Alzheimer : quels signes surveiller et comment prévenir la maladie ?

Drianke

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Contributeur
À quel moment faut-il s’inquiéter, consulter ? Que faire pour se prémunir de la maladie ? France Alzheimer Nièvre donne quelques pistes.

Florence Gourisse, présidente de l’association France Alzheimer Nièvre, conseille d'abord d’en parler à son médecin traitant dès qu’on s’aperçoit qu’on commence à oublier des choses. "Et si vous êtes très inquiet, demandez une consultation mémoire à l’hôpital Colbert, à Nevers, où vous pourrez faire des tests. Mais rassurez-vous, oublier certaines choses fait aussi partie du vieillissement normal du cerveau".

Si vous vous posez la question, il y a de grandes chances que vous n’ayez pas Alzheimer. Le malade va au contraire plutôt être dans le déni.

Les signes à observer?? Oublier des événements récents, accomplir plus difficilement des tâches familières, avoir une perte de motivation, des difficultés pour trouver des mots simples, une désorientation dans le temps et l’espace. Ça peut aussi être des difficultés de raisonnement, des pertes d’objets, l’altération du jugement ou des modifications de l’humeur.

Pratiquer des activités intellectuelles, mais physiques aussi​

Pour prévenir la maladie, l’association se base sur une étude internationale publiée en 2017, selon laquelle 35 % des cas de troubles cognitifs du type Alzheimer sont liés à des facteurs sur lesquels chacun peut agir. Avoir une alimentation saine et équilibrée. Pratiquer une activité physique, qui peut passer par des activités douces (marche, nage, vélo, yoga…), mais aussi des activités stimulantes intellectuellement. Favoriser le lien social.

Pour réduire les facteurs vasculaires, il faut éviter de fumer, de consommer de l’alcool et dépister l’hypertension artérielle ou le diabète. Enfin, il est important de limiter la consommation de médicaments interagissant avec la mémoire (psychotropes, notamment benzodiazépines), et les médicaments anticholinergiques.

Comment soutenir la cause ?

Dans le cadre de la Journée Mondiale contre la maladie, France Alzheimer Nièvre organise trois manifestations.

Jeudi 21 septembre, l’association tiendra un stand d’information à l’Ehpad Œuvre Hospitalière de Corbigny, 2 rue des Capucins, à partir de 14 h.


Jeudi 21 et vendredi 22 septembre, la salle KeepCool située sur la zone commerciale des Grands Champs à Nevers va sensibiliser ses adhérents à cette cause en proposant de faire des kilomètres sur un tapis de marche et un vélo pour l’association.

Enfin, dimanche 24 septembre, France Alzheimer organise une marche conviviale avec ses adhérents le long de la Loire. Rendez-vous à 14 h à la Guinguette, à Nevers. Renseignements au 06.33.80.36.03.
 

Drianke

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Contributeur

Maladie d’Alzheimer : diagnostic, prise en charge, aidants, recherche… Où en est-on en 2023 ?​

En 2050, deux millions de Français devraient être atteints par Alzheimer, soit le double de nombre de cas actuels. Diagnostic, prise en charge des malades, statut d’aidant, perspectives de recherche… La Voix du Nord fait le point sur cette maladie neurodégénérative et son impact sur la vie des malades et leurs proches.

Plus d’un siècle après sa découverte par Aloïs Alzheimer, neurologue allemand, c’est une maladie neurodégénérative qui reste drapée de mystère. Un million de personnes en sont atteintes aujourd’hui, en France. Plus du double le seront, dans les années à venir.

Un enjeu de santé publique​

Face au « tsunami » annoncé, on a voulu en savoir plus sur cette maladie, sur les avancées de la recherche, sur l’impact qu’elle peut avoir dans le quotidien des malades et des aidants.

Affection du cerveau qui débute au niveau de l’hippocampe, siège de la mémoire et de l’apprentissage. elle provoque d’abord des troubles de mémoire, puis du langage, de l’apprentissage… Peu à peu, les malades perdent leur autonomie.

Comment vivre avec Alzheimer ?​

Aussi est-il primordial de repérer le plus tôt possible les premiers signes de la maladie. Dès lors qu’un doute se fait sentir, il faut vraiment consulter le plus rapidement possible. Un point sur lequel les médecins du centre mémoire de Lille-Bailleul sont formels : et c’est d’autant plus vrai que des « choses existent, en 2023 », pour lutter contre le déclin cognitif engendré par la maladie d’Alzheimer.

Et bien vivre avec la maladie, c’est possible. Par exemple, dans les Landes, le Village Landais Alzheimer, lieu unique en France, teste une autre approche de la maladie, à rebours des unités de vie fermées, dans les EHPAD (1). Avec ce rêve, en toile de fond : qu’un jour, la société n’écarte plus les personnes atteintes d’Alzheimer.


Le rôle primordial des aidants​

Cette philosophie, c’est aussi celle des aidants, souvent en première ligne face à la maladie. Parfois méconnus, des dispositifs existent, qui permettent d’alléger le quotidien. Une fois le diagnostic encaissé, « il faut aller de l’avant, aller chercher les petits bonheurs », plaident les aidants rencontrés, qui peinent parfois à se reconnaître comme tels.

Les pistes de recherche​

Cette affection devrait toucher plus de deux millions de personnes en France, à l’horizon 2050 d’après une estimation d’Alzheimer Europe. Le gouvernement a-t-il pris la mesure de cet enjeu de santé publique ? Face à l’urgence, chercheurs et médecins sont en tout cas en ordre de bataille pour affronter la maladie. Jean-Charles Lambert, directeur de recherche INSERM, tente avec son équipe, au sein de l’Institut Pasteur de Lille, de percer les secrets d’une maladie d’origine génétique...............

 

Drianke

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Contributeur

Journée mondiale Alzheimer. Nouveaux traitements, facteurs de risques, signes alarmants : 3 questions que l’on se pose tous

À l'occasion de la journée mondiale Alzheimer, ce 21 septembre 2023, nous avons posé trois questions essentielles sur la maladie, son évolution et les espoirs en 2023, au chercheur basé à Lille, Luc Buée. Ce grand scientifique français, spécialiste du cerveau et directeur de recherche au CNRS, porte un message d'espoir : oui, de nouveaux traitements arrivent et on peut se réjouir car on les attendait depuis plus de 20 ans.

Luc Buée est un scientifique français. Directeur de recherche au CNRS, il dirige l'équipe "Alzheimer & Tauopathies" au centre de recherche Jean-Pierre Aubert (université de Lille). Il parcourt le monde entier pour échanger sur les dernières recherches et travaille sur les mécanismes pathophysiologiques conduisant aux troubles cognitifs.

Avant tout rassurant, il affirme que les pertes de mémoire ponctuelles ne veulent en soi rien dire : "il est normal d'oublier. Tout le monde oublie ses clés ou le nom d'une personne célèbre. Ce qui est inquiétant, c'est de ne plus avoir de mémoire et particulièrement pour les choses récentes."

Il y a donc quelques clés qu'il faut connaître : dès la cinquantaine, des petites choses peuvent commencer à nous alerter. Savoir repérer les premiers signes va être indispensable à une bonne prise en charge. Au cours de l'année 2024, un nouveau traitement en immunothérapie devrait arriver des États-Unis (plusieurs sont déja commercialisés ou encore en test là-bas) : un traitement porteur d'espoir, selon le spécialiste qui rappelle que rien de nouveau n'a été commercialisé en France ces 20 dernières années.

1- L'immunothérapie, la voie de l'espoir ? 3 médicaments sont testés actuellement aux États-Unis​



C'est la première fois que des médicaments s'attaquent à l'origine de la maladie.
Luc Buée, directeur de recherche au CNRS
France 3 Hauts-de France
Selon Luc Buée, "Oui, c'est une très bonne nouvelle." Après deux décennies de recherche, on est entré dans une nouvelle étape de la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Deux nouveaux traitements d'immunothérapie sont déjà commercialisés aux USA depuis 2021. "Et c'est la première fois que des médicaments s'attaquent à l'origine de la maladie."

Arriveront-ils en Europe et en France bientôt ? Le premier composé d'anticorps de synthèse a déjà été refusé (son nom : l'aducanumab), notamment à cause d'essais cliniques non terminés. Le deuxième (le lecanemab) est en cours d'examen, le ralentissement de la maladie est estimé avec lui à 27 %.

Mais Lucas Buée fonde plutôt ses espoirs sur un troisième traitement, le donanemab, qui en 18 mois montre une réussite de 35 %, et semble plus prometteur encore. C'est un médicament pour ralentir la maladie, pour stabiliser l'état du patient. "Et pour ça, il faut le donner dès le début de la maladie", précise le professeur. Tout est lié à un diagnostic précoce, avant que trop de cellules ne soient atteintes.

De même, il avertit. Tout le monde ne pourra pas en bénéficier. Tout va dépendre de l'état général du patient. En effet, "la prise du traitement laisse voir, sur les personnes testées, des anomalies d'imagerie, avec parfois, des micro-hémorragies cérébrales et des œdèmes." On sera donc beaucoup plus réservés à le prescrire pour des personnes hypertendues.................................................
 

JuanTwo

Gentil Gawri
Une conséquence indirecte de cette maladie terrible, c'est que la personne affectée ne se plaint pas d'autres maux. J'ai un oncle par alliance traité pour Alzheimer à qui on a trouvé un cancer du poumon en phase très avancée (question de semaines). Il ne reconnaît personne depuis des mois et ne se plaignait pas d'avoir mal et d'être épuisé, il n'en avait pas réellement conscience.

Courage à tous ceux qui sont touchés, patients et familles, c'est dur de voir quelqu'un qu'on aime perdre peu à peu ses repères 😢
 
Hello,

Les signes d'Alzheimer incluent la perte de mémoire, la désorientation et les troubles du langage. Pour prévenir la maladie, maintenez une alimentation saine, faites de l'exercice, stimulez votre cerveau et restez socialement actif.
 

Korozif

C4H10FO2P
VIB

Journée mondiale Alzheimer. Nouveaux traitements, facteurs de risques, signes alarmants : 3 questions que l’on se pose tous

À l'occasion de la journée mondiale Alzheimer, ce 21 septembre 2023, nous avons posé trois questions essentielles sur la maladie, son évolution et les espoirs en 2023, au chercheur basé à Lille, Luc Buée. Ce grand scientifique français, spécialiste du cerveau et directeur de recherche au CNRS, porte un message d'espoir : oui, de nouveaux traitements arrivent et on peut se réjouir car on les attendait depuis plus de 20 ans.

Luc Buée est un scientifique français. Directeur de recherche au CNRS, il dirige l'équipe "Alzheimer & Tauopathies" au centre de recherche Jean-Pierre Aubert (université de Lille). Il parcourt le monde entier pour échanger sur les dernières recherches et travaille sur les mécanismes pathophysiologiques conduisant aux troubles cognitifs.

Avant tout rassurant, il affirme que les pertes de mémoire ponctuelles ne veulent en soi rien dire : "il est normal d'oublier. Tout le monde oublie ses clés ou le nom d'une personne célèbre. Ce qui est inquiétant, c'est de ne plus avoir de mémoire et particulièrement pour les choses récentes."

Il y a donc quelques clés qu'il faut connaître : dès la cinquantaine, des petites choses peuvent commencer à nous alerter. Savoir repérer les premiers signes va être indispensable à une bonne prise en charge. Au cours de l'année 2024, un nouveau traitement en immunothérapie devrait arriver des États-Unis (plusieurs sont déja commercialisés ou encore en test là-bas) : un traitement porteur d'espoir, selon le spécialiste qui rappelle que rien de nouveau n'a été commercialisé en France ces 20 dernières années.

1- L'immunothérapie, la voie de l'espoir ? 3 médicaments sont testés actuellement aux États-Unis​




Selon Luc Buée, "Oui, c'est une très bonne nouvelle." Après deux décennies de recherche, on est entré dans une nouvelle étape de la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Deux nouveaux traitements d'immunothérapie sont déjà commercialisés aux USA depuis 2021. "Et c'est la première fois que des médicaments s'attaquent à l'origine de la maladie."

Arriveront-ils en Europe et en France bientôt ? Le premier composé d'anticorps de synthèse a déjà été refusé (son nom : l'aducanumab), notamment à cause d'essais cliniques non terminés. Le deuxième (le lecanemab) est en cours d'examen, le ralentissement de la maladie est estimé avec lui à 27 %.

Mais Lucas Buée fonde plutôt ses espoirs sur un troisième traitement, le donanemab, qui en 18 mois montre une réussite de 35 %, et semble plus prometteur encore. C'est un médicament pour ralentir la maladie, pour stabiliser l'état du patient. "Et pour ça, il faut le donner dès le début de la maladie", précise le professeur. Tout est lié à un diagnostic précoce, avant que trop de cellules ne soient atteintes.

De même, il avertit. Tout le monde ne pourra pas en bénéficier. Tout va dépendre de l'état général du patient. En effet, "la prise du traitement laisse voir, sur les personnes testées, des anomalies d'imagerie, avec parfois, des micro-hémorragies cérébrales et des œdèmes." On sera donc beaucoup plus réservés à le prescrire pour des personnes hypertendues.................................................
Très intéressant... Je pourrai rajouter que... De... Mais de quoi on parle en fait ?
 
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