La Fédération des voyagistes appelle au boycott de la saison 2013
Les opérateurs réclament un tirage au sort unique
LES agences de voyages appellent au boycott du haj pour la saison 2013 (1434 de lhégire). Une décision transmise au ministère des Habous, via la tutelle, en loccurrence le Tourisme et toujours maintenue par les opérateurs.
A lorigine de la grogne des voyagistes, la persistance du département des Affaires islamiques à établir deux listes distinctes de candidats au pèlerinage. La première concernant les pèlerins qui effectueront le rituel via le service public et la seconde, relative aux agences de voyages. Une répartition qui attribue aux voyagistes un quota de 3.688 pèlerins sur 32.000 pour tout le Royaume. Le reste des pèlerins étant pris en charge par le ministère des Habous.
«Les professionnels demandent à lAdministration détablir un tirage au sort sur la base dune liste de candidats unique», explique Omar Sabri, président de lAssociation des agences de voyages de Casablanca. En clair, les voyagistes réclament la libéralisation du marché du pèlerinage. Lobjectif étant daccorder le libre choix aux pèlerins. «Pour lheure, le ministère des Habous na pas encore répondu à nos doléances», précise-t-on auprès de la Fédération nationale des agences de voyages (FNAVM) qui persiste à boycotter le pèlerinage pour la saison 2013. Du coup, les 3.688 pèlerins qui avaient été tirés au sort dans le cadre de la liste des agences de voyages pourraient bien se voir privés du pèlerinage.
Pour rappel, le quota accordé au Maroc navait jamais été épuisé avant 2005. Mais depuis 2006, le Maroc a commencé à enregistrer une demande croissante pour le haj. Si bien que le gouvernement a été amené à départager les candidats via lorganisation dun tirage au sort, basé sur deux listes. Une décision qui sest traduite par la réduction comme une peau de chagrin du nombre de sièges attribués aux agences de voyages. De 10.500 sièges en 2006, le quota a été réduit à 3.688 pour 2013.
Le dialogue entre le ministère des Habous et les professionnels a lieu via le canal du département du Tourisme. Mais il reste au point mort. En attendant un signal dAhmed Taoufik, les voyagistes campent sur leur position.
Manque de visibilité
«JUSQUÀ présent, les patrons dagences navaient aucune visibilité par rapport aux tarifs et aux prestations offertes. Du coup, ils étaient dans lincapacité dinformer leurs clients», explique Omar Sabri, président de lAssociation des agences de voyages de Casablanca. Concrètement, lorganisation dun tirage au sort sur la base dune liste unique permettrait aux agences de voyages doffrir des produits tarifés et compétitifs car elles pourront négocier à lavance avec leurs partenaires en Arabie saoudite.
A titre dexemple, en 2011, les agences de voyages ont consacré 40% de leur quota au produit social, proposé à 38.000 DH. Pour la saison 2012, le même produit sélevait à 41.900 DH. En cause, le retard pris dans la négociation des packages avec les partenaires commerciaux saoudiens et la hausse du rial.
L'Economiste
Les opérateurs réclament un tirage au sort unique
LES agences de voyages appellent au boycott du haj pour la saison 2013 (1434 de lhégire). Une décision transmise au ministère des Habous, via la tutelle, en loccurrence le Tourisme et toujours maintenue par les opérateurs.
A lorigine de la grogne des voyagistes, la persistance du département des Affaires islamiques à établir deux listes distinctes de candidats au pèlerinage. La première concernant les pèlerins qui effectueront le rituel via le service public et la seconde, relative aux agences de voyages. Une répartition qui attribue aux voyagistes un quota de 3.688 pèlerins sur 32.000 pour tout le Royaume. Le reste des pèlerins étant pris en charge par le ministère des Habous.
«Les professionnels demandent à lAdministration détablir un tirage au sort sur la base dune liste de candidats unique», explique Omar Sabri, président de lAssociation des agences de voyages de Casablanca. En clair, les voyagistes réclament la libéralisation du marché du pèlerinage. Lobjectif étant daccorder le libre choix aux pèlerins. «Pour lheure, le ministère des Habous na pas encore répondu à nos doléances», précise-t-on auprès de la Fédération nationale des agences de voyages (FNAVM) qui persiste à boycotter le pèlerinage pour la saison 2013. Du coup, les 3.688 pèlerins qui avaient été tirés au sort dans le cadre de la liste des agences de voyages pourraient bien se voir privés du pèlerinage.
Pour rappel, le quota accordé au Maroc navait jamais été épuisé avant 2005. Mais depuis 2006, le Maroc a commencé à enregistrer une demande croissante pour le haj. Si bien que le gouvernement a été amené à départager les candidats via lorganisation dun tirage au sort, basé sur deux listes. Une décision qui sest traduite par la réduction comme une peau de chagrin du nombre de sièges attribués aux agences de voyages. De 10.500 sièges en 2006, le quota a été réduit à 3.688 pour 2013.
Le dialogue entre le ministère des Habous et les professionnels a lieu via le canal du département du Tourisme. Mais il reste au point mort. En attendant un signal dAhmed Taoufik, les voyagistes campent sur leur position.
Manque de visibilité
«JUSQUÀ présent, les patrons dagences navaient aucune visibilité par rapport aux tarifs et aux prestations offertes. Du coup, ils étaient dans lincapacité dinformer leurs clients», explique Omar Sabri, président de lAssociation des agences de voyages de Casablanca. Concrètement, lorganisation dun tirage au sort sur la base dune liste unique permettrait aux agences de voyages doffrir des produits tarifés et compétitifs car elles pourront négocier à lavance avec leurs partenaires en Arabie saoudite.
A titre dexemple, en 2011, les agences de voyages ont consacré 40% de leur quota au produit social, proposé à 38.000 DH. Pour la saison 2012, le même produit sélevait à 41.900 DH. En cause, le retard pris dans la négociation des packages avec les partenaires commerciaux saoudiens et la hausse du rial.
L'Economiste