Il a été la vedette de la Fête de l'Humanité qui a réuni cette année plus de 500 000 personnes. Ce week-end, Jean-Luc Mélenchon a véritablement lancé la campagne présidentielle du Front de gauche (Parti de gauche, Parti communiste français et Gauche unitaire). 2012 oblige, le traditionnel discours de clôture de la Fête de l'Humanité, dimanche, avait été remplacé par un meeting commun.
Entre deux averses, Jean-LucMélenchon a donc enfilé son costume de candidat sans oublier la cravate rouge pour un discours d'une dizaine de minutes. Devant une foule compacte, le "candidat commun" a dénoncé les "tyrans" du G8 et G20 présidé par Nicolas Sarkozy dont le nom a été hué. "Le jour s'est levé, celui de la grande révolution citoyenne" , a-t-il lancé avant de s'exclamer : "Nous ne réclamons rien d'autre que de vivre décemment de notre paie."
"RÉSISTONS !"
Brandissant le livre-programme du Front de gauche, L'Humain d'abord publié cette semaine et vendu deux euros, M. Mélenchon a de nouveau appelé à l'interdiction des licenciements boursiers, à la taxation des "entreprises félonnes" et a dénoncé "les banques qui se sont gavées d'argent". "Non, ce n'est pas l'immigré qui prend votre pain, c'est le financier !", s'est-il exclamé.
Sous les applaudissements du public, il s'est prononcé pour un smic à 1700 euros, la sortie du traité de Lisbonne ou encore l'instauration d'une VIe République. "Résistez, résistez, ne cédez jamais, résistez", a-t-il lancé à la foule qui lui a répondu sous des applaudissements "Résistons !"
"METTRE DEHORS" SARKOZY ET LE PEN
Quelques minutes plus tard, c'était au tour de Pierre Laurent de prendre la parole. C'est au gouvernement et à Nicolas Sarkozy que le premier secrétaire du PCF a réservé ses premières flèches. "Depuis cinq ans, le président, valet à la tête d'une armée de valets, abîme le pays ( ) Sarkozy, ton règne est fini, Sarkozy dehors, bientôt tu entreras au Panthéon des dangereux inutiles".
Celui qui présidera le conseil national de campagne du Front de gauche a enchaîné sur la crise de la dette. "Non, ce n'est pas au peuple de payer la crise, c'est aux marchés financiers !" La voix cassée par un week-end passé à débattre, M. Laurent a dénoncé la règle d'or, "une camisole de force avec un seul principe : la soumission, toujours et encore, la soumission à la finance".
Appelant à "mettre dehors" Sarkozy et Le Pen, il a enfin appelé à "trouver le chemin de l'unité . Reprenant une formule utilisée samedi, il a lancé : " Il y a vingt ans, vous nous disiez : 'soyez démocratiques' et nous sommes devenus démocratiques. Il y a dix ans, nous disiez : 'Soyez écologistes' et nous sommes devenus écologistes. Alors, aujourd'hui, à vous amis socialistes et écologistes, nous vous disons : 'Soyez de gauche' ". Vingt minutes sont passées. L'Internationale et la Marseillaise entonnés, la fête doit reprendre ses droits. Nolwenn Leroy avait cédé la place à Jean-Luc Mélenchon, c'est maintenant à Yannick Noah d'entrer sur scène.
Le Monde
Entre deux averses, Jean-LucMélenchon a donc enfilé son costume de candidat sans oublier la cravate rouge pour un discours d'une dizaine de minutes. Devant une foule compacte, le "candidat commun" a dénoncé les "tyrans" du G8 et G20 présidé par Nicolas Sarkozy dont le nom a été hué. "Le jour s'est levé, celui de la grande révolution citoyenne" , a-t-il lancé avant de s'exclamer : "Nous ne réclamons rien d'autre que de vivre décemment de notre paie."
"RÉSISTONS !"
Brandissant le livre-programme du Front de gauche, L'Humain d'abord publié cette semaine et vendu deux euros, M. Mélenchon a de nouveau appelé à l'interdiction des licenciements boursiers, à la taxation des "entreprises félonnes" et a dénoncé "les banques qui se sont gavées d'argent". "Non, ce n'est pas l'immigré qui prend votre pain, c'est le financier !", s'est-il exclamé.
Sous les applaudissements du public, il s'est prononcé pour un smic à 1700 euros, la sortie du traité de Lisbonne ou encore l'instauration d'une VIe République. "Résistez, résistez, ne cédez jamais, résistez", a-t-il lancé à la foule qui lui a répondu sous des applaudissements "Résistons !"
"METTRE DEHORS" SARKOZY ET LE PEN
Quelques minutes plus tard, c'était au tour de Pierre Laurent de prendre la parole. C'est au gouvernement et à Nicolas Sarkozy que le premier secrétaire du PCF a réservé ses premières flèches. "Depuis cinq ans, le président, valet à la tête d'une armée de valets, abîme le pays ( ) Sarkozy, ton règne est fini, Sarkozy dehors, bientôt tu entreras au Panthéon des dangereux inutiles".
Celui qui présidera le conseil national de campagne du Front de gauche a enchaîné sur la crise de la dette. "Non, ce n'est pas au peuple de payer la crise, c'est aux marchés financiers !" La voix cassée par un week-end passé à débattre, M. Laurent a dénoncé la règle d'or, "une camisole de force avec un seul principe : la soumission, toujours et encore, la soumission à la finance".
Appelant à "mettre dehors" Sarkozy et Le Pen, il a enfin appelé à "trouver le chemin de l'unité . Reprenant une formule utilisée samedi, il a lancé : " Il y a vingt ans, vous nous disiez : 'soyez démocratiques' et nous sommes devenus démocratiques. Il y a dix ans, nous disiez : 'Soyez écologistes' et nous sommes devenus écologistes. Alors, aujourd'hui, à vous amis socialistes et écologistes, nous vous disons : 'Soyez de gauche' ". Vingt minutes sont passées. L'Internationale et la Marseillaise entonnés, la fête doit reprendre ses droits. Nolwenn Leroy avait cédé la place à Jean-Luc Mélenchon, c'est maintenant à Yannick Noah d'entrer sur scène.
Le Monde