Allocation de chômage dorée pour les députés français (5 ans)

C'était EN 2003 .
On appelle ça un petit arrangement entre amis. Sans débat public, le Bureau de l’Assemblée présidé par Jean-Louis Debré, depuis président du Conseil constitutionnel, a pris soin des siens qui, exposés aux aléas des élections, n’ont pas la chance d’appartenir à la fonction publique et de bénéficier d’une réintégration de droit dans l’administration. La technique retenue est, elle, bien celle du privé : offrir un parachute doré, au cas où.

Jusqu’en 2003 les députés sortants qui n’avaient toujours pas retrouvé d’emploi continuaient à percevoir pendant six mois suivant l’élection une indemnité de base de 5400,32 euros pendant les 6 premiers mois. Le nouveau dispositif adopté s’étend désormais sur 60 mois, de façon progressive. 70 % de cette indemnité de base pendant le second semestre, 60 % pendant le troisième, 50 % pendant le quatrième semestre. Ensuite, pendant six semestres, le niveau baisse de 5% tous les semestres jusqu’à 20% de l’indemnité de base, soit 1080 euros brut. Le financement du système, repose sur une cotisation de 0,5% prélevée sur l’indemnité de base spécifiquement.


Outre le fait qu’une telle mesure ne peut que renforcer le peu de crédit accordé par les citoyens à leurs élus, le silence organisé qui l’a entourée laisse perplexe. Au départ révélée par “Le Canard Enchaîné” du 7 février 2007, puis reprise et précisée par le Midi Libre le 1er mars 2007, il faudra attendre que la rumeur enfle singulièrement sur internet pour que les autres médias osent enfin l’aborder. Le flou qui entoure encore à ce jour les quelques éléments présents sur le site officiel de l’Assemblée générale renforce la perplexité générale.

Les gars lorsqu'ils perdent les élections retrouvent leur poste de fonctionnaire sinon ils touchent des allocs
pendant 5 ans sans obligation de recherche d'emploi .
Pas mal la dépouille .
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«Aujourd’hui, j’essaie de me reconstruire. J’espère sortir à la fin du mois. Il faut aussi que j’aille m’inscrire à Pôle emploi car je n’ai plus aucune ressource», confie celui qui a connu les ors de la République de 1995 à 1997, sous la présidence de Jacques Chirac, d'abord comme ministre de l'Intégration et de la Lutte contre l'exclusion puis comme ministre délégué à la Ville et à l'Intégration.
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Belle comédie .
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