Un étudiant de 22 ans a été condamné mardi à Tunis à un an de prison ferme pour homosexualité après avoir été victime d'un "examen de la honte" visant à prouver son orientation sexuelle. Depuis, la polémique enfle sur ce test qui entre en contradiction avec la nouvelle Constitution de la Tunisie adoptée début 2014.
Double humiliation pour un jeune Tunisien. Après avoir été soumis à un "test de la honte", comme le nomment plusieurs acteurs de la société tunisienne, cet étudiant a été condamné à un an de prison pour homosexualité.
Le jeune homme a été convoqué à l'origine comme témoin d’un litige par un commissariat de Tunis, comme le relate Jeune Afrique. Arrêté après que la police a découvert dans son téléphone des textos donnant une indication sur son orientation sexuelle, le procureur de la République saisi de l’affaire a réclamé un examen anal. Le but étant de prouver l'homosexualité du jeune homme.
En effet selon le Code pénal tunisien, la ******* est considérée comme une pratique illégale et condamnée par l'article 230, dans la sous-section intitulée "De l'attentat à la pudeur".
Le jeune étudiant tunisien aurait subi l'examen par un médecin légiste, "une pratique courante et taboue dans les affaires liées à l'homosexualité en Tunisie", comme l'explique le juriste Wahid Ferchichi au Huffpost Tunisie. Après avoir reconnu sous la contrainte son attirance pour les hommes, l'étudiant tunisien a été déféré devant un juge et condamné à un an de prison.
"L'examen de la honte" en contradiction avec la Constitution tunisienne
Cette affaire a soulevé l'indignation des défenseurs tunisiens des droits de l'homme. Plusieurs organisations expliquent notamment que la pratique de "l'examen de la honte" doit être soumise au consentement de la personne concernée.
(...)
http://www.itele.fr/monde/video/apr...e-a-un-an-de-prison-pour-homosexualite-138070
Double humiliation pour un jeune Tunisien. Après avoir été soumis à un "test de la honte", comme le nomment plusieurs acteurs de la société tunisienne, cet étudiant a été condamné à un an de prison pour homosexualité.
Le jeune homme a été convoqué à l'origine comme témoin d’un litige par un commissariat de Tunis, comme le relate Jeune Afrique. Arrêté après que la police a découvert dans son téléphone des textos donnant une indication sur son orientation sexuelle, le procureur de la République saisi de l’affaire a réclamé un examen anal. Le but étant de prouver l'homosexualité du jeune homme.
En effet selon le Code pénal tunisien, la ******* est considérée comme une pratique illégale et condamnée par l'article 230, dans la sous-section intitulée "De l'attentat à la pudeur".
Le jeune étudiant tunisien aurait subi l'examen par un médecin légiste, "une pratique courante et taboue dans les affaires liées à l'homosexualité en Tunisie", comme l'explique le juriste Wahid Ferchichi au Huffpost Tunisie. Après avoir reconnu sous la contrainte son attirance pour les hommes, l'étudiant tunisien a été déféré devant un juge et condamné à un an de prison.
"L'examen de la honte" en contradiction avec la Constitution tunisienne
Cette affaire a soulevé l'indignation des défenseurs tunisiens des droits de l'homme. Plusieurs organisations expliquent notamment que la pratique de "l'examen de la honte" doit être soumise au consentement de la personne concernée.
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http://www.itele.fr/monde/video/apr...e-a-un-an-de-prison-pour-homosexualite-138070