10 sacs-poubelle de donuts devant un magasin: "Si la personne qui le mange est malade, on nous reprochera autre chose", dit la gérante

madalena

Contributeur
Contributeur
salam

Une photo circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours: 10 sacs-poubelle, dont plusieurs remplis de donuts, devant une boutique. Des photos prises par l'association Clean Walker, qui lutte contre les déchets et le gaspillage alimentaire. "C'est tombé sur cette boutique, mais ça aurait pu tomber sur des centaines d'autres, qui gaspillent des tonnes de nourriture à la fin de leurs services", selon Maël Gerday, responsable de l'association. Cette nourriture, "ils auraient pu la donner à des associations ou via des filières prévues à cet effet".

La gérante s'explique


Mais ça n'est pas si simple, selon la gérante de l'établissement. "On respecte les normes. Ce qui est bon, forcément, on le donne. Ce qui n'est plus bon, je ne peux pas me permettre de le donner", nous a expliqué Sara Barcellona.


Car même pour les dons alimentaires, des règles existent, surtout pour des produits comme les donuts. "Quand il fait très chaud, c'est 24 heures: le soir, on doit jeter le donut. Sinon, c'est 48 heures. Mais je ne peux pas donner un donut de plus de 48 heures". Pourquoi ? "Si on a un contrôle, ou si la personne qui le mange est malade, ce sera encore autre chose, on nous reprochera autre chose".


Que dit l'AFSCA ?


Les règles de l'AFSCA, l'agence fédérale pour la sécurité de la chaine alimentaire, sont claires: chaque établissement est responsable de ses invendus. "Finalement, lui seul connait ses ingrédients, ses produits, ses méthodes de fabrication et de conservation", explique Stéphanie Maquoi, porte-parole. Face à des invendus, un gérant à deux possibilités: "Soit le produit est insalubre et représente un risque pour le consommateur. Dans ce cas-là, on ne peut ni le vendre, ni le donner. Maintenant, si le produit est invendable car il a perdu en qualité olfactive ou gustative, mais s'il reste sûr pour le consommateur, l'AFSCA ne voit aucun inconvénient à ce que l'établissement organise le don de ce produit".


La gérante reconnait qu'elle a commandé trop de produits sur le période où elle a dû en jeter autant. Elle vient de s'engager à collaborer avec une association caritative pour qu'elle reprenne les invendus du jour.

 

Pièces jointes

  • 12461519_300x0.jpg
    12461519_300x0.jpg
    9.7 KB · Affichages: 2

minervie

أَسْتَغْفِرُ اللهَ الذِي لا إِلَهَ إِلاَّ هُوَ
VIB
C'est le syteme qui est pourri , je crois pas que ce soit les gerants qui sont des monstres qui preferenet jeter que donner
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
C'est le syteme qui est pourri , je crois pas que ce soit les gerants qui sont des monstres qui preferenet jeter que donner
Ça dépend donner à qui. Donner à des gens qui n’ont pas de moyens, oui, donner à des opportunistes, non (leur vendre, oui), sinon ils risque d’en faire une habitude, là est le risque. Mais donner des donuts à des gens qui n’ont pas de moyens, ça va vouloir dire que ce sera donuts à tous les repas pendant deux semaines ? Mieux vaut encore des petits poids aux oignons. À moins que ce ne soit donné à une organisation qui répartira et les placera en dessert, là oui.

Mais surtout, je crois qu’il y a eu un accident avec les prévisions de vente et que ça ne doit pas arriver souvent. C’est plutôt le flux tendu qui est la règle, c’est à dire l’opposé. C’est déjà difficile pour les petites enseignes, ça m’étonnerait qu’ils se moquent de jeter. Puis les sacs étant le trottoir, n’importe qui peut les prendre.

Bref, il ne faut pas s’exciter sur cette image plus qu’il ne le faut. Elle ne représente pas un phénomène, excepté pour les grandes surfaces, et là, c’est apparemment une petite boutique.
 
Dernière édition:
Haut