et qu'il voit que ce n'est pas possible de donner la zakat, l'histoire s'arrête là. Si la zakat entraine des problèmes point de vue économique au sein d'une famille, elle n'a pas lieu d'être

D'accord, c'est ici que je voulais en venir... le musulman modeste peut subjectivement décider de moduler son paiement. Mais qu'en est-il pour le musulman aisé? S'il décide lui aussi, subjectivement de ne pas reverser plus que les 2,5% de ses revenus au bénéfice des plus pauvres, comment l'équilibre économique général (moins de pauvres) peut-il être atteint à terme si son comportement est la norme dans les strates favorisées de la société?
 
Point de vue Islam, la zakat est obligatoire pour ceux qui ont les moyens et à hauteur de minimum 2,5% comme tu l'as dit. Si la personne aisée veut donner plus d'argent c'est son droit, si elle veut donner " que " ce que la religion lui impose c'est son droit aussi.

Maintenant point de vue économique et surtout d'un point de vue général puisque c'est ça ta question, il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que la Zakat qui entre dans la caisse de l'Etat. D'autres ressources sont là ( Taxes sur la valeur ajoutée, etc.). On pourrait très bien imaginé un Etat qui " complèterait" ce qui manque si les riches ne font que ce qu'ils se doivent de faire et si cela en suffit pas pour aider les pauvres
 
D'accord, c'est ici que je voulais en venir... le musulman modeste peut subjectivement décider de moduler son paiement. Mais qu'en est-il pour le musulman aisé? S'il décide lui aussi, subjectivement de ne pas reverser plus que les 2,5% de ses revenus au bénéfice des plus pauvres, comment l'équilibre économique général (moins de pauvres) peut-il être atteint à terme si son comportement est la norme dans les strates favorisées de la société?
les états modernes imposent entre 40 et 50 % de taxes en tous genres pour faire fonctionner la société ....on est loin des 2.5 %
ensuite si on évite d’être littéraliste sur les écrits "saints " , on est peut etre pas obligé de suivre à la lettre cette zakat
 

Jelis

VIB
Point de vue Islam, la zakat est obligatoire pour ceux qui ont les moyens et à hauteur de minimum 2,5% comme tu l'as dit. Si la personne aisée veut donner plus d'argent c'est son droit, si elle veut donner " que " ce que la religion lui impose c'est son droit aussi.

Maintenant point de vue économique et surtout d'un point de vue général puisque c'est ça ta question, il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que la Zakat qui entre dans la caisse de l'Etat. D'autres ressources sont là ( Taxes sur la valeur ajoutée, etc.). On pourrait très bien imaginé un Etat qui " complèterait" ce qui manque si les riches ne font que ce qu'ils se doivent de faire et si cela en suffit pas pour aider les pauvres

les états modernes imposent entre 40 et 50 % de taxes en tous genres pour faire fonctionner la société ....on est loin des 2.5 %
ensuite si on évite d’être littéraliste sur les écrits "saints " , on est peut etre pas obligé de suivre à la lettre cette zakat

Naturellement, hors champ islamique d'autres systèmes de fiscalité définissent des conceptions de la solidarité et de l'équité parfois très différentes mais justement sur ce point: la zakat, qui est un des piliers de l'Islam, fonde économiquement la société (dans l'absolu) islamique. Pensez vous qu'en l'état, la zakat permettrait de réduire la pauvreté ou d'homogénéiser les classes sociales puisqu'elle est si peu contraignante pour les plus riches? Autrement dit, pourquoi fixer ce minima arbitraire de 2,5%?
 
La pauvreté est un problème existe aussitôt que la richesse surgit au même titre que l'ombre n'a de sens que s'il y a le concept de la lumière. Le problème de la pauvreté ainsi que celui du chomage est un problème où on ne trouve pas de solution miracle. Mon professeur d'économie et qui est prof à MIT pense qu'il n'y aura jamais de solution. Si la zakat l'était cela se saurait mais je pense qu'elle permet une certaine solidarité au sein d'une communauté.

Alors pourquoi 2,5%. Je pense que c'est au même titre que Dieu au départ avait dit à notre prophète que l'on devait faire 50 prières quotidiennes mais que notre prophète bien aimé a demandé de diminuer cela sachant que nous craquerions.

Certains savants parlent de la zakat comme étant le pilier oublié c'est d'ailleurs le titre d'un livre assez connu. Si la zakat était de 10% je pense que vraiment peu de gens le ferai :)
 
Naturellement, hors champ islamique d'autres systèmes de fiscalité définissent des conceptions de la solidarité et de l'équité parfois très différentes mais justement sur ce point: la zakat, qui est un des piliers de l'Islam, fonde économiquement la société (dans l'absolu) islamique. Pensez vous qu'en l'état, la zakat permettrait de réduire la pauvreté ou d'homogénéiser les classes sociales puisqu'elle est si peu contraignante pour les plus riches? Autrement dit, pourquoi fixer ce minima arbitraire de 2,5%?
je ne suis pas croyant mais je pense que chercher un manuel d'économie comme un code pénal dans les textes religieux ( de l'islam ou d'autres religions ) conduit toujours à faire des "bêtises"
peut etre que les croyants doivent avant tout chercher le sens et non suivre au % près ou au foulard près les livres "saints"
 

Jelis

VIB
La pauvreté est un problème existe aussitôt que la richesse surgit au même titre que l'ombre n'a de sens que s'il y a le concept de la lumière. Le problème de la pauvreté ainsi que celui du chomage est un problème où on ne trouve pas de solution miracle. Mon professeur d'économie et qui est prof à MIT pense qu'il n'y aura jamais de solution. Si la zakat l'était cela se saurait mais je pense qu'elle permet une certaine solidarité au sein d'une communauté.

Alors pourquoi 2,5%. Je pense que c'est au même titre que Dieu au départ avait dit à notre prophète que l'on devait faire 50 prières quotidiennes mais que notre prophète bien aimé a demandé de diminuer cela sachant que nous craquerions.

Certains savants parlent de la zakat comme étant le pilier oublié c'est d'ailleurs le titre d'un livre assez connu. Si la zakat était de 10% je pense que vraiment peu de gens le ferai :)

je ne suis pas croyant mais je pense que chercher un manuel d'économie comme un code pénal dans les textes religieux ( de l'islam ou d'autres religions ) conduit toujours à faire des "bêtises"
peut etre que les croyants doivent avant tout chercher le sens et non suivre au % près ou au foulard près les livres "saints"

Vous vous rejoingnez en tous les cas pour dire que la zakat est plus un principe incitatif qu'une règle fiscale efficace à l'échelle d'une société.

Je partage évidemment ce point de vue, a fortiori si le croyant est libre d'en décider le paiement en fonction de sa situation et de l'environnement économique qui est le sien.

Car j'ai tendance à penser que les musulmans aisés auraient dans une société islamique basée sur le libre-arbitre du croyant (principe coranique strict) toute la latitude pour concentrer et accumuler les richesses au détriment du plus grand nombre...

Tout ça pour montrer que toutes les réponses ne se trouvent pas dans les livres, quels qu'ils soient, et que l'Esprit musulman peut et doit innover dans toutes les disciplines.
 
J'aimerai vous soumettre une question, j'ai mon avis mais vos vues sur le sujet m'intéressent.

Pensez-vous que le système fiscal de la zakat en Islam est compatible avec l'idéal égalitaire, en économie? En effet, la zakat étant un impôt institutionnel fixe, immuable, ne pensez-vous pas que l'Islam tend à essentialiser l'indigent, le nécessiteux, comme une caution morale communautaire, sans réelles perspectives d'homogénéisation des classes sociales?

barak allah o fik et bon ftour à vous.
Le fait que zakat al-mal est payée en pourcentage fait que le riche paie plus que le moins riche. Ceci est bien un pas vers l'harmonisation des classes sociales, non?
 

Jelis

VIB
Le fait que zakat al-mal est payée en pourcentage fait que le riche paie plus que le moins riche. Ceci est bien un pas vers l'harmonisation des classes sociales, non?

Salam

Un pas peut-être, mais l'impôt progressif dans le cadre de la solidarité républicaine n'a pas d'autre prétention que celle-ci.

La question que je soulevais relève de la théologie dans le sens où c'est la place de la catégorie "pauvres" dans la morale musulmane qui est interrogée.
Le comportement du musulman (bon ou mauvais) est largement fonction, comme dans la plupart des religions, du rapport de ce dernier aux plus pauvres, nécessiteux, indigents, démunis, malades que lui.

Si la zakat a réellement pour but d'harmoniser les classes sociales (ce qui revient à annuler la conflictualité intrinsèque de leurs rapports), n'est-ce pas l'édifice même de la morale islamique qui s'en trouverait annihilée si les inégalités disparaissent au sein de la communauté des croyants?

Pour faire simple, si l'étalon de mesure de la vertu du musulman n'existe plus, corrigé par la fiscalité islamique, que reste-t-il dans la pratique des principes moraux distillés dans le Coran?
 
Salam,

J aimerai poser une question qui me turlupine, donc je réactualise ce sujet..

Voilà vu que les Impôts sont de retour , je me demandais si les Impôts pouvaient faire office de Zakat ?
 
J'aimerai vous soumettre une question, j'ai mon avis mais vos vues sur le sujet m'intéressent.

Pensez-vous que le système fiscal de la zakat en Islam est compatible avec l'idéal égalitaire, en économie? En effet, la zakat étant un impôt institutionnel fixe, immuable, ne pensez-vous pas que l'Islam tend à essentialiser l'indigent, le nécessiteux, comme une caution morale communautaire, sans réelles perspectives d'homogénéisation des classes sociales?

barak allah o fik et bon ftour à vous.
Ma réponse est claire : la Zakat n'est pas un impôt.
 
3: 77 'Inna Al-Ladhīna Yashtarūna Bi`ahdi Allāhi Wa 'Aymānihim Thamanāan Qalīlāan 'Ūlā'ika Lā Khalāqa Lahum Fī Al-'Ākhirati Wa Lā Yukallimuhumu Allāhu Wa Lā Yanžuru 'Ilayhim Yawma Al-Qiyāmati Wa Lā Yuzakkīhim Wa Lahum `Adhābun 'Alīmun

« [3:77] Ceux qui échangent le pacte conclu avec Dieu et leurs serments contre un vil prix, ceux-là n'ont aucune part dans l'Au-delà. Dieu ne leur parlera pas et ne les regardera pas, le Jour de la Résurrection, et Il ne les purifiera pas. Il y a pour eux un châtiment douloureux. »

allah nous dit bien qu’il vas pas les purifier et non pas donner de l’argent
 

Takamine

"L'Enfer ...c'est moi .. :
nan pâs dans l ignorance .. dans le calcul savant . .
comment rendre réduire un etre humain en marchandise .. voila a quoi sert cette alchimie .. transformer les humains en marchandises ..
 
nan pâs dans l ignorance .. dans le calcul savant . .
comment rendre réduire un etre humain en marchandise .. voila a quoi sert cette alchimie .. transformer les humains en marchandises ..
Tu as raison missara
Y a deux missara a ce que je vois comme
Dans fantomas qui est la vrais de la fause
Faut appeler commissaire juve
 
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