166 personnalités marocaines ont signé un manifesté

Moadx

FREE SYRIA
VIB
La pression continue malgré l’annonce de réformes politiques. Après la marche du 20 mars organisée par le Mouvement du 20 février, c’est autour de personnalités marocaines de diverses sensibilités politiques de se distinguer. Elles viennent de lancer un appel pour exiger des réformes politiques profondes et pousser la Commission consultative à ne pas se contenter de « réformes superficielles ».
Les signataires du manifeste exige la dissolution du Parlement

Un soutien de taille vient d'être formulé aux revendications du mouvement du 20 février au Maroc. Un manifeste a été publié, rassemblant les signatures de plus de 150 personnalités marocaines de tous bords, pour exiger que « des réformes politiques urgentes » soient entamées dans le royaume,

Gouvernement de coalition nationale

Des réformes qui doivent se traduire d’emblée par la chute de l’actuel équipe gouvernementale et du parlement, pour la « formation d’un gouvernement de coalition nationale ». « Le respect du droit à la manifestation », la « fin de l’impunité » et « la séparation du pouvoir et du monde des affaires » figurent également parmi leurs exigences.

En ce qui concerne la réforme constitutionnelle, Saad Eddine El Othmani, du (PJD) Parti de la Justice et Développement, qui figure parmi ces personnalités, confie que l’objectif « est de pousser la Commission consultative sur la constitution à aller jusqu’au bout et de ne pas se contenter de réformes superficielles ». Pour le prédécesseur d’Abdelilah Benkirane à la tête du PJD il faut une « nouvelle constitution qui renforce le gouvernement et le parlement », tout en ajoutant que la constitution à elle seule « ne résout pas les problèmes politiques ». D’où l’appel lancé aux partis à aller « courageusement vers ces réformes politiques ».

Union sacrée

Le manifeste lancé ce jeudi (31 mars) à Rabat, a pour le moment été appuyé par 166 signatures de personnalités de tout bord. Parmi elles, des hommes politiques de gauche (Mohamed Sasi) et du parti islamique PJD (dont El Othmani), du monde du journalisme (Aboubakr Jamaï), des industriels et hommes d’affaires (Miloud Chaâbi, Azzedine Akesbi) ou encore de l’écrivain Abdelatif Laabi, ainsi que de l’avocat Khalid Séfiani.

Appuyer le Mouvement des jeunes

Comment ces signataires se positionnent-ils par rapport aux jeunes du 20 février ? Sur ce point, Saâd Eddine El Othmani assure qu’ils sont « en parallèle » avec le mouvement des jeunes. Autrement dit, ils viennent le renforcer pour appuyer les revendications de réformes au Maroc. El Othmani précise toutefois que le manifesté lancé hier n’est pas un « programme politique ».
 
Haut