À Marseille, Gaza fait écho à l’histoire du racisme anti-arabe

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Dans les années 1970, la mobilisation des travailleurs immigrés pour la Palestine a été importante dans la cité phocéenne. En 1973, cette ville a aussi été l’épicentre d’une vague de criminalité raciste sans précédent. Aujourd’hui, alors que la municipalité de gauche maintient son soutien à l’UNRWA, les initiatives s’inscrivent dans la mémoire collective anticoloniale d’une partie des Marseillais.


Le 16 décembre 1973, des milliers de personnes accompagnent les dépouilles des Algériens victimes de l’attentat à la bombe du 14 décembre 1973 contre le consulat d’Algérie à Marseille revendiqué par le Groupe Charles Martel.

Une histoire qui se répète, ou plutôt se reflète. C’est ce que l’on saisit en filigrane de l’engagement pour la Palestine de nombreux jeunes Français issus de l’immigration. À Marseille, Dalal, 23 ans, descend chaque semaine dans la rue pour demander un cessez-le-feu : « J’ai été très tôt sensibilisée par ma famille à la cause palestinienne, mes grands-parents et arrières grands-parents ayant vécu sous le joug colonial français ». Tout comme Sarah, étudiante algérienne à la faculté de droit d’Aix-Marseille, qui lie son soutien à son histoire personnelle et se dit « très sensible aux questions de lutte indépendantiste et de libération des peuples en raison de l’histoire de l’Algérie ».....................

 
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