salam
Ces plantes potagères sont connues depuis des millénaires pour leurs propriétés anti-inflammatoires, anti-infectieuses et leur protection du système cardio-vasculaire. Elles auraient également des vertus anti-cancer.
Ail, oignon, échalote… Le goût prononcé de ces plantes et l’haleine forte qu’elles procurent peuvent en rebuter certains.
Ail des ours, échalote grise, oignon rouge… Cultivés depuis plus de quatre mille ans, les bulbes du genre Allium ornaient déjà les étals des Égyptiens, des Grecs et des Romains. Ces plantes potagères, réputées prodiguer de la force physique, étaient ajoutées aux rations des ouvriers qui édifièrent la pyramide de Kheops. Pour le naturaliste romain Pline l’Ancien, l’ail pouvait neutraliser tous les venins, guérir la lèpre, l’asthme et la toux.
Le goût prononcé de ces plantes et l’haleine forte qu’elles procurent peuvent en rebuter certains. Ce qui n’empêche pas échalotes, ail et oignons d’être généralement très appréciés en France, et présents dans de nombreux plats, tout particulièrement dans le sud du pays. Dans l’Hexagone, la consommation moyenne d’ail atteint 3 kg par an et par personne.
"Il peut être employé cru, par exemple dans les huiles aromatiques utilisées pour l’assaisonnement, ou cuit, ce qui a pour avantage de réduire nettement son goût et d’accroître sa digestibilité. L’oignon bouilli ou frit devient quant à lui tendre et sucré", écrit Éric Birlouez, enseignant en histoire et sociologie de l’alimentation.
"Leurs bienfaits connus depuis des millénaires nous poussent à conseiller leur consommation régulière", assure Franck Senninger, nutritionniste, auteur de L’Ail et ses bienfaits. Autant de bonnes raisons pour continuer à en agrémenter nos plats.
Ils sont riches en nutriments
Les végétaux du genre Allium constituent une bonne source de potassium, un minéral essentiel au bon fonctionnement des muscles et des reins. 100 g d’échalotes ou d’ail en fournissent respectivement 334 et 401 mg. Ils renferment aussi du phosphore, important pour le système nerveux, et du manganèse, qui participe à la synthèse des hormones thyroïdiennes et sexuelles.
Là encore, c’est l’ail qui en contient le plus (157 mg/100 g pour le phosphore et 1,67 mg/100 g pour le manganèse). Ce sont aussi des sources de vitamine E (0,045 mg/100 g pour l’ail et l’oignon), aux propriétés anti-inflammatoires, et B6 (2 mg/100 g pour l’ail), impliquée dans le métabolisme des acides gras et dans la synthèse des globules rouges ainsi que de certains neurotransmetteurs (adrénaline, dopamine sérotonine).
Ils sont bons pour le cœur
Des acides gras insaturés comme l’adénosine et l’ajoène, présents dans les alliacées, ont une action anticoagulante et préviennent la formation de caillots susceptibles de boucher les veines et les artères, à l’origine d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral. Manger régulièrement de l’ail contribuerait à réduire la tension artérielle selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui le recommande en cas d’hypertension artérielle modérée.
Il renferme en effet des fructosanes, glucides complexes qui s’opposent à la rétention d’eau et auraient un effet bénéfique sur la pression artérielle. Enfin, des travaux chinois portant sur l’analyse de 26 études indiquent que consommer 2 à 5 g d’ail cru par jour contribuerait à réduire de 5,4 % le taux de cholestérol total et de 6,5 % celui des triglycérides.
Ces plantes potagères sont connues depuis des millénaires pour leurs propriétés anti-inflammatoires, anti-infectieuses et leur protection du système cardio-vasculaire. Elles auraient également des vertus anti-cancer.
Ail, oignon, échalote… Le goût prononcé de ces plantes et l’haleine forte qu’elles procurent peuvent en rebuter certains.
Ail des ours, échalote grise, oignon rouge… Cultivés depuis plus de quatre mille ans, les bulbes du genre Allium ornaient déjà les étals des Égyptiens, des Grecs et des Romains. Ces plantes potagères, réputées prodiguer de la force physique, étaient ajoutées aux rations des ouvriers qui édifièrent la pyramide de Kheops. Pour le naturaliste romain Pline l’Ancien, l’ail pouvait neutraliser tous les venins, guérir la lèpre, l’asthme et la toux.
Le goût prononcé de ces plantes et l’haleine forte qu’elles procurent peuvent en rebuter certains. Ce qui n’empêche pas échalotes, ail et oignons d’être généralement très appréciés en France, et présents dans de nombreux plats, tout particulièrement dans le sud du pays. Dans l’Hexagone, la consommation moyenne d’ail atteint 3 kg par an et par personne.
"Il peut être employé cru, par exemple dans les huiles aromatiques utilisées pour l’assaisonnement, ou cuit, ce qui a pour avantage de réduire nettement son goût et d’accroître sa digestibilité. L’oignon bouilli ou frit devient quant à lui tendre et sucré", écrit Éric Birlouez, enseignant en histoire et sociologie de l’alimentation.
"Leurs bienfaits connus depuis des millénaires nous poussent à conseiller leur consommation régulière", assure Franck Senninger, nutritionniste, auteur de L’Ail et ses bienfaits. Autant de bonnes raisons pour continuer à en agrémenter nos plats.
Ils sont riches en nutriments
Les végétaux du genre Allium constituent une bonne source de potassium, un minéral essentiel au bon fonctionnement des muscles et des reins. 100 g d’échalotes ou d’ail en fournissent respectivement 334 et 401 mg. Ils renferment aussi du phosphore, important pour le système nerveux, et du manganèse, qui participe à la synthèse des hormones thyroïdiennes et sexuelles.
Là encore, c’est l’ail qui en contient le plus (157 mg/100 g pour le phosphore et 1,67 mg/100 g pour le manganèse). Ce sont aussi des sources de vitamine E (0,045 mg/100 g pour l’ail et l’oignon), aux propriétés anti-inflammatoires, et B6 (2 mg/100 g pour l’ail), impliquée dans le métabolisme des acides gras et dans la synthèse des globules rouges ainsi que de certains neurotransmetteurs (adrénaline, dopamine sérotonine).
Ils sont bons pour le cœur
Des acides gras insaturés comme l’adénosine et l’ajoène, présents dans les alliacées, ont une action anticoagulante et préviennent la formation de caillots susceptibles de boucher les veines et les artères, à l’origine d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral. Manger régulièrement de l’ail contribuerait à réduire la tension artérielle selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui le recommande en cas d’hypertension artérielle modérée.
Il renferme en effet des fructosanes, glucides complexes qui s’opposent à la rétention d’eau et auraient un effet bénéfique sur la pression artérielle. Enfin, des travaux chinois portant sur l’analyse de 26 études indiquent que consommer 2 à 5 g d’ail cru par jour contribuerait à réduire de 5,4 % le taux de cholestérol total et de 6,5 % celui des triglycérides.