« zone interdite » : « la journaliste voulait des barbus, des djellabas »

Dimanche, le magazine « Zone Interdite » (M6) a consacré une émission aux cités HLM. Un mini-tour de France intitulé « Quartiers sensibles : le vrai visage des nouveaux ghettos », qui parle, pêle-mêle, de communautarisme musulman, de deal et d’ados à la dérive (à revoir en replay sur le site de M6).

De nombreux internautes ont réagi sur les réseaux sociaux, prenant la chaîne à partie, coupable, selon eux, d’alimenter la parano collective, voire le racisme.

Quelques heures après la diffusion du sujet – qui juxtapose le travail de deux boîtes de production –, les Jeunes communistes de Bobigny-Drancy (Seine-Saint-Denis) ont annoncé, via un communiqué, leur intention de porter plainte contre M6 pour diffamation. En cause, notamment, les passages tournés à Bobigny, qu’ils assimilent à de « la propagande racoleuse, mensongère et réactionnaire ». Deniz Kiraz, l’un des militants à l’origine de l’initiative, explique :

« A un moment, le journaliste pose une question totalement scandaleuse à une maman (30 ans, cinq enfants, de quatre pères différents, au chômage) : “Tu n’as jamais pensé à prendre la pilule ?” Peut-on appeler ça du journalisme ? »

Mercredi soir, nous avons reçu l’appel de Matthias Quiviger, qui a joué lesfixeurs à Evreux (Eure) pour les besoins de l’émission. Il assure qu’il déposera plainte aussi. Et raconte :

« Une boîte de production [Giraf Prod, ndlr] qui voulait soi-disant réaliser un reportage positif sur la banlieue, loin des clichés sur les islamistes et les dealers, m’a approché. Je l’ai aidée mais à la fin du tournage, elle a trouvé qu’il fallait pimenter, parce que ça ne fonctionnait pas. Ça manquait de “religion” et de “deal”. Elle a alors décidé de tourner d’autres séquences... »

« Elle voulait des barbus, des djellabas... »
Le long format de « Zone Interdite » n’est pas le plus stigmatisant qui soit dans l’histoire médiatique de la banlieue, ni même le plus sombre. Néanmoins, il est bordélique. Trop de problématiques différentes et sensibles (identité, trafic, monoparentalité) s’y entrechoquent, sans subtilité, ni réelle mise en perspective.

La chaîne assume. L’angle était le ghetto, l’objectif, de rapporter une réalité, et le politiquement correct à bannir :

« C’était brut de décoffrage, avec une volonté d’éviter les partis pris. C’est ce que l’on a fait. »

Et justifie, en arguant qu’il y a toujours une minorité de déçus après un tournage, de surcroît sur une thématique aussi complexe :

« Nous n’avons pas trahi la parole des personnes qui ont participé à ce reportage et nous n’avons rien inventé. D’ailleurs, elles nous ont remerciés pour ça. »

Trois semaines avant la diffusion de l’émission, Matthias Quiviger affirme avoir présenté des témoins à Géraldine Levasseur, une cadre de Giraf Prod qui a bossé sur Evreux et son quartier sensible de La Madeleine. Sur le tournage, elle aurait pété un câble :

« J’essayais de lui ramener des personnes qui ont réussi ou qui galèrent, mais qui s’en sortent quand même. Ça ne lui allait pas. En réalité, elle voulait des barbus, des djellabas, des musulmans qui font la prière, des dealers... Ça s’est très mal passé avec elle.

Elle avait menti sur ses intentions. Je me souviens qu’elle est rentrée dans un immeuble et qu’elle a demandé aux habitants de tous se mettre par la fenêtre pour que ça fasse “cage à poules” et “ghetto”. »

Il poursuit :

« Après les témoignages qu’elle a recueillis quand j’étais avec elle, elle n’était pas satisfaite. Elle y est retournée, seule. Elle a donné environ 250 euros à des jeunes pour qu’ils la laissent filmer des points de deals et qu’ils répondent à ses questions très orientées. »

Faire un joli plan comme dans la pub Egoïste
Giraf Prod dément et pointe du doigt « un fixeur aigri », qui n’a pas assuré sur le terrain. Qui a touché « beaucoup d’argent » – 2 500 euros – pour « un boulot qu’il n’a pas fait » :

« Il devait nous présenter trois familles [qui correspondent à l’angle du reportage Ndlr], mais n’a jamais réussi à le faire. L’accord de départ, c’était de réaliser un reportage objectif sur les ghettos de la République. Lui voulait orienter ça vers quelque chose d’angélique. Mais il n’est pas réalisateur [...].

Karim Ouaffi et Karim Maatem, les deux réalisateurs du reportage, connaissent très bien la problématique. Ils sont d’ailleurs tous les deux issus des cités. »

Géraldine Levasseur était là pour prêter main forte à l’équipe. Elle réfute les accusations à son encontre, ainsi que le vocabulaire que Matthias Quiviger lui prête. Donne d’autres versions des faits :

« Je n’ai jamais parlé de “cage à poules” [...]. Je suis réalisatrice, j’aime les belles images. Effectivement, je me suis présentée aux personnes de cet immeuble après avoir sympathisé avec des jeunes filles.

Je voulais faire un joli plan, comme dans “Egoïste” [la pub de Chanel, ndlr]. Vous savez pourquoi je n’ai pas gardé cette séquence ? Parce que justement, ça faisait trop “ghetto”. »

Elle ne se voyait pas se voiler la face en éludant l’économie souterraine qui, selon elle, fait partie intégrante de la vie du quartier. « Et encore, on n’a pas tout montré. » La journaliste, qui met en avant son expérience des terrains difficiles, ne comprend pas l’histoire de la prime versée aux dealers :

« Je ne les ai jamais payés pour qu’ils me parlent. Jamais. Je leur ai simplement donné un peu d’argent pour qu’ils achètent des gâteaux et des bonbons aux enfants du quartier qui étaient autour de nous.

D’ailleurs, j’ai même gardé contact avec l’un de ces jeunes qui tiennent le mur [...] Je lui ai proposé un travail d’enquêteur pour un sujet. Malheureusement, il n’est jamais venu. »

« Si elle avait été blanche, j’aurais fait pareil »
Dimanche, « Zone Interdite » a décidé de juxtaposer deux travaux, sans préciser qu’ils traitaient de problématiques distinctes. L’un sur le communautarisme musulman et le trafic de drogues (celui de Giraf Prod), l’autre sur les mères seules qui galèrent à élever leurs enfants dans les cités difficiles (Yemaya Productions).

Pour faire le lien entre les deux, il y a eu cette longue introduction de Wendy Bouchard, la présentatrice. Extrait (étrange et simpliste) :

« Si certains habitants jouent la carte de l’intégration, d’autres s’enferment au contraire dans leur communauté ethnique ou religieuse. Dans ces ghettos, une constante apparaît : l’absence des pères. Sans modèle, sans autorité, certains jeunes dérivent, et parfois jusqu’au pire. »

Les séquences coupées auraient pu permettre de contextualiser certaines situations, les voix off éviter quelques gros poncifs.

Olivier Ponthus, rédacteur en chef de Yemaya (une boîte de production), a réalisé le second sujet. Il est allé à la rencontre de mères en France, dont deux à Bobigny.


source : « Zone Interdite » : « La journaliste voulait des barbus, des djellabas » - Rue89 - L'Obs
 
Dimanche, le magazine « Zone Interdite » (M6) a consacré une émission aux cités HLM. Un mini-tour de France intitulé « Quartiers sensibles : le vrai visage des nouveaux ghettos », qui parle, pêle-mêle, de communautarisme musulman, de deal et d’ados à la dérive (à revoir en replay sur le site de M6).
e mais à la fin du tournage, elle a trouvé qu’il fallait pimenter, parce que ça ne fonctionnai

source : « Zone Interdite » : « La journaliste voulait des barbus, des djellabas » - Rue89 - L'Obs

La méthodologie est toujours la même pour comprendre les objectifs politique sociaux et culturels d'une chaine TV, il faut d'abord chercher à qui elle appartient. Dans le cas du groupe m6, c'est Bertelsmann - Wikipedia, the free encyclopedia
Ce groupe est très hostile à l'islam et aux musulmans, il n'est pas xénophobe, il est plutôt pro immigration, si tu veux, il aime les étrangers ou enfants d'étrangers mais sans leurs islam, ce qui est compréhensible vu leurs intérêts.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Malheureusement j'en ai connu plusieurs qui lors de la naturalisation française ont changé le prénom par le nom de famille par contre...

"Pierre pour Bokar mais t'as toujours une tronche de noir ça change rien...t'as galéré 30 ans en France et tu en as pris plein la gue.ule que ce soit à Renault ou dans la rue..." c'est ça qu'il faut leur dire...un électro choc pour leur dire que renier ce que l'on est ça sert à rien...

J'ai eu pitié de ces gens que j'ai croisé...ils ont voulu ressembler à un blanc, un bon citoyen français en effaçant prénom, culture, religion pour leur plaire et ils ont été considéré comme de la mer.de si souvent...

Adam joly :claque:
t'as un prénom et nom français mais une tronche d'arabe mohim ça change rien pour toi..
Bah bravo morray
 
Malheureusement j'en ai connu plusieurs qui lors de la naturalisation française ont changé le prénom par le nom de famille par contre...

"Pierre pour Bokar mais t'as toujours une tronche de noir ça change rien...t'as galéré 30 ans en France et tu en as pris plein la gue.ule que ce soit à Renault ou dans la rue..." c'est ça qu'il faut leur dire...un électro choc pour leur dire que renier ce que l'on est ça sert à rien...

J'ai eu pitié de ces gens que j'ai croisé...ils ont voulu ressembler à un blanc, un bon citoyen français en effaçant prénom, culture, religion pour leur plaire et ils ont été considéré comme de la mer.de si souvent...

Ben certains craquent surtout si ces des gens tranquils , ils ont peur d'etre pris pour des voyou , dealer etc...
et donc renie leurs origines

T'en as d'autres , c'est l'inverse , expose leurs orgines par des burkka , djellaba et qamis

bref c'est l'apparteid lool
 
Dimanche, le magazine « Zone Interdite » (M6) a consacré une émission aux cités HLM. Un mini-tour de France intitulé « Quartiers sensibles : le vrai visage des nouveaux ghettos », qui parle, pêle-mêle, de communautarisme musulman, de deal et d’ados à la dérive (à revoir en replay sur le site de M6).

De nombreux internautes ont réagi sur les réseaux sociaux, prenant la chaîne à partie, coupable, selon eux, d’alimenter la parano collective, voire le racisme.

Quelques heures après la diffusion du sujet – qui juxtapose le travail de deux boîtes de production –, les Jeunes communistes de Bobigny-Drancy (Seine-Saint-Denis) ont annoncé, via un communiqué, leur intention de porter plainte contre M6 pour diffamation. En cause, notamment, les passages tournés à Bobigny, qu’ils assimilent à de « la propagande racoleuse, mensongère et réactionnaire ». Deniz Kiraz, l’un des militants à l’origine de l’initiative, explique :

« A un moment, le journaliste pose une question totalement scandaleuse à une maman (30 ans, cinq enfants, de quatre pères différents, au chômage) : “Tu n’as jamais pensé à prendre la pilule ?” Peut-on appeler ça du journalisme ? »

Mercredi soir, nous avons reçu l’appel de Matthias Quiviger, qui a joué lesfixeurs à Evreux (Eure) pour les besoins de l’émission. Il assure qu’il déposera plainte aussi. Et raconte :

« Une boîte de production [Giraf Prod, ndlr] qui voulait soi-disant réaliser un reportage positif sur la banlieue, loin des clichés sur les islamistes et les dealers, m’a approché. Je l’ai aidée mais à la fin du tournage, elle a trouvé qu’il fallait pimenter, parce que ça ne fonctionnait pas. Ça manquait de “religion” et de “deal”. Elle a alors décidé de tourner d’autres séquences... »

« Elle voulait des barbus, des djellabas... »
Le long format de « Zone Interdite » n’est pas le plus stigmatisant qui soit dans l’histoire médiatique de la banlieue, ni même le plus sombre. Néanmoins, il est bordélique. Trop de problématiques différentes et sensibles (identité, trafic, monoparentalité) s’y entrechoquent, sans subtilité, ni réelle mise en perspective.

La chaîne assume. L’angle était le ghetto, l’objectif, de rapporter une réalité, et le politiquement correct à bannir :

« C’était brut de décoffrage, avec une volonté d’éviter les partis pris. C’est ce que l’on a fait. »

Et justifie, en arguant qu’il y a toujours une minorité de déçus après un tournage, de surcroît sur une thématique aussi complexe :

« Nous n’avons pas trahi la parole des personnes qui ont participé à ce reportage et nous n’avons rien inventé. D’ailleurs, elles nous ont remerciés pour ça. »

Trois semaines avant la diffusion de l’émission, Matthias Quiviger affirme avoir présenté des témoins à Géraldine Levasseur, une cadre de Giraf Prod qui a bossé sur Evreux et son quartier sensible de La Madeleine. Sur le tournage, elle aurait pété un câble :

« J’essayais de lui ramener des personnes qui ont réussi ou qui galèrent, mais qui s’en sortent quand même. Ça ne lui allait pas. En réalité, elle voulait des barbus, des djellabas, des musulmans qui font la prière, des dealers... Ça s’est très mal passé avec elle.

Elle avait menti sur ses intentions. Je me souviens qu’elle est rentrée dans un immeuble et qu’elle a demandé aux habitants de tous se mettre par la fenêtre pour que ça fasse “cage à poules” et “ghetto”. »

Il poursuit :

« Après les témoignages qu’elle a recueillis quand j’étais avec elle, elle n’était pas satisfaite. Elle y est retournée, seule. Elle a donné environ 250 euros à des jeunes pour qu’ils la laissent filmer des points de deals et qu’ils répondent à ses questions très orientées. »

Faire un joli plan comme dans la pub Egoïste
Giraf Prod dément et pointe du doigt « un fixeur aigri », qui n’a pas assuré sur le terrain. Qui a touché « beaucoup d’argent » – 2 500 euros – pour « un boulot qu’il n’a pas fait » :

« Il devait nous présenter trois familles [qui correspondent à l’angle du reportage Ndlr], mais n’a jamais réussi à le faire. L’accord de départ, c’était de réaliser un reportage objectif sur les ghettos de la République. Lui voulait orienter ça vers quelque chose d’angélique. Mais il n’est pas réalisateur [...].

Karim Ouaffi et Karim Maatem, les deux réalisateurs du reportage, connaissent très bien la problématique. Ils sont d’ailleurs tous les deux issus des cités. »

Géraldine Levasseur était là pour prêter main forte à l’équipe. Elle réfute les accusations à son encontre, ainsi que le vocabulaire que Matthias Quiviger lui prête. Donne d’autres versions des faits :

« Je n’ai jamais parlé de “cage à poules” [...]. Je suis réalisatrice, j’aime les belles images. Effectivement, je me suis présentée aux personnes de cet immeuble après avoir sympathisé avec des jeunes filles.

Je voulais faire un joli plan, comme dans “Egoïste” [la pub de Chanel, ndlr]. Vous savez pourquoi je n’ai pas gardé cette séquence ? Parce que justement, ça faisait trop “ghetto”. »

Elle ne se voyait pas se voiler la face en éludant l’économie souterraine qui, selon elle, fait partie intégrante de la vie du quartier. « Et encore, on n’a pas tout montré. » La journaliste, qui met en avant son expérience des terrains difficiles, ne comprend pas l’histoire de la prime versée aux dealers :

« Je ne les ai jamais payés pour qu’ils me parlent. Jamais. Je leur ai simplement donné un peu d’argent pour qu’ils achètent des gâteaux et des bonbons aux enfants du quartier qui étaient autour de nous.

D’ailleurs, j’ai même gardé contact avec l’un de ces jeunes qui tiennent le mur [...] Je lui ai proposé un travail d’enquêteur pour un sujet. Malheureusement, il n’est jamais venu. »

« Si elle avait été blanche, j’aurais fait pareil »
Dimanche, « Zone Interdite » a décidé de juxtaposer deux travaux, sans préciser qu’ils traitaient de problématiques distinctes. L’un sur le communautarisme musulman et le trafic de drogues (celui de Giraf Prod), l’autre sur les mères seules qui galèrent à élever leurs enfants dans les cités difficiles (Yemaya Productions).

Pour faire le lien entre les deux, il y a eu cette longue introduction de Wendy Bouchard, la présentatrice. Extrait (étrange et simpliste) :

« Si certains habitants jouent la carte de l’intégration, d’autres s’enferment au contraire dans leur communauté ethnique ou religieuse. Dans ces ghettos, une constante apparaît : l’absence des pères. Sans modèle, sans autorité, certains jeunes dérivent, et parfois jusqu’au pire. »

Les séquences coupées auraient pu permettre de contextualiser certaines situations, les voix off éviter quelques gros poncifs.

Olivier Ponthus, rédacteur en chef de Yemaya (une boîte de production), a réalisé le second sujet. Il est allé à la rencontre de mères en France, dont deux à Bobigny.


source : « Zone Interdite » : « La journaliste voulait des barbus, des djellabas » - Rue89 - L'Obs


Pour 250 euro , le gérant a laisser filmer le point de deal ? il doit vraiment mal tourné leur four enfin leur micro-onde lool

Sinon , j'ai pas vue le reportage , sa parle de quoi ?
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
je te parle d'immigrés qui sont venus y'a plus de 4 décennies en France perso...

pas de burka en France encore une fois! vous ne savez pas ce qu'est une burka ou quoi? vous faut un dessin? :rolleyes:

la djellabah comme le kamis ou l'abaya pour homme rien de nouveau...je me demande ou vivaient les français tout ce temps ...y'a rien de nouveau y'a juste plus de monde....



Ben certains craquent surtout si ces des gens tranquils , ils ont peur d'etre pris pour des voyou , dealer etc...
et donc renie leurs origines

T'en as d'autres , c'est l'inverse , expose leurs orgines par des burkka , djellaba et qamis

bref c'est l'apparteid lool
 
je te parle d'immigrés qui sont venus y'a plus de 4 décennies en France perso...

pas de burka en France encore une fois! vous ne savez pas ce qu'est une burka ou quoi? vous faut un dessin?

la djellabah comme le kamis ou l'abaya pour homme rien de nouveau...je me demande ou vivaient les français tout ce temps ...y'a rien de nouveau y'a juste plus de monde....

Faut etre malin et se fondre dans la masse , le but ce n'est pas de s'attirer les yeux , mais de vivre bien

quand tu met une abaya tu te crames et crames les autres , tout en sachant que le climat est tendu , parsque c'est la crise ;)

et si t'en as pas assez dans la jugeote , ferme la , sa sert a rien de vouloir narguer le reste de la population

c'est comme les flics au quartier si tu leurs parles mal ils vont se rappeler de toi et le jour ou tu sera chargé ben il vont te controler lol

donc la population que te cites doit également prendre ses responsabilités et évité de participer a des émissions qui vont les desceendre
 

Ruh75

VIB
Dimanche, le magazine « Zone Interdite » (M6) a consacré une émission aux cités HLM. Un mini-tour de France intitulé « Quartiers sensibles : le vrai visage des nouveaux ghettos », qui parle, pêle-mêle, de communautarisme musulman, de deal et d’ados à la dérive (à revoir en replay sur le site de M6).

De nombreux internautes ont réagi sur les réseaux sociaux, prenant la chaîne à partie, coupable, selon eux, d’alimenter la parano collective, voire le racisme.

Quelques heures après la diffusion du sujet – qui juxtapose le travail de deux boîtes de production –, les Jeunes communistes de Bobigny-Drancy (Seine-Saint-Denis) ont annoncé, via un communiqué, leur intention de porter plainte contre M6 pour diffamation. En cause, notamment, les passages tournés à Bobigny, qu’ils assimilent à de « la propagande racoleuse, mensongère et réactionnaire ». Deniz Kiraz, l’un des militants à l’origine de l’initiative, explique :

« A un moment, le journaliste pose une question totalement scandaleuse à une maman (30 ans, cinq enfants, de quatre pères différents, au chômage) : “Tu n’as jamais pensé à prendre la pilule ?” Peut-on appeler ça du journalisme ? »

Mercredi soir, nous avons reçu l’appel de Matthias Quiviger, qui a joué lesfixeurs à Evreux (Eure) pour les besoins de l’émission. Il assure qu’il déposera plainte aussi. Et raconte :

« Une boîte de production [Giraf Prod, ndlr] qui voulait soi-disant réaliser un reportage positif sur la banlieue, loin des clichés sur les islamistes et les dealers, m’a approché. Je l’ai aidée mais à la fin du tournage, elle a trouvé qu’il fallait pimenter, parce que ça ne fonctionnait pas. Ça manquait de “religion” et de “deal”. Elle a alors décidé de tourner d’autres séquences... »

« Elle voulait des barbus, des djellabas... »
Le long format de « Zone Interdite » n’est pas le plus stigmatisant qui soit dans l’histoire médiatique de la banlieue, ni même le plus sombre. Néanmoins, il est bordélique. Trop de problématiques différentes et sensibles (identité, trafic, monoparentalité) s’y entrechoquent, sans subtilité, ni réelle mise en perspective.

La chaîne assume. L’angle était le ghetto, l’objectif, de rapporter une réalité, et le politiquement correct à bannir :

« C’était brut de décoffrage, avec une volonté d’éviter les partis pris. C’est ce que l’on a fait. »

Et justifie, en arguant qu’il y a toujours une minorité de déçus après un tournage, de surcroît sur une thématique aussi complexe :

« Nous n’avons pas trahi la parole des personnes qui ont participé à ce reportage et nous n’avons rien inventé. D’ailleurs, elles nous ont remerciés pour ça. »

Trois semaines avant la diffusion de l’émission, Matthias Quiviger affirme avoir présenté des témoins à Géraldine Levasseur, une cadre de Giraf Prod qui a bossé sur Evreux et son quartier sensible de La Madeleine. Sur le tournage, elle aurait pété un câble :

« J’essayais de lui ramener des personnes qui ont réussi ou qui galèrent, mais qui s’en sortent quand même. Ça ne lui allait pas. En réalité, elle voulait des barbus, des djellabas, des musulmans qui font la prière, des dealers... Ça s’est très mal passé avec elle.

Elle avait menti sur ses intentions. Je me souviens qu’elle est rentrée dans un immeuble et qu’elle a demandé aux habitants de tous se mettre par la fenêtre pour que ça fasse “cage à poules” et “ghetto”. »

Il poursuit :

« Après les témoignages qu’elle a recueillis quand j’étais avec elle, elle n’était pas satisfaite. Elle y est retournée, seule. Elle a donné environ 250 euros à des jeunes pour qu’ils la laissent filmer des points de deals et qu’ils répondent à ses questions très orientées. »

Faire un joli plan comme dans la pub Egoïste
Giraf Prod dément et pointe du doigt « un fixeur aigri », qui n’a pas assuré sur le terrain. Qui a touché « beaucoup d’argent » – 2 500 euros – pour « un boulot qu’il n’a pas fait » :

« Il devait nous présenter trois familles [qui correspondent à l’angle du reportage Ndlr], mais n’a jamais réussi à le faire. L’accord de départ, c’était de réaliser un reportage objectif sur les ghettos de la République. Lui voulait orienter ça vers quelque chose d’angélique. Mais il n’est pas réalisateur [...].

Karim Ouaffi et Karim Maatem, les deux réalisateurs du reportage, connaissent très bien la problématique. Ils sont d’ailleurs tous les deux issus des cités. »

Géraldine Levasseur était là pour prêter main forte à l’équipe. Elle réfute les accusations à son encontre, ainsi que le vocabulaire que Matthias Quiviger lui prête. Donne d’autres versions des faits :

« Je n’ai jamais parlé de “cage à poules” [...]. Je suis réalisatrice, j’aime les belles images. Effectivement, je me suis présentée aux personnes de cet immeuble après avoir sympathisé avec des jeunes filles.

Je voulais faire un joli plan, comme dans “Egoïste” [la pub de Chanel, ndlr]. Vous savez pourquoi je n’ai pas gardé cette séquence ? Parce que justement, ça faisait trop “ghetto”. »

Elle ne se voyait pas se voiler la face en éludant l’économie souterraine qui, selon elle, fait partie intégrante de la vie du quartier. « Et encore, on n’a pas tout montré. » La journaliste, qui met en avant son expérience des terrains difficiles, ne comprend pas l’histoire de la prime versée aux dealers :

« Je ne les ai jamais payés pour qu’ils me parlent. Jamais. Je leur ai simplement donné un peu d’argent pour qu’ils achètent des gâteaux et des bonbons aux enfants du quartier qui étaient autour de nous.

D’ailleurs, j’ai même gardé contact avec l’un de ces jeunes qui tiennent le mur [...] Je lui ai proposé un travail d’enquêteur pour un sujet. Malheureusement, il n’est jamais venu. »

« Si elle avait été blanche, j’aurais fait pareil »
Dimanche, « Zone Interdite » a décidé de juxtaposer deux travaux, sans préciser qu’ils traitaient de problématiques distinctes. L’un sur le communautarisme musulman et le trafic de drogues (celui de Giraf Prod), l’autre sur les mères seules qui galèrent à élever leurs enfants dans les cités difficiles (Yemaya Productions).

Pour faire le lien entre les deux, il y a eu cette longue introduction de Wendy Bouchard, la présentatrice. Extrait (étrange et simpliste) :

« Si certains habitants jouent la carte de l’intégration, d’autres s’enferment au contraire dans leur communauté ethnique ou religieuse. Dans ces ghettos, une constante apparaît : l’absence des pères. Sans modèle, sans autorité, certains jeunes dérivent, et parfois jusqu’au pire. »

Les séquences coupées auraient pu permettre de contextualiser certaines situations, les voix off éviter quelques gros poncifs.

Olivier Ponthus, rédacteur en chef de Yemaya (une boîte de production), a réalisé le second sujet. Il est allé à la rencontre de mères en France, dont deux à Bobigny.


source : « Zone Interdite » : « La journaliste voulait des barbus, des djellabas » - Rue89 - L'Obs
Salam alaykoum,

Je n'ai pas vu le reportage car ce genre de film ne m'intéresse pas, par contre c'est une bonne chose d'aborder le sujet des banlieux par le prisme de l'absence du père.
Je pense que ce phénomène est pour beaucoup dans l'explication de ces jeunes violents et ces adolescents roi qui sont encore dehors à 21h.
D'ailleurs dans "absence du père", je ne mets pas seulement les familles ou le père n'est plus là physiquement mais également les familles ou très tôt les enfants prennent le pouvoir car le père ne maîtrise pas le paradigme Français.

J'ai beaucoup côtoyer des gens qui ont grandis en banlieu et j'ai toujours été surpris par le fait que dans ces quartiers ce sont les jeunes qui "dominent"et sont des personnages (figure) du quartiers là ou ailleurs c'est toujours les hommes entre 30 et 50 ans.
Je crois que le problème de ces quartiers c'est que ce sont les "enfants" qui dominent et ce même dans les trafics, c'est comme si ils avaient étaient abandonnée entre enfant.

Pour ce qui est des voiles, et barbes c'est une réalité qu'il est étrange de contesté. Mais là ou effectivement il y a malhonneteté intellectuel c'est quand on veut mélanger islam et délit.On peut pas dire que la banlieu est à la fois islamisée et nid de vice, il faut choisir, elle ne peut pas être accusée de tout en même temps
 

Drianke

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Contributeur
Quant tu mets un short ou une mini jupe ras la touffe tu ne te fonds pas dans la masse hein sinon y'aurait pas des claques dans la tronche qui se baladeraient ou des insultes ou du harcèlement on est en plein dans le sujet d'ailleurs...

Faut arrêter de nous faire ch-ier avec les vêtements ou la barbe y'a rien de nouveau ou vous habitez pas en Fronce!!!

Faut etre malin et se fondre dans la masse , le but ce n'est pas de s'attirer les yeux , mais de vivre bien

quand tu met une abaya tu te crames et crames les autres , tout en sachant que le climat est tendu , parsque c'est la crise ;)

et si t'en as pas assez dans la jugeote , ferme la , sa sert a rien de vouloir narguer le reste de la population

c'est comme les flics au quartier si tu leurs parles mal ils vont se rappeler de toi et le jour ou tu sera chargé ben il vont te controler lol

donc la population que te cites doit également prendre ses responsabilités et évité de participer a des émissions qui vont les desceendre
 
Quant tu mets un short ou une mini jupe ras la touffe tu ne te fonds pas dans la masse hein sinon y'aurait pas des claques dans la tronche qui se baladeraient ou des insultes ou du harcèlement on est en plein dans le sujet d'ailleurs...

Faut arrêter de nous faire ch-ier avec les vêtements ou la barbe y'a rien de nouveau ou vous habitez pas en Fronce!!!

tu ne vois les choses comme moi , par exemple

Récupérer les sms [Résolu]

sur se site , une femme demande comment faire pour récupérer les msg effacés sur le tel portable de son mari

Bonjours a tous je me pose une question : comment je pourrais faire pour récupérer les sms du télephone portable de mon mari ?
si vous le savez merci de le dire

Pour moi , c'est une technique éfféctué par les keufs qui lorsqu'il attrape les dealeurs au portable dans l'immeuble avant la transaction , font pour remonter les messages des clients lool

solution qu'on a trouvé => réceptionné les coups de fil des clients sur le telephone cramé qu'on donne au client et envoyé un petit en bécane avec un telephone vierge , et communiquer avec le petit avec un troisiéme telephone lool

voila comment casse une procédure mdr

suffit d'avoir un cerveau pour les condés qui me lisent je leur passe le salem lool
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Pourquoi tu me parles de kssos qui ont des soucis de fesses et que tu amènes ça sur ce sujet? :defonce:

tu ne vois les choses comme moi , par exemple

Récupérer les sms [Résolu]

sur se site , une femme demande comment faire pour récupérer les msg effacés sur le tel portable de son mari

Bonjours a tous je me pose une question : comment je pourrais faire pour récupérer les sms du télephone portable de mon mari ?
si vous le savez merci de le dire

Pour moi , c'est une technique éfféctué par les keufs qui lorsqu'il attrape les dealeurs au portable dans l'immeuble avant la transaction , font pour remonter les messages des clients lool

:D

@Drianke a chaque fois qu'elle me lis elle doit pété un plomb lool
 
M6 a défrayé la chronique avec l'histoire des faux clowns payé par la prod durant cette mini -psychose des clowns agresseurs

Sincèrement la télé je l'ai éteinte depuis 2001
 
Pourquoi tu me parles de kssos qui ont des soucis de fesses et que tu amènes ça sur ce sujet? :defonce:



:D

Pour t'expliquer la profondeur de la vision des choses , ne t'arrette pas a tes pieds va plus loin ,

Pensais qu'on peut combattre le mode de penser de la société par la force c'est ne pas etre conscient de la force de la société et de sa propre faiblesse.

Je parle des kssos parsque le sujet parle de kssos , et comme j'en suis un , j'en ai marre de me faire passer pour une personne stupide , or , de nos jours une personne qui fais de l'argent et cela de n'importe qu'elle façon , c'est tout sauf quelqu'un de stupide et les cités sont remplis de gens intélligent , y a pas que des anes , ta aussi des cerveaux , et ce n'est pas que "ceux qui ont fais de brillante étude " ta aussi des kssos
 
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