En ce qui me concerne, je considère que la Terre est la propriété de tout le monde (ou de personne) et qu'ainsi chacun devrait être libre de se rendre là où bon lui semble.
Une fois cela dit, l'image d'un humain fuyant la misère afin de se rendre dans des contrées lui offrant de meilleures conditions de vie, des opportunités permettant notamment à sa famille de perpétuer son existence, me semble être une image parfaitement rationnelle et qui illustrerait assurément notre position si la misère venait nous frapper chez nous.
Ainsi, au-delà du fait que je ne peux intégrer les reproches qui peuvent être faits (ce que vous ne faites pas il est vrai) à l'encontre des migrants, il me parait tout à fait normal que ceux-ci viennent sonner à nos portes afin de pouvoir profiter, eux aussi, d'un certain confort que l'on s'évertue, par-ailleurs, à leur refuser chez eux.
Nous Français sommes tous débiteur d'une dette à l'égard de ces peuples qui nous équipent, qui contribuent à notre richesse et à notre confort et ce, à leur détriment et si ce ne sont pas nos propres personnes qui s'en vont (ou qui sommes allés) fouler leur sol afin de récolter leurs ressources ou qui contrôlons leur monnaie (Franc CFA) ou qui avons bâti, depuis des siècles, notre pays sur leur dos, c'est bien nous qui profitons de toutes ces choses là désormais et c'est bien nous qui maintenons des élus qui perpétuent cette néo-colonisation.
Ainsi, il me parait essentiel que de partager ce butin spolié qui nous fait vivre aujourd'hui.
C'est un devoir moral à mon sens et si nos politiques ou nos concitoyens entendent annihiler cette vague massive d'arrivées, ils nous incombent de nous mobiliser afin que nos représentants repensent totalement leur politique à l'international et cessent de profiter des plus faibles en leur prenant injustement leurs richesses, en leur apportant des guerres, qu'ils les laissent libres maitres de leur monnaie, de leurs ressources et qu'ils oeuvrent afin de les sortir d'une pauvreté dans laquelle ils les ont placés et maintenus depuis des siècles de sorte à ce que chacun ne ressente pas le besoin urgent de quitter sa patrie afin de pouvoir continuer à exister.