C'était en 2001, en ChampCar....
http://www.youtube.com/watch?v=IDDeJyWnAcY
Forcément, les Jeux paralympiques se prêtent aux belles histoires. Ou plutôt, aux leçons de persévérance. L’édition 2012 s’achève dimanche et déjà, un destin ressort du lot. Celui de l’ancien pilote de Formule 1 Alessandro Zanardi, amputé des deux jambes, qui s’est adjugé deux titres dans la catégorie cyclisme handisport (H4). Lors du contre-la-montre individuel de mercredi (16 km en 24 minutes) et de la course en ligne de vendredi (64 km en deux heures), au sprint. Aujourd’hui (samedi à 17h45), l’Italien de 45 ans tente la passe de trois avec l’épreuve du relais H 1-4 par équipes.
«Si j’avais encore mes deux jambes, je ne serais jamais allé à Londres. Et en tant que coureur automobile, je n’aurais jamais eu une chance de gagner une médaille», philosophe le champion, originaire de Bologne, à l’agence allemande SID. Ses deux jambes, le modeste pilote de F1 (1991-1999) les a perdues le 15 septembre 2001, en course de Championship Car (CART) sur le circuit ovale du Lausitzring, en Allemagne, lorsqu’après un carambolage à 320 km/h, sa monoplace est coupée en deux. Alex Zanardi perd 70% de son sang. Après sept arrêts cardiaques et cinq jours de coma, il survit et refait surface avec le soutien de sa femme.
Depuis le drame, n’hésitant pas à blaguer sur ses prothèses, l’Italien n’a jamais cessé de vouloir continuer dans le sport de haut niveau. Dès 2003, grâce un véhicule aménagé, il boucle les treize tours de piste qu’il lui restait alors à parcourir au moment de son accident deux ans plus tôt. Il gagne ensuite trois courses contre des valides, à l’occasion du Championnat du monde des voitures de tourisme (WTCC), en 2005, 2006 et 2009. Premier double amputé à piloter une F1 - lors d’un essai en 2006 chez Sauber – le miraculé des circuits tire toutefois un trait sur les sports mécaniques en 2009.
Entre temps, dès 2007, il s’est trouvé une nouvelle passion : le cyclisme handisport (H4), discipline où, uniquement à la force des bras, les plus entraînés arrivent à se mouvoir à 40 km/h en moyenne dans un engin ultraléger à trois roues. Le genre de défi physique que cherchait Zanardi. La première fois, il avait dû s’arrêter au bout de cinq kilomètres, épuisé. Aujourd’hui, à force d’entraînement, une ration quotidienne de 80 kilomètres ne fait plus peur au nouveau champion paralympique, vainqueur du marathon de New York 2011 dans cette catégorie.
Bientôt aux 500 miles d'Indianapolis ?
Hasard du calendrier, vendredi, la deuxième médaille paralympique d’Alessandro Zanardi tombait pile pour l’anniversaire de son fiston Niccolo, 14 ans. On devine pour le Transalpin la portée symbolique de ses deux victoires. D’autant qu’il a triomphé, au sud-est de Londres, sur le célèbre circuit automobile de Brands Hatch, à l’endroit même où il avait participé à une course de F3000, l’antichambre de la F1, il y a 21 ans.
http://www.youtube.com/watch?v=IDDeJyWnAcY
Forcément, les Jeux paralympiques se prêtent aux belles histoires. Ou plutôt, aux leçons de persévérance. L’édition 2012 s’achève dimanche et déjà, un destin ressort du lot. Celui de l’ancien pilote de Formule 1 Alessandro Zanardi, amputé des deux jambes, qui s’est adjugé deux titres dans la catégorie cyclisme handisport (H4). Lors du contre-la-montre individuel de mercredi (16 km en 24 minutes) et de la course en ligne de vendredi (64 km en deux heures), au sprint. Aujourd’hui (samedi à 17h45), l’Italien de 45 ans tente la passe de trois avec l’épreuve du relais H 1-4 par équipes.
«Si j’avais encore mes deux jambes, je ne serais jamais allé à Londres. Et en tant que coureur automobile, je n’aurais jamais eu une chance de gagner une médaille», philosophe le champion, originaire de Bologne, à l’agence allemande SID. Ses deux jambes, le modeste pilote de F1 (1991-1999) les a perdues le 15 septembre 2001, en course de Championship Car (CART) sur le circuit ovale du Lausitzring, en Allemagne, lorsqu’après un carambolage à 320 km/h, sa monoplace est coupée en deux. Alex Zanardi perd 70% de son sang. Après sept arrêts cardiaques et cinq jours de coma, il survit et refait surface avec le soutien de sa femme.
Depuis le drame, n’hésitant pas à blaguer sur ses prothèses, l’Italien n’a jamais cessé de vouloir continuer dans le sport de haut niveau. Dès 2003, grâce un véhicule aménagé, il boucle les treize tours de piste qu’il lui restait alors à parcourir au moment de son accident deux ans plus tôt. Il gagne ensuite trois courses contre des valides, à l’occasion du Championnat du monde des voitures de tourisme (WTCC), en 2005, 2006 et 2009. Premier double amputé à piloter une F1 - lors d’un essai en 2006 chez Sauber – le miraculé des circuits tire toutefois un trait sur les sports mécaniques en 2009.
Entre temps, dès 2007, il s’est trouvé une nouvelle passion : le cyclisme handisport (H4), discipline où, uniquement à la force des bras, les plus entraînés arrivent à se mouvoir à 40 km/h en moyenne dans un engin ultraléger à trois roues. Le genre de défi physique que cherchait Zanardi. La première fois, il avait dû s’arrêter au bout de cinq kilomètres, épuisé. Aujourd’hui, à force d’entraînement, une ration quotidienne de 80 kilomètres ne fait plus peur au nouveau champion paralympique, vainqueur du marathon de New York 2011 dans cette catégorie.
Bientôt aux 500 miles d'Indianapolis ?
Hasard du calendrier, vendredi, la deuxième médaille paralympique d’Alessandro Zanardi tombait pile pour l’anniversaire de son fiston Niccolo, 14 ans. On devine pour le Transalpin la portée symbolique de ses deux victoires. D’autant qu’il a triomphé, au sud-est de Londres, sur le célèbre circuit automobile de Brands Hatch, à l’endroit même où il avait participé à une course de F3000, l’antichambre de la F1, il y a 21 ans.