Reuters -
JUSTICE - Bernard Tapie n'a qu'une idée en tête, être indemnisé, plus de vingt ans après avoir été, à ses yeux, trahi par la banque publique...
Retour à la case départ. L'avocat de Bernard Tapie a demandé mardi à la cour d'appel de Paris d'accorder à l'homme d'affaires entre 516 millions et 1,174 milliard d'euros en réparation du préjudice financier qu'il estime avoir subi dans la revente d'Adidas au Crédit Lyonnais au début des années 1990.
Ces sommes ne tiennent pas compte du préjudice moral, a précisé à l'audience Me Emmanuel Gaillard.
Il ne baissera pas les bras
« Et je vais continuer ! ». En mars, Bernard Tapie avait prévenu les juges financiers parisiens que quoi qu'il advienne du dossier pénal sur l'arbitrage dans lequel il est mis en examen, il ne renoncerait jamais à obtenir réparation pour ce qu'il estime être son bon droit : être indemnisé, plus de vingt ans après avoir été, à ses yeux, trahi par la banque publique.
En février, la cour d'appel de Paris avait annulé l'arbitrage qui, en octroyant en juillet 2008 quelque 400 millions d'euros à Bernard Tapie, avait d'abord semblé mettre un terme à cet interminable feuilleton, malgré l'indignation que cette sentence avait suscitée.
Accusations contestées
Mais la justice pénale s'en est mêlée. Résultat, Bernard Tapie, un des avocats de l'homme d'affaires, un des juges arbitre et trois autres personnes sont mis en examen, notamment pour escroquerie en bande organisée.
>> A lire aussi: Bernard Tapie réclame un milliard d'euros à l'Etat
Loin de mettre un terme à la saga, l'annulation de la sentence ramène la justice à sa genèse : les récriminations de Bernard Tapie contre le Crédit Lyonnais et ses filiales, qu'il accuse de s'être enrichis frauduleusement et à ses dépens dans l'opération de revente d'Adidas à Robert Louis-Dreyfus, puis de mise en Bourse
JUSTICE - Bernard Tapie n'a qu'une idée en tête, être indemnisé, plus de vingt ans après avoir été, à ses yeux, trahi par la banque publique...
Retour à la case départ. L'avocat de Bernard Tapie a demandé mardi à la cour d'appel de Paris d'accorder à l'homme d'affaires entre 516 millions et 1,174 milliard d'euros en réparation du préjudice financier qu'il estime avoir subi dans la revente d'Adidas au Crédit Lyonnais au début des années 1990.
Ces sommes ne tiennent pas compte du préjudice moral, a précisé à l'audience Me Emmanuel Gaillard.
Il ne baissera pas les bras
« Et je vais continuer ! ». En mars, Bernard Tapie avait prévenu les juges financiers parisiens que quoi qu'il advienne du dossier pénal sur l'arbitrage dans lequel il est mis en examen, il ne renoncerait jamais à obtenir réparation pour ce qu'il estime être son bon droit : être indemnisé, plus de vingt ans après avoir été, à ses yeux, trahi par la banque publique.
En février, la cour d'appel de Paris avait annulé l'arbitrage qui, en octroyant en juillet 2008 quelque 400 millions d'euros à Bernard Tapie, avait d'abord semblé mettre un terme à cet interminable feuilleton, malgré l'indignation que cette sentence avait suscitée.
Accusations contestées
Mais la justice pénale s'en est mêlée. Résultat, Bernard Tapie, un des avocats de l'homme d'affaires, un des juges arbitre et trois autres personnes sont mis en examen, notamment pour escroquerie en bande organisée.
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Loin de mettre un terme à la saga, l'annulation de la sentence ramène la justice à sa genèse : les récriminations de Bernard Tapie contre le Crédit Lyonnais et ses filiales, qu'il accuse de s'être enrichis frauduleusement et à ses dépens dans l'opération de revente d'Adidas à Robert Louis-Dreyfus, puis de mise en Bourse