Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a exprimé au Parlement son refus catégorique de toute amnistie des cultivateurs de cannabis telle que revendiquée par le Parti de l’Istiqlal.
Pour le Chef du gouvernement, Il est hors de question de renoncer à poursuivre les cultivateurs de cannabis.
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Cette précision, donnée par le chef du gouvernement mardi 7 juillet et relayée par Assabah dans son édition de ce jeudi 9 juillet, vient ainsi couper court à toute spéculation sur une potentielle amnistie au profit des cultivateurs de la fameuse mauvaise herbe.
«Abdelilah Benkirane a rejeté deux propositions de lois présentées précédemment par le Parti de l’Istiqlal : une première relative à l'amnistie des cultivateurs de cannabis, et une deuxième relative à la légalisation de la culture du cannabis», rapporte ainsi Assabah qui ajoute que le chef du gouvernement a comparé les promoteurs des susdites propositions de lois à des «marchands d’illusions».
Le chef du gouvernement, qui s’adressait aux partis de l’opposition, a expliqué que la culture du cannabis posait des problèmes économiques, sociaux et politiques complexes, ajoutant que «l’Etat a déployé des efforts importants pour trouver des alternatives à la culture du cannabis en proposant à la population intéressée des solutions de rechange convaincantes».
Toujours selon Assabah, le chef du gouvernement a refusé de jouer le jeu de quelques partis politiques qui se livreraient à des «chantages» touchant aux cultivateurs de cannabis.
«Ces cultivateurs sont des citoyens marocains comme les autres et doivent bénéficier de soutien et de protection», a relevé Benkirane, en insistant sur son refus de voir ces cultivateurs faire les frais d'une quelconque injustice.
Réagissant aux appels d’air lancés par les deux principaux partis d’opposition, à savoir le Parti de l’Istiqlal (PI) et le Parti Authenticité et Modernité (PAM), Abdelilah Benkirane a tranché en réaffirmant clairement le refus du gouvernement de renoncer aux poursuites judiciaires contre les cultivateurs fuyant la justice.
Cette bataille est relancée à la veille du scrutin communal de septembre prochain et a un indéniable avant-goût électoraliste.
Le Rif, terreau propice à la culture du cannabis, est d'ailleurs un réservoir non négligeable de voix et rassemblerait environ un million d’électeurs.
Ziad Alami
www.le360.ma/fr/politique/benkirane-soppose-a-lamnistie-de
Pour le Chef du gouvernement, Il est hors de question de renoncer à poursuivre les cultivateurs de cannabis.
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Cette précision, donnée par le chef du gouvernement mardi 7 juillet et relayée par Assabah dans son édition de ce jeudi 9 juillet, vient ainsi couper court à toute spéculation sur une potentielle amnistie au profit des cultivateurs de la fameuse mauvaise herbe.
«Abdelilah Benkirane a rejeté deux propositions de lois présentées précédemment par le Parti de l’Istiqlal : une première relative à l'amnistie des cultivateurs de cannabis, et une deuxième relative à la légalisation de la culture du cannabis», rapporte ainsi Assabah qui ajoute que le chef du gouvernement a comparé les promoteurs des susdites propositions de lois à des «marchands d’illusions».
Le chef du gouvernement, qui s’adressait aux partis de l’opposition, a expliqué que la culture du cannabis posait des problèmes économiques, sociaux et politiques complexes, ajoutant que «l’Etat a déployé des efforts importants pour trouver des alternatives à la culture du cannabis en proposant à la population intéressée des solutions de rechange convaincantes».
Toujours selon Assabah, le chef du gouvernement a refusé de jouer le jeu de quelques partis politiques qui se livreraient à des «chantages» touchant aux cultivateurs de cannabis.
«Ces cultivateurs sont des citoyens marocains comme les autres et doivent bénéficier de soutien et de protection», a relevé Benkirane, en insistant sur son refus de voir ces cultivateurs faire les frais d'une quelconque injustice.
Réagissant aux appels d’air lancés par les deux principaux partis d’opposition, à savoir le Parti de l’Istiqlal (PI) et le Parti Authenticité et Modernité (PAM), Abdelilah Benkirane a tranché en réaffirmant clairement le refus du gouvernement de renoncer aux poursuites judiciaires contre les cultivateurs fuyant la justice.
Cette bataille est relancée à la veille du scrutin communal de septembre prochain et a un indéniable avant-goût électoraliste.
Le Rif, terreau propice à la culture du cannabis, est d'ailleurs un réservoir non négligeable de voix et rassemblerait environ un million d’électeurs.
Ziad Alami
www.le360.ma/fr/politique/benkirane-soppose-a-lamnistie-de