Actualités de l'ukraine

Drianke

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Alors que Kiev se prépare à relancer la guerre dans le Donbass, les chancelleries française et allemande montrent toute leur inutilité

Depuis la signature des accords de Minsk, l’incapacité et l’incompétence des chancelleries allemande et française à faire appliquer ces mêmes accords et à parler réellement de ce qu’ils recouvrent est devenue de plus en plus flagrante.

Mais suite au vote de la loi de réintégration du Donbass, cette incapacité à appeler un chat, un chat, et à faire pression sur Kiev, vient de montrer toute son étendue. Les deux pays majeurs de l’UE que sont la France et l’Allemagne viennent ni plus ni moins de montrer que ce n’est pas eux qui décident de quoi que ce soit concernant leur politique étrangère, mais bien Washington.

Alors que la Russie, mais aussi plusieurs politiciens et analystes ukrainiens, comme Viktor Medvedtchouk, Iouri Boyko, Vadim Rabinovitch, et Rouslan Bortnik, ont tous dénoncé le fait que cette loi enterre complètement les accords de Minsk et que l’Ukraine prend donc la mauvaise direction, la France et l’Allemagne, pourtant garantes de ces accords se sont fait remarquer par leur silence initial.

Ce n’est que le lendemain du vote de cette loi par la Rada, que l’Allemagne s’est fendu d’un communiqué dans lequel le gouvernement allemand déclare qu’ils doivent encore vérifier le texte, et qu’ils ne pouvaient faire de déclaration définitive à ce sujet, car ils ne l’avaient pas étudié (sic).

Oui, vous avez bien lu, ce texte de loi est en cours de vote depuis des mois en Ukraine, la version votée en seconde lecture est quasiment identique à celle votée en première lecture, mais Berlin ne l’a toujours pas étudiée, alors qu’il était évident depuis le retrait de la mention des accords de Minsk de la loi, que cette dernière avait toutes les chances d’entrer en conflit avec l’accord dont l’Allemagne est la garante !!!

Mais attendez, le meilleur est pour la fin. Donc ils n’ont pas vérifié le texte, mais le porte-parole ministère des Affaires étrangères allemand, Steffen Seibert, indique néanmoins que selon lui, « la loi souligne l'engagement en faveur d'un règlement pacifique et n'a pas pour but d'aggraver la situation ».

Bon reprenons depuis le début Steffen. Nous avons là un texte de loi, dont la seule mention aux accords de Minsk (qui sont la seule solution pacifique au conflit), a été retirée dès le vote en première lecture de la loi, qui déclare un des garants des accords comme étant un pays agresseur sans aucune preuve, qui prévoit d’utiliser l’armée en dehors de tout cadre constitutionnel du genre déclaration de guerre ou loi martiale, et qui met en place un quartier général unifié des forces armées du pays pour repousser l’agresseur imaginaire, et donc en réalité génocider la population civile du Donbass, mais pour monsieur Seifert, cette loi n’a pas pour but d’aggraver la situation et elle souligne l’engagement en faveur d’un règlement pacifique du conflit. Sic.

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https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/alors-que-kiev-se-prepare-a-201000
 

Drianke

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L’armée ukrainienne bombarde Dokoutchayevsk et fait deux morts et un blessé parmi les civils.

Le 28 avril 2018 au matin, deux jours à peine avant la fin officielle de « l’opération anti-terroriste » et le début de l’opération des forces interarmées de Kiev, l’armée ukrainienne a lourdement bombardé ce matin le village de Dokoutchayevsk, à coup de mortiers de 120 mm et de chars d’assaut.

Depuis leurs positions situées près de Novotrotskoye, les soldats ukrainiens ont ainsi tiré 41 obus de mortier et deux obus de char d’assaut sur les zones purement civiles du village.
Deux de ces obus sont tombés dans la cour où sont entreposés les camions d’entretien des voiries et de ramassage des ordures. Un chauffeur et un électricien sont morts sur le coup, l’un devant le camion qu’il allait conduire, et le deuxième dans sa voiture, qui a été totalement détruite par l’obus qui est tombé dessus. Une femme a aussi été blessée non loin....


https://dnipress.com/fr/posts/l-arm...ux-morts-et-un-blesse-parmi-les-civils-video/
 

Drianke

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Alors que depuis le début de la coupe du monde de football, la situation semble rester sur un statu quo d’un faible nombre de violations du cessez-le-feu, mais d’un nombre assez variable de munitions tirées, les dernières 24 h ont vu un doublement du nombre de violations par rapport à la journée précédente.

De huit violations du cessez-le-feu du 23 au 24 juin, l’armée ukrainienne est brutalement passée à 15 violations du 24 au 25 juin. Au cours de ces 48 h, l’artillerie lourde et les chars d’assaut ont été utilisés contre plusieurs localités du Sud de la République Populaire de Donetsk (RPD).

Au total, contre les localités de Sakhanka, Kominternovo et Leninskoye, qui ont été les plus touchées, l’armée ukrainienne a utilisé l’artillerie de 122 mm à 22 reprises, les chars d’assaut à six reprises, et les mortiers de 120 mm à 30 reprises.

Hier, suite à l’un de ces tirs de mortiers de 120 mm, un civil a été blessé à Sakhanka, après avoir reçu des éclats d’obus à la tête et aux membres supérieurs. L’homme a été hospitalisé. Avant-hier, c’est à Dokoutchayevsk, c’est une femme qui avait été blessée à la nuque par des éclats.

Et malgré leurs échecs successifs, les soldats ukrainiens continuent de faire des tentatives de percée des lignes de défense de la RPD. Après l’échec de la nuit de vendredi à samedi, les FAU ont tenté de nouveau hier d’avancer face à Gnoutovo, en utilisant la venue du président de la mission de l’OSCE, Martin Sajdik sur place, en comptant sur le fait que cela empêcherait les soldats de la RPD de repousser l’attaque.

Vers 13 h 30, un groupe de 10-12 soldats ukrainiens s’est ainsi avancé vers les positions de la RPD. Malgré leur entraînement aux normes de l’OTAN, ils n’ont pas réussi à approcher discrètement et contrairement à leurs attentes, la venue de monsieur Sajdik n’a pas empêché les soldats de la RPD de les repousser à coup d’armes légères......

http://dnipress.com/fr/posts/regain...le-sud-de-la-rpd-deux-civils-blesses-en-48-h/
 
Depuis mon pied à terre de Chisinau il m'arrive de faire une virée jusqu'à Odessa ou tout est calme, la guerre semble bien loin.

si tu viens ici "insulter" les tueurs russes , tu t'es trompé de lieu :D

le russe ne tue pas de civils , ou d'enfants ... il ne bombarde pas des écoles ou des hôpitaux ..ni en ukraine, ni en syrie.., ni l'a fait en Afghanista.n..

le soldat russe est un être humain différent des autres , c'est un soldat gentil , un pur "gentil"
 
En Ukraine j'achète des semences de légumes non ogm et non hybrides pour mon jardin et au retour je m'arrête chez Kvint à Tiraspol ou la vodka est excellente et a un prix dérisoire, que je bois за женщин ! http://kvint-market.com/

un conseil : ne perd pas ton temps avec les Glaouis .... :D

ils sont au service exclusif des russes, des algériens, des iraniens ... jamais à leur propre service ou celui de leur pays ...
 

Drianke

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L’armée ukrainienne bombarde Staromikhaïlovka – Huit maisons endommagées

Durant les dernières 24 heures, l’armée ukrainienne a tiré 98 munitions et utilisé des drones pour larguer des munitions sur le village de Staromikhaïlovka. Huit maisons ont été endommagées suite à ces bombardements.

Hier, 29 octobre 2018, à 14 h, l’armée ukrainienne a utilisé un drone pour larguer une grenade incendiaire sur la zone résidentielle de Staromikhaïlovka, brûlant une maison, au 56 de la rue Dniepopetrovskaya.

Alors que les pompiers sont arrivés sur place pour éteindre l’incendie, l’armée ukrainienne, fidèle à ses habitudes criminelles, a ouvert le feu sur les équipes du ministère des Situations d’urgence de la République Populaire de Donetsk (RPD).

« À 14 h 45, les troupes ukrainiennes ont tiré sur le personnel du ministère des Situations d’urgence de la RPD qui étaient arrivées à Staromikhaïlovka pour éteindre l’incendie provoqué par le bombardement mené par un drone d’attaque ukrainien, les tirs ont été menés avec des lance-grenades automatiques. Les pompiers ne peuvent toujours pas reprendre le travail à cause des bombardements en cours, » déclarait hier soir les représentants de la RPD au sein du Centre Conjoint de Contrôle et de Coordination du cessez-le-feu (CCCC).

Au total, dans l’heure qui a suivi, l’armée ukrainienne a tiré une fois au lance-roquettes antichar, 10 fois au lance-grenades automatique, ainsi qu’aux armes légères, avant d’intensifier les tirs à 15 h 30, en tirant à 29 reprises au lance-grenades automatique, à cinq reprises au lance-roquettes, 10 fois au lance-roquettes antichar, ainsi qu’à la mitrailleuse lourde et aux armes légères.

D’après le journaliste Patrick Lancaster qui se trouvait sur place hier après-midi, un autre drone ukrainien aurait largué un engin explosif au moment où il filmait son reportage, à quelques mètres de là où il se trouvait.

Les tirs se sont ensuite calmés jusqu’à la nuit, puis aujourd’hui 30 octobre, à 4 h du matin, l’armée ukrainienne a tiré à quatre reprises au mortier de 120 mm, à 29 reprises au lance-grenades automatique, à cinq reprises au lance-roquette, ainsi qu’à la mitrailleuse lourde et aux armes légères.

Ces tirs ont endommagé sept maisons dans la rue Jouvskovo, heureusement sans faire de victimes parmi les civils.

Alors que l’hiver arrive, il n’y a toujours pas de signe d’accalmie ni de respect des accords de Minsk par l’armée ukrainienne.

http://www.donbass-insider.com/fr/2...nt-staromikhailovka-huit-maisons-endommagees/
 
Denis Puschilin et Leonid Pasetschnik sont les vainqueurs des élections que pratiquement aucun pays ne reconnaît. Dimanche, les électeurs des "républiques populaires" de Donetsk et Louhansk autoproclamées, dans la région est du Donbass, ont choisi ces deux personnages selon les chiffres "officiels", avec respectivement 61 et 68% . Les résultats semblent plus pluralistes qu’ils ne le paraissent: Puschilin et Pasetschnik étaient déjà bien connus. Ce sont des hommes qui veulent voir la Russie prendre les commandes de leurs deux pseudo-États.
 

Drianke

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Des islamistes formés par Daech se battent pour Kiev dans le Donbass

Depuis trois ans, la République Populaire de Donetsk (RPD) alerte sur la présence d’islamistes au sein des forces armées qui se battent du côté de l’Ukraine dans le Donbass. Ces accusations, balayées d’un revers de main comme étant de la propagande russe, viennent d’être confirmée par un article du Times, que l’on peut difficilement qualifier de journal à la solde du Kremlin.

L’article, signé par Marc Bennetts, est une interview de Muslim Cheberloevsky, le chef tchétchène du bataillon Cheikh Mansour, qui combat du côté ukrainien dans le Donbass. L’interview porte principalement sur ses motivations personnelles à venir combattre les « séparatistes » du Donbass.

Mais au milieu de cette gentille propagande anti-Poutine bien huilée (le président russe étant qualifié de personne « qui n’apporte que le mal »), le journaliste lâche une info qui fait tache, mettant en émoi la presse russe, mais aussi les médias gouvernementaux ukrainiens.

Dans le quatrième paragraphe de l’article, on peut ainsi y lire que « certains des combattants du bataillon avouent avoir perfectionné leurs compétences au combat dans des camps d’entraînement de l’État islamique (Daech) en Irak et en Syrie ». Sic.

Vous avez bien lu. Confirmant les accusations de la RPD et de la Russie, cet article dit clairement et sans ambiguïté que des islamistes combattent avec l’armée ukrainienne dans le Donbass.

Entre ces bataillons d’islamistes et les néo-nazis (qui font parfois partie des mêmes bataillons comme le montre la photo de couverture qui fait partie d’une série de clichés dévoilés par Cyberberkut en 2016 sur la présence d’islamistes au sein du régiment néo-nazi Azov), cela commence à faire un peu trop de choses à cacher sous le tapis pour Kiev et surtout pour ses soutiens occidentaux.

Alors UNIAN sort un pseudo-debunking de cette interview qui prêterait à sourire s’il ne s’agissait pas d’un sujet aussi grave. Les arguments permettant de discréditer l’article et de le qualifier de propagande ruse ? Marc Bennett vit depuis 15 ans à Moscou, et la photo semble avoir été prise en été alors que l’interview est publiée en hiver (le fait que la photo puisse avoir été prise par quelqu’un d’autre à un autre moment et utilisée pour illustration ne semble pas effleurer le journaliste d’UNIAN)… Voilà à quoi se résume ce pseudo-debunking.

Le fait que Marc Bennett est un opposant clair et affiché de Vladimir Poutine (il a sorti un livre à charge contre le président russe), qui publie nombre d’articles reprenant la propagande de Kiev sur « l’agression militaire russe » contre l’Ukraine, n’a pas suffi à protéger le journaliste de l’hystérie de l’agence de propagande ukrainienne.

À défaut de pouvoir le cataloguer « agent du Kremlin », le voilà promu au rang d’idiot utile du Kremlin ! Dans leur hystérie anti-russe, les médias ukrainiens en viennent même à discréditer les journalistes occidentaux acquis à leur cause dès qu’ils ont le malheur de dire un peu de vérité sur ce qui se passe en Ukraine. Ou comment scier la branche sur laquelle on est assis…

Est-ce à cause de ces accusations, ou parce que son article donnait à Moscou un levier pour faire savoir la vérité, nous ne le saurons pas, mais entre le moment de la publication initiale de l’article et aujourd’hui, celui-ci a été modifié ! Le paragraphe incriminé a été « adouci » comme on peut le voir sur ces deux captures d’écran des archives du web (cliquer dessus pour les agrandir).

Le 26 décembre, le site affiche bien le paragraphe « Some of the battalion’s gunmen admit to having honed their combat skills at Islamic State training camps in Iraq and Syria », qui a été traduit plus haut.........................

https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/des-islamistes-formes-par-daech-se-211147
 

Drianke

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La guerre au fil de l'eau

L’approvisionnement en eau potable de l’est de l’Ukraine dépend d’un réseau qui serpente de part et d’autre de la ligne de front où s’opposent depuis 2014 les forces de Kiev et les séparatistes prorusses. Les employés de la compagnie publique Voda Donbassa se retrouvent en première ligne pour l’entretien d’un pipeline vital.


Le 10 juin 2014, des obus pleuvent sur la station de pompage près de Sloviansk. L’armée ukrainienne a lancé son quatrième assaut contre la ville, l’un des bastions tenus depuis un mois par les séparatistes prorusses. La monteuse-électricienne Galina Semitcheva et son fils, le pompeur Maxime, sont tués alors qu’ils essayent de fermer le portail du site pour se protéger. «Ce sont nos premiers morts, les premières victimes de Voda Donbassa», soupire Sergei Kovalev, le jeune directeur de la station de pompage de Sloviansk, située à l’entrée du canal Seversky Donets-Donbass (SDD). Ce conduit est l’épine dorsale du système hydraulique qui parcourt la région, 260 km du nord au sud, de Sloviansk à Marioupol. En puisant dans le fleuve Seversky Donets, un affluent du Don, il approvisionne en eau potable près de quatre millions d’habitants et en eau technique les usines du Donbass, le bassin houiller de l’est ukrainien.

Depuis le début du conflit, il y a cinq ans, entre les séparatistes soutenus par Moscou et les forces armées ukrainiennes, l’aqueduc exploité par la compagnie publique Voda Donbassa («l’Eau du Donbass») épouse la géographie de la guerre. Courant le long du front, plongeant sous la ligne de contact, il passe quatre fois la mortifère frontière entre l’Ukraine et son Est rebelle, l’autoproclamée République populaire de Donetsk (RPD). «Moi je n’étais qu’un simple électricien à l’époque. A cause des tirs, le canal s’est arrêté pendant dix jours», se souvient Kovalev, nommé directeur de la station pour avoir fait preuve de «courage et d’héroïsme». «Parce que je suis resté pour aider», précise-t-il, s’excusant presque. Sa mère aussi travaille dans la compagnie d’eau. «On est plusieurs comme ça, des dynasties d’approvisionneurs en eau, de père en fils.»

Neuf employés de Voda Donbassa ont été tués et 26 blessés, tandis que des dizaines risquent leur vie quotidiennement, pour réparer, entretenir, ou simplement faire fonctionner les installations. Dans ce conflit larvé qui ne fait plus la une de journaux, mais toujours des morts presque quotidiennement, de simples employés du service public - plombiers, soudeurs, ingénieurs, chauffeurs, que rien n’avait préparé à de tels exploits - sont devenus des soldats. Sans armes et sans protection, ils montent au front et bravent les balles et les obus pour accomplir des tâches si banales en temps de paix, mais qui ont acquis une dimension vitale. Le technicien de 37 ans au regard clair et un peu triste est d’autant plus fier d’avoir été invité par l’Unicef pour inaugurer dans le centre de Kiev, fin mars, l’exposition «l’Eau sous le feu», qui fait la part belle à ces héros ordinaires. Et rappelle la catastrophe humanitaire qui consume une partie du pays, alors que l’écho de la guerre n’est plus toujours distinct dans la capitale, hormis les déclarations martiales du président sortant, Petro Porochenko.....................................

 

Drianke

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Marioupol se rêve en vitrine du Donbass

Ce dimanche (21 avril 2019), les Ukrainiens retournent aux urnes pour le second tour de la présidentielle. Face-à-face : le président sortant et un novice en politique, l’acteur Volodymyr Zelensky.
Parmi les gros dossiers sur la table du futur chef de l’État : régler le conflit à l’est du pays, qui s’enlise. Un conflit qui entre, en ce mois d’avril, dans sa 6ème année.
Avant la guerre, 90% des exportations du Donbass, l’une des régions les plus dynamiques d’Ukraine, transitaient par la cité portuaire de Marioupol. Les navires chargés de métal, de charbon ou de grains, traversaient la mer d’Azov, franchissaient le détroit de Kertch entre la Crimée et la Russie avant de gagner la mer Noire. Dernière grande cité du sud-est de l’Ukraine à être restée sous le contrôle de Kiev, Marioupol s’est retrouvée coincée entre la mer et le front distant d’une vingtaine de km du centre-ville. Aujourd’hui, à la faveur de l’accalmie sur le front, la cité portuaire tente de revivre.

 

Drianke

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Ukraine : volodymyr zelensky remporte la présidentielle, le pays fait un saut dans l’inconnu...
 

Drianke

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Les FAU bombardent une mosquée de Donetsk en plein Aïd el-fitr


Ce matin, 4 juin 2019, l’armée ukrainienne a ouvert le feu à coup de mortier de 82 mm sur la mosquée située près de l’aéroport de Donetsk, alors que les fidèles se rassemblaient pour célébrer l’Aïd el-fitr. Ces tirs ont endommagé la mosquée, mais n’ont heureusement pas fait de victimes.

Aujourd’hui a lieu en République Populaire de Donetsk (RPD) comme un peu partout dans le monde la fête de l’Aïd el-fitr, marquant la fin du Ramadan pour les musulmans. La capitale de la République compte deux mosquées dont une située tout près de la ligne de front.

Cette dernière a été bombardée en 2014 pendant la bataille de l’aéroport. Mais jusqu’à ce matin, cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus été bombardée, malgré sa proximité avec la ligne de front. Alors les fidèles s’y sont rendus ce matin sans appréhension.

À 7 h 40, alors que les fidèles commençaient à se rassembler dans la mosquée, l’armée ukrainienne a tiré neuf obus de mortier de 82 mm sur le quartier, dont quatre ont touché la mosquée et ses environs immédiats.

Les obus ont endommagé le dôme de la mosquée et les murs à l’arrière du bâtiment, mais n’ont heureusement pas fait de victimes parmi les fidèles. Ces derniers se sont réfugié dans le sous-sol, avant d’être évacués.

Comme nous l’a déclaré le président de la communauté musulmane, Rachid Bragine, des enfants se trouvaient sur place au moment du bombardement, et aujourd’hui est un jour saint pour les musulmans. Face caméra, il n’a pas eu de mots assez durs pour les soldats ukrainiens qui ont mené ce bombardement.

« Une perfidie a eu lieu ! Ils ont tiré pendant un jour saint ! Ils ont perfidement tiré des obus de mortier sur notre mosquée. Où tous nos croyants se rassemblaient, où étaient les enfants. Il y avait des enfants dans la cour. Et quatre obus… Loué soit Allah que personne n’ait été blessé. Nous avons eu le temps de les évacuer. La mosquée a un peu souffert. Ainsi, ces gens inhumains, comme je l’ai déjà dit, ont perfidement bombardé la mosquée lors d’un jour saint. […] Ils seront punis par le Tout-Puissant. Ils ont tiré sur des enfants. Je suis plus que certain qu’ils savaient quand ils tiraient, qu’à ce moment-là, il y avait des enfants et d’autres personnes sur le territoire de la mosquée. Et bombarder quand on sait qu’il y a des enfants est le plus grand des péchés. Dans toutes les religions, non seulement parmi les musulmans, mais aussi dans l’orthodoxie, dans toutes les religions et dans le judaïsme », a-t-il déclaré.

Comme Mr Bragine nous l’a signalé, si le bombardement avait eu lieu une heure plus tard, lorsque les célébrations auraient commencé, le bilan aurait pu être tout autre. Car lorsque la mosquée est pleine, il n’est pas rare que des gens prient dehors sur le territoire de la mosquée.
D’après la représentation de la RPD au sein du Centre Conjoint de Contrôle et de Coordination du cessez-le-feu (CCCC), le tir venait de Peski, où est stationnée l’armée ukrainienne.

Il ne fait aucun doute que les soldats ukrainiens qui ont mené ce tir, savaient sur quoi ils tiraient au vu du jour choisi pour ce bombardement. Plus qu’un crime de guerre, ce bombardement est un véritable acte terroriste contre la population civile, qui ne suscite ni indignation, ni déclaration outragée de la part de Paris et Berlin.

Le bombardement de cette mosquée en pleine fête de l’Aïd el-fitr, est non seulement une violation grave des accords de Minsk, mais c’est aussi un crime de guerre digne des pires groupes terroristes. Mais puisque c’est l’armée ukrainienne qui a mené ce bombardement, les garants occidentaux ferment les yeux et se taisent.

Comme le disait Vladimir Poutine en novembre 2018, il semble que les autorités ukrainiennes pourraient même demander « des bébés pour le petit-déjeuner, on les leur servirait probablement, et on dirait qu’ils ont faim et qu’on ne peut rien y faire ». Ce qui s’est passé ce matin illustre parfaitement ce propos.



Voir le reportage vidéo :


http://www.donbass-insider.com/fr/2...-une-mosquee-de-donetsk-en-plein-aid-el-fitr/
 

Drianke

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A Kiev, une marche contre la « capitulation » de l’Ukraine face à Moscou

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est qualifié de « traître » en raison de la façon dont le processus de paix est mené.

Les uns y verront le risque d’une radicalisation des esprits, les autres une nouvelle mise en garde adressée au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Lundi 14 octobre, à Kiev, la journée de défilés célébrant le « défenseur de l’Ukraine », traditionnelle parade de nationalistes, paramilitaires et groupes d’extrême droite, s’est soldée par une grande marche de plusieurs milliers de personnes scandant « non à la capitulation », « on ne cédera pas l’Ukraine » ou « Zelensky traître ».

Des attaques directement adressées au chef d’Etat élu en avril et pressé de conclure la paix dans le Donbass. Pour faire cesser les échanges de tirs dans cette partie orientale du pays, dévastée depuis cinq ans par un conflit opposant les séparatistes soutenus par la Russie à l’armée ukrainienne, les représentants du gouvernement ukrainien se sont dits prêts à organiser des élections dans les territoires occupés une fois les troupes militaires évacuées de part et d’autre de la ligne de front. Mais pour une partie du pays, cette négociation est inacceptable.


« On ne peut pas faire confiance aux Russes, si les troupes ukrainiennes se retirent, eux resteront là-bas ! », pense Natalia Lougovska. A 48 ans, cette psychologue a perdu son fils de 23 ans, mort au front en 2018 alors qu’il s’était engagé avec le régiment Azov, groupe paramilitaire d’extrême droite. « Il n’est pas mort pour rien », dit-elle promettant que sa fille, militaire elle aussi, ne quittera pas le combat avant d’avoir vaincu par les armes. Un peu plus loin, Anatoliy Fateiev, 56 ans, amputé des deux jambes après avoir sauté sur une mine, assure lui non plus « ne pas vouloir céder » : « L’armée russe n’a pas de parole, pas de dignité, on va se replier et eux, ils vont avancer. »

 

Drianke

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L'Ukraine, dommage collatéral de Donald Trump


L'enquête en destitution de Donald Trump risque d'emporter l'Ukraine dans la tourmente. C'est peut-être l'occasion pour l'Europe de se substituer aux Etats-Unis. Ça tombe bien, Kiev en rêve.

Aux Etats-Unis, les enquêtes en destitution contre Donald Trump tournent au cirque. Littéralement en fait ! Hier, une trentaine d'élus républicains ont pénétré une audience à huit-clos d'une des commissions d'enquête parlementaires en criant dans les couloirs et en forçant les portes de la salle d'audience.

C'est n'importe quoi ! Ces commissions d'enquêtes parlementaires sont bi-partisanes par nature et les Républicains y sont représentés. En fait, à bout d'arguments et de moyens légaux pour empêcher les auditions, certains Républicains ont décidé de les perturber.

A corps et à cris. L'audience en question a d'ailleurs certes été interrompue mais pour être simplement reportées. Maintenant, le nouveau « combat » républicain est de faire paraître le lanceur d'alertes qui le premier a dénoncé Donald Trump.

Pourquoi ? Parce qu'une fois auditionné par les commissions d'enquête, il sera assez facile de faire fuiter son identité dans la presse pro-Trump. Identité qui, pour le moment, est protégée par son statut légal de lanceur d'alertes.

L'idée est d'effrayer tous ceux qui pourrait être tentés d'ajouter leur témoignage au sien, protégés par le même statut. Mais aussi de faire la preuve par l'absurde que « l'Etat profond » dénoncé par Donald Trump existe bel et bien, puisqu'il se cache pour accuser.

L'Ukraine, victime collatérale de cette imbroglio américain ?

Bien sûr ! Rappelons que si Donald Trump fait l'objet d'une procédure de destitution destitution, c'est parce qu'il aurait monnayé l'aide américaine à Kiev contre l'ouverture d'enquêtes contre son principal adversaire démocrate, Jo Biden.

L'Ukraine a désespérément besoin de cette aide américaine qui est à la fois militaire et économique. Or depuis la révolution dite de Maidan, en 2013/2014, Kiev a pu compter sur un consensus tant européen qu'américain indéfectible.

Ça s'est traduit par des milliards en prêts, aide militaire et soutien diplomatique. En face, la Russie a utilisé tous les moyens possibles et imaginables pour briser ce consensus, y compris la corruption d'une partie des élites ukrainiennes et la guerre.

Non seulement la Russie occupe la Crimée mais elle entretient dans l'Est du pays, le Donbas, des milices pro-russes et un conflit de basse-intensité qui a fait tout de même 13 000 morts depuis 2014.

Or, pour Moscou, l'élection de Volodymyr Zelensky, le nouveau président ukrainien, est une catastrophe. Les Ukrainiens ont parfaitement compris qu'en élisant un comédien, il donnait le pouvoir à un homme sans qualité, sans attache, donc sans compromission.

L'Ukraine rêve d'Europe, c'est une chance à saisir

Exactement ! Alors, il y a peut être du bon dans cette affaire : comment Donald Trump pourrait-il plus longtemps retenir l'aide promise à l'Ukraine puisque c'est précisément ce qu'on lui reproche d'avoir fait. Il y a aussi peut-être un coup à jouer pour l'Europe.

L'Ukraine rêve d'Europe. En ces temps de Brexit et de populisme euro-sceptique, c'est presque une bénédiction : voilà un pays de 42 millions d'habitants, plus grand que la France et qui ne veut qu'une chose : s'arrimer à notre marché unique et à nos valeurs.

C'est une occasion en or pour les Européens se se montrer encore plus généreux et plus unis. Alors bien sûr, il faut discuter avec la Russie qui détient une des clés de la paix dans la région. Mais discuter ne veut pas dire abandonner l'Ukraine, bien au contraire.

https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-25-octobre-2019
 

Drianke

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Détente sur le front en Ukraine : l’armée et les séparatistes entament leur retrait

L’Ukraine et les séparatistes pro-russes ont commencé, samedi 9 novembre, le retrait de leurs troupes d’un secteur clé de la ligne de front dans l’est du pays. Le retrait fait partie des mesures de confiance censées ouvrir la voie à un sommet entre l’Ukraine, la Russie, la France et l’Allemagne pour mettre fin au conflit dans le bassin du Don.

D’un petit kilomètre ! C’est peu mais c’est significatif et symptomatique de la détente qui s’installe sur la ligne de front dans l’est ukrainien.

Le début du retrait des troupes gouvernementales et des groupes armés séparatistes a commencé peu après midi (heure locale), samedi 9 novembre, avec l’envoi par les séparatistes et les Ukrainiens de fusées lumineuses, une blanche de chaque côté signifiant que les deux camps étaient prêts, puis une verte signifiant qu’ils commençaient à se retirer.

Sous le regard des observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui supervisent l’opération, les soldats des deux camps ont ensuite commencé à se retirer d’un kilomètre de part et d’autre de la ligne de front.

Le retrait des troupes et de l’armement a commencé entre les villages de Petrivské et Bogdanivka. Ces villages, le premier contrôlé par les séparatistes et le second par Kiev, sont situés à proximité de la « capitale » rebelle de Donetsk. Suivront 25 jours consacrés au déminage de la zone et au démantèlement des tranchées et des fortifications.

Vers un sommet quadripartite
Le désengagement était d’abord prévu lundi puis vendredi mais avait été reporté en raison de tirs échangés dans la zone. Deux autres reculs des troupes de la ligne de front ont eu lieu en juin et fin octobre. Un recul sur l’ensemble de la ligne de front, longue de plus de 400 kilomètres, peut désormais être envisagé.

Le désengagement de ce samedi constitue « la dernière précondition pour l’organisation du sommet quadripartite » entre les dirigeants ukrainien et russe avec la médiation de leurs confrères français et allemand, a assuré cette semaine le chef de la diplomatie ukrainienne, Vadym Prystaïko.

Moscou est moins catégorique mais Vadym Prystaïko espère que cette rencontre entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron et Angela Merkel aura lieu en novembre à Paris. Il s’agirait de la première rencontre à ce niveau depuis 2016.

La tenue d’un tel sommet a déjà été maintes fois évoquée ces dernières semaines sans jamais se concrétiser, notamment car Moscou conditionnait une reprise des pourparlers à un recul des troupes dans ces trois petits secteurs de la ligne de front.

Les combats entre forces ukrainiennes et rebelles prorusses ont fait plus de 13 000 morts depuis 2014 et les deux parties se rejettent la responsabilité des violations du cessez-le-feu conclu à Minsk en 2015.

 

Drianke

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Ukraine : Echange avec les séparatistes prorusses de 200 prisonniers

Kiev et les séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine ont échangé 200 prisonniers, la première opération du type depuis 2017 qui marque une désescalade dans le seul conflit actif d' Europe.

L’échange, voulu avant le Nouvel an par le président ukranien Volodymyr Zelensky, a néanmoins suscité une controverse en Ukraine, Kiev ayant accepté, selon les médias locaux, la libération de personnes sans lien direct avec la guerre dans l’est ukrainien. « Les libérations réciproques sont terminées », a indiqué vers 16 h la présidence ukrainienne sur Facebook, précisant voir revenir au pays 76 personnes.

Aucune liste précise de nom pour le moment

Les séparatistes des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk ont dit pour leur part aux agences russes s’être vues respectivement remettre 61 et 63 personnes, parmi lesquels des ressortissants russes et un Brésilien ayant combattu dans les rangs rebelles.....................

 

Drianke

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Ukraine – Un expert propose de vendre les terres aux Américains pour se protéger de la Russie
Alors que la levée du moratoire sur la vente des terres agricoles doit encore être définitivement votée par la Rada, sur fond d’opposition de la population et de craintes de voir les terres être accaparées par des étrangers, un expert ukrainien n’a rien trouvé de mieux à proposer que de vendre en priorité les terres près de la frontière orientale du pays aux Américains afin que l’armée des États-Unis protège l’Ukraine de la Russie.
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Loi concernant la levée du moratoire sur la vente des terres agricoles : 2e round

Après le vote en première lecture du projet de loi concernant la levée du moratoire sur la vente des terres agricoles en Ukraine, et devant l’opposition massive de la population (64 % des Ukrainiens sont contre) à ce qui est ni plus ni moins qu’une privatisation des terres qui risque de mener à la même catastrophe que celle des sociétés qui a suivi l’effondrement de l’URSS, le texte de la future loi a été amendé afin d’essayer d’éteindre les craintes de voir le pays perdre le contrôle de ses terres agricoles au profit des étrangers.

La limite de surface achetable par une même personne ou société a été divisée par 20, passant de 206 300 à 10 000 hectares, la vente de terre agricole aux étrangers et sociétés détenues par des étrangers ou enregistrées dans des zones offshores reste interdite jusqu’à ce qu’un référendum en décide autrement, le paiement en liquide est interdit, la vente de terre agricole est interdite aux citoyens russes (ce qui est une discrimination claire qui pourrait se faire retoquer auprès de l’OMS) même après le référendum, et pour des raisons de sécurité nationale, il sera impossible pour des sociétés ukrainiennes financées par des étrangers d’acheter des terres agricole à moins de 50 km de la frontière même si le résultat du référendum est positif.

Un prix minimum (25000 à 30 000 hryvnias) par hectare a aussi été fixé jusqu’en 2030, afin d’empêcher des ventes de terre à une hryvnia l’hectare. Et un vrai système préférentiel pour les agriculteurs qui veulent acheter les terres qu’ils cultivent actuellement en location a été mis en place, avec un système de location-achat sur 7 ans maximum.

Mais tout cela n’a pas suffi à calmer les inquiétudes légitimes de la population, et surtout des premiers concernés, à savoir les agriculteurs, qui ont protesté à Kiev le 6 février alors que devait commencer l’étude et le vote de la nouvelle version de la loi.

Andreï Dikoun, le président du Conseil Agricole Ukrainien, a pointé du doigt le fait que le marché serait ouvert en même temps aux personnes physiques et aux sociétés, ce qui pourrait constituer une menace pour les agriculteurs.

« Tous nos voisins des pays d’Europe de l’Est nous mettent en garde : il est impossible d’ouvrir simultanément le marché foncier aux sociétés et aux particuliers. Elle doit se faire progressivement. Progressivement, nous ouvrons le marché, nous commençons par les personnes physiques, ça fonctionne pendant quelques années, si tout va bien, s’il n’y a pas de pillage, que les tribunaux fonctionnent, nous pouvons passer aux sociétés », a-t-il déclaré.
Il a aussi souligné que les promesses du gouvernement ukrainien d’aider financièrement les agriculteurs pour faire face à cette réforme n’étaient pour l’instant que des mots, sans quoi que ce soit de concret pour l’instant (d’ailleurs vu la situation financière de l’Ukraine, je vois mal comment Kiev pourra tenir cette promesse, vu que le pays n’a déjà plus d’argent pour payer toutes les retraites, ni financer les hôpitaux).
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https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/ukraine-un-expert-propose-de-221449
 

Drianke

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L’ex-ambassadrice en Ukraine juge la diplomatie américaine «amorale»


(Washington) L’ancienne ambassadrice des États-Unis en Ukraine, dont le rappel a été évoqué au cours du procès en destitution du président Donald Trump, a estimé mercredi que la politique étrangère de Washington était « amorale ».
Publié le 13 février 2020 à 0h21

Marie Yovanovitch a tenu ces propos lors d’un discours à l’université de Georgetown, où elle recevait un prix décerné par l’institut de diplomatie de ce célèbre établissement washingtonien.

« Actuellement, le département d’État a un problème », a-t-elle estimé. « Ses principaux dirigeants manquent de vision politique, de clarté morale et de capacité de direction ».
« Pour parler franchement, une politique étrangère amorale, jouant sur l’absence de clarté, qui remplace la confiance par les menaces, la peur et la confusion ne peut pas marcher à long terme », a déclaré Mme Yovanovitch.

Elle a appelé le département d’État à développer une relation plus forte avec le Congrès, à fournir une meilleure formation aux diplomates et à prendre au sérieux la nécessité de lutter contre la désinformation.

Le prix qui lui a été remis, le Trainor Award, a été décerné dans le passé à des personnalités comme la secrétaire d’État Madeleine Albright ou le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan.

Il est attribué à un Américain ou à un étranger « qui s’est distingué dans la conduite de la diplomatie », selon l’université de Georgetown.
Canadienne de naissance, Marie Yovanovitch a été avant l’Ukraine ambassadrice en Arménie et au Kirghizstan.

Avant qu’elle ne soit rappelée, Mme Yovanovitch a été critiquée en 2019 par Donald Trump lors d’une conversation téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Par la suite, l’ancienne ambassadrice a témoigné contre M. Trump à la Chambre des représentants lors des débats qui ont abouti à la mise en accusation (impeachment) du président.

Les adversaires démocrates de M. Trump l’accusaient d’avoir fait pression sur l’Ukraine pour obtenir des informations compromettantes sur l’ancien vice-président démocrate Joe Biden, candidat à l’actuelle primaire en vue de l’élection présidentielle. Une accusation catégoriquement rejetée par M. Trump et par les républicains.

M. Trump a été acquitté lors du procès mené au Sénat.......................


https://www.lapresse.ca/internation...ine-juge-la-diplomatie-americaine-amorale.php
 

Drianke

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Combats dans l'Est de l'Ukraine: un soldat mort, quatre autres blessés (Kiev)
Publié le : 18/02/2020 - 11:22

Au moins un soldat ukrainien a été tué dans des combats, ce mardi 18 février au matin, avec les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, a indiqué Kiev au sujet de ces affrontements d'une violence inédite. Quatre soldats ukrainiens ont par ailleurs été blessés dans cette tentative des forces séparatistes de percer la ligne de front en recourant notamment à des mitrailleuses lourdes, disent encore les autorités ukrainiennes.

RFI
 

Drianke

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Un ancien espion ukrainien déclare que l’Ukraine a perdu la guerre du Donbass
Le « journaliste » et ancien espion ukrainien Stanislav Aseyev, qui a été condamné en République Populaire de Donetsk (RPD) pour ses activités d’espionnage, a déclaré qu’il est peu probable que le Donbass revienne sous le contrôle de l’Ukraine et que la guerre dans la région est perdue. Il a tenu ces propos lors d’une interview à la chaîne ukrainienne 5.
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Aseyev, espion sous couvert de journaliste
L’arrestation de Stanislav Aseyev à l’été 2017 avait provoqué un scandale, plusieurs organisations comme Amnesty, HRW et l’OSCE condamnant le fait que la RPD ait arrêté ce « journaliste ».

Le problème, c’est que contrairement à l’Ukraine où les journalistes sont poursuivis pour des accusations farfelues de haute trahison parce qu’ils décrivent la guerre dans le Donbass comme une guerre civile, les accusations d’espionnage contre Aseyev étaient étayées par des preuves solides.

Amnesty, HRW et l’OSCE ont oublié que la profession de journaliste n’est pas une garantie d’immunité juridique si la personne enfreint réellement la loi.

Ce n’est pas parce que quelqu’un est journaliste qu’il peut jouer les espions en toute impunité (et ce n’est pas parce que certains, comme Sentsov, sont « réalisateurs » qu’ils peuvent incendier des bâtiments et poser des bombes en toute impunité non plus). Surtout dans une zone de guerre comme le Donbass. Les actes d’Aseyev ont entaché toute la profession journalistique, en montrant que certains utilisent le titre de journaliste comme couverture (ou comme pseudo-totem d’immunité) pour de l’espionnage.

En effet, sous couvert de son activité de « journaliste », Stanislav Aseyev espionnait en réalité pour l’Ukraine dans le Donbass, transmettant via internet des informations et des images des positions de la milice populaire de la RPD au SBU, en sachant parfaitement que ces informations porteraient atteinte à la sécurité de la République.

Il a aussi utilisé son travail de « journaliste » pour recruter sur les réseaux sociaux des habitants pro-Ukraine, afin qu’eux aussi collectent et transmettent des informations militaires et d’autres types d’informations, qui pourraient mettre en danger la sécurité de la RPD.

Au départ, Aseyev a été arrêté par le MGB car il travaillait comme « journaliste » sur le territoire de la RPD sans accréditation, ce qui est une violation des lois de la République régissant le travail journalistique, car, pour rappel, nous sommes en zone de guerre.

Tout journaliste travaillant en RPD, en RPL, ou côté ukrainien près de la ligne de front doit avoir une accréditation pour ce faire, pour justifier de sa présence dans une zone où il peut accéder à des informations sensibles. Ce système d’accréditation est là pour éviter que des gens puissent espionner sous couvert d’activité journalistique sans être réellement journalistes.

Or Aseyev écrivait pour plusieurs médias (ukrainiens et occidentaux) sous pseudonyme (Stanislav Vasine), depuis la RPD, alors qu’il n’avait pas d’accréditation de journaliste. Le MGB (services de sécurité) de la RPD a alors cherché qui était ce Stanislav Vasine, et a fini par découvrir qu’il s’agissait d’Aseyev.

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http://www.donbass-insider.com/fr/2...are-que-ukraine-a-perdu-la-guerre-du-donbass/
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Pfff … Poutine refait le macho. C’est de nouveau tendu à la frontière entre l’Ukraine et la Russie, Poutine ne digère toujours pas l’Ukraine intègre un jour entièrement l’UE (pour l’instant, elle n’a que des relations privilégiées avec l’UE).

Dans le mini‑débat ci‑dessous, quelqu’un dit que le problème de la Russie, est qu’elle se voit toujours comme un empire.

 
L’opération militaire spéciale (OMS) décidée par la Russie, a sans aucun doute été provoquée par l’encerclement de la Russie, par l’Occident téléguidé par les USA, Le coup d'état du Maidan était l"élément déclencheur de la guerre en Ukraine

En fait, la Russie s’est bien préparée à cette perspective, beaucoup plus intelligemment que les Occidentaux. La Russie a bien préparé aussi bien le plan militaire qu’économique. Le résultat est probant et les données de la situation actuelle le confirment. Les dernières déclarations de Poutine concernant la détention de la Russie de nouvelles armes beaucoup plus dangereuses que les armes nucléaires et qui n’obéissent nullement aux normes classiques de la physique ont fait trembler certains esprits.

Comme chacun sait, dans une guerre, les objectifs stratégiques sont souvent tacites et camouflés. Mieux encore, et pour mener l’adversaire à des fausses supputations et l’induire en erreur, on simule des situations et des faits dérivatifs.

La Russie avance doucement mais sûrement, elle adopte ainsi la politique step by step. En arabe, on dit «اضرب وقيس», c’est à dire «frappe et jauge». Elle donne l’impression qu’elle n’est pas pressée, mais les objectifs majeurs de la Russie ( et de la Chine ) sont ailleurs.

Les objectifs stratégiques de la Russie et de la Chine c’est essentiellement.

1. La dédollarisation de l’économie mondiale. La cible c’est Breton Woods et ses subsides (FMI, BM, …).

2. L’instauration d’un nouvel ordre mondial. Un ordre multipolaire basé sur de nouveaux critères.

3. La lutte contre l’hégémonie des USA. Cette hégémonie abusive qui est souvent utilisée pour saper les nations faibles et profiter de leur richesse.


 
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