ce film, une fois n'est pas coutume, n'est qu'une occasion, sous couvert de technologie 3D qui le propulse au dessus du Titanic grâce aux lunettes louées moyennant finance, de nous seriner la supériorité de l'homme blanc.
On pourrait transposer le sort des indigènes à celui des Indiens, des Africains, des Vietnamiens, des Arabes (Irak), des Afghans, des Haïtiens (pour faire frais et dans l'actualité
) qui un temps ont tous sans exception été colonisés par l'Homme occidental. Tous les poncifs y sont réunis : l'indigène est dans une espèce de paganisme heureux et niais en communion avec la Nature mère nouricière l'homme américain lui est technologiquement et intellectuellement supérieur, est malgré tout parfois magnanime. Comme pour se défausser de ses responsabilités. Les indigènes sons nus, forts, musclés, parfois violents (l'imaginaire colonial est repris. D'ailleurs, l'héroïne dans la réalité est noire) les avatars quant à eux, notamment les femelles en la personne de S. Weaver, un peu moins voire pas du tout. Avatars, espèce de réplication divine, le mythe du Promise Land en sauce ... BBQ. Et puis on finit sur une note à l'évocation pseudo écologique et néo-paganiste tellement dans l'air du temps des Home and Co. Pdt ce temps là, les Amerlocs ne signent pas le protocole de Kyoto et sabotent Copenhague pour mettre de côté la "vieille Europe" chère à D. Rumsfeld.
Ils sont si bons ces Américains. Malgré leur écrasante et destructrice machine de guerre, ils restent tellement humains, civilisateurs. Les morts repasseront ... En somme comme toujours ... sur tous les terrains de guerre où ils ont été pour asseoir leur impérialiste suranné ..
Yallah, salam,, shalom, salutti, salut, tchuss gruss, a riverderci...ciolina D