même quartier, ont jugé la tenue vestimentaire de la femme provocante. L'affaire est identique à celle connue sous le nom des "robes d'Inezgane".
Les faits remontent au vendredi 17 juin, lorsque deux époux, résidant au quartier de la Kasbah à Marrakech ont été appréhendés à proximité de leur lieu de résidence par leurs voisins.
Verbalement et physiquement agressés, les époux ont renoncé à porter plainte, en revanche l'Association marocaine des droits de l'Homme AMDH s'est constituée partie civile et compte poursuivre les agresseurs en justice.
Sarah, la jeune femme agressée nous raconte le récit des faits: "quelques minutes avant l'heure du ftour, je suis descendue faire quelques courses dans les commerces du quartier. En route, un groupe de jeunes gens m'ont interpellée en menaçant de me liquider et de me brûler vive si je m'aventurais, une fois de plus, à sortir de mon domicile."
Horrifiée, Sarah remonte aussitôt chez elle, réveille son époux Amine, et lui fait part de l'incident. Ce dernier décide alors de l'accompagner pour terminer les courses.
Une fois dehors, les deux époux ont été attaqués par un homme et une femme habitant le même quartier.
Amine raconte: "j'ai été giflé par un jeune du quartier, et ma femme a été agressée par une jeune dame qui a lui a cogné la tête contre le mur."
Après l'intervention des forces de l'ordre, les époux et les deux agresseurs ont été transférés au poste de police où ils ont essayé, tant bien que mal, d'identifier les habitants du quartier qui étaient présents lors de l'agression.
Amine rapporte que, lors de l'audition au poste de police, l'agresseur a déclaré: "j'ai frappé le mari car je ne pouvais m'en prendre à la femme. C'est elle qui a tenté de provoquer les habitants du quartier en s'habillant de manière indécente quelques minutes avant le ftour."
L'époux s'en défend: "des caméras de surveillance sont installées à l'entrée de la ruelle, il est facile de démontrer que ce que portait ma femme le jour de l'agression était tout à fait respectable. Elle mettait une chemise et un pantalon."
Cet incident fait suite à plusieurs affaires similaires qui ont eu lieu dans plusieurs régions du royaume. On se souvient, l'année dernière, de l'agression de deux filles à Inezgane, publiquement lynchées pour avoir porté des robes, la veille du mois de ramadan. Quoi de plus inquiétant qu'une multitude de foules qui, réparties ça et là, s'improvisent gardiens de la morale?
http://www.medias24.com/MAROC/SOCIE...xfs&st_refDomain=t.co&st_refQuery=/Yafi0imHzD
Les faits remontent au vendredi 17 juin, lorsque deux époux, résidant au quartier de la Kasbah à Marrakech ont été appréhendés à proximité de leur lieu de résidence par leurs voisins.
Verbalement et physiquement agressés, les époux ont renoncé à porter plainte, en revanche l'Association marocaine des droits de l'Homme AMDH s'est constituée partie civile et compte poursuivre les agresseurs en justice.
Sarah, la jeune femme agressée nous raconte le récit des faits: "quelques minutes avant l'heure du ftour, je suis descendue faire quelques courses dans les commerces du quartier. En route, un groupe de jeunes gens m'ont interpellée en menaçant de me liquider et de me brûler vive si je m'aventurais, une fois de plus, à sortir de mon domicile."
Horrifiée, Sarah remonte aussitôt chez elle, réveille son époux Amine, et lui fait part de l'incident. Ce dernier décide alors de l'accompagner pour terminer les courses.
Une fois dehors, les deux époux ont été attaqués par un homme et une femme habitant le même quartier.
Amine raconte: "j'ai été giflé par un jeune du quartier, et ma femme a été agressée par une jeune dame qui a lui a cogné la tête contre le mur."
Après l'intervention des forces de l'ordre, les époux et les deux agresseurs ont été transférés au poste de police où ils ont essayé, tant bien que mal, d'identifier les habitants du quartier qui étaient présents lors de l'agression.
Amine rapporte que, lors de l'audition au poste de police, l'agresseur a déclaré: "j'ai frappé le mari car je ne pouvais m'en prendre à la femme. C'est elle qui a tenté de provoquer les habitants du quartier en s'habillant de manière indécente quelques minutes avant le ftour."
L'époux s'en défend: "des caméras de surveillance sont installées à l'entrée de la ruelle, il est facile de démontrer que ce que portait ma femme le jour de l'agression était tout à fait respectable. Elle mettait une chemise et un pantalon."
Cet incident fait suite à plusieurs affaires similaires qui ont eu lieu dans plusieurs régions du royaume. On se souvient, l'année dernière, de l'agression de deux filles à Inezgane, publiquement lynchées pour avoir porté des robes, la veille du mois de ramadan. Quoi de plus inquiétant qu'une multitude de foules qui, réparties ça et là, s'improvisent gardiens de la morale?
http://www.medias24.com/MAROC/SOCIE...xfs&st_refDomain=t.co&st_refQuery=/Yafi0imHzD