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[QUOTE="Drianke, post: 13507720, member: 174325"] Muhammad Ibn Ishaq relate qu’après être revenu du camp d’Abrahah, `Abd Al-Muttalib ordonna aux Qurayshites de se s’éloigner de la cité et d’aller en compagnie de leur familles vers les montagnes par crainte d’un massacre collectif. Puis il alla à la Ka`bah accompagné de quelques chefs Qurayshites et prenant à la main l’anneau de fer de la porte, implora Allâh le Tout-Puissant de protéger Sa Maison de même que ses gardiens. A cette époque-là 360 idoles étaient présentes autour et à l’intérieur de la Ka`bah, or à cet instant critique ils les avaient ignorées et supplièrent uniquement Allâh de les secourir. Leurs supplications retranscrites dans les livres d’histoire ne comprenaient aucun nom, excepté celui d’Allâh, l’Unique. Ibn Hishâm dans son livre [La Vie du Prophète] a cité quelques invocations d’`Abd Al-Muttalib, dont la teneur est la suivante : "Ô Dieu, un homme protège sa maison, donc protége Ta Maison ; ne permet pas à leur incursion ainsi qu’à leur ruse de triompher de Ta ruse demain. Si Tu envisages de les laisser et par conséquent leur laisser notre qiblah, Tu auras agit selon ta Volonté." A ce propos, Suhaill dans son Raud Al-Unuf a aussi cité cette invocation : "Assistes aujourd’hui Tes dévots contre les dévots de l’incursion et ses fidèles." De son côté, Ibn Jarîr a également cité les invocations récitées par `Abd Al-Muttalib dans sa supplication : « mon Seigneur, je n’ai de chères espoirs envers quiconque excepté de Toi. Ô mon Seigneur, protége Ta Maison d’eux. L’ennemi de cette Maison est Ton ennemi. Arrête-les dans la destruction de Ton établissement. » Après avoir récité ces supplications `Abd Al-Muttalib et ses compagnons s’en allèrent à leur tour vers les montagnes. Le lendemain matin Abrahah était disposé à entrer à la Mecque, or son éléphant particulier, Mahmud, qui était aux avant postes, s’agenouilla. Bien qu’il fût battu par des barres de fer, aiguillonné, et même scarifié, il ne se leva point. Lorsqu’ils l’orientaient vers le sud, le nord, ou bien l’est, il chargea immédiatement, or une fois orienté vers La Mecque, il s’agenouilla de nouveau. Pendant ce moment-là, une nuée d’oiseaux surgit et fît pleuvoir sur les troupes des pierres qu’ils portaient à leurs becs et griffes. Ceux qui étaient touchés commençaient à se décomposer. Selon Muhammad Ibn Ishaq et Ikrimah, c’était la variole, qui pour la première fois a été observé en cette année en Arabie. Ibn `Abbâs dit que celui qui était touché par un cailloux, commençait à gratter son corps jusqu’à l’altération de la peau puis une diminution de la chair. Dans une autre tradition selon `Ibn Abbas la chair et le sang qui coula comme de l’eau ainsi que les os du corps étaient perceptible à l’œil nu. La même chose arriva également à Abrahah. En effet, sa chair tomba en morceaux et sur son corps des trous se produirent dégageant pus et sang. Dans ce chaos ils se retirèrent tous pour regagner le Yémen. Nufayl Ibn Habîb, guide qu’ils avaient ramené du pays de Khatham, avait été retrouvé et prié de les guider afin de retourner au Yémen, mais il refusa en disant : "Maintenant par où quelqu’un peut-il fuir dès lors qu’il est chassé par Dieu ? Le nez fendant (Abrahah) est désormais le conquit, et non le conquérant". A mesure qu’ils s’échappaient, ils tombaient près de la baie et mourraient. `Atâ Ibn Yasâr dit que toutes les troupes n’ont pas péri à cet endroit ; certaines ont péri là-bas même tandis que d’autres ont péri en chemin alors qu’ils s’échappaient. C’est au pays de Khath`am qu’Abrahah mourut. Cet événement s’était déroulé à Muhassir dans la vallée de Muhassab, entre Muzdalifah et Mina. Selon le Sahih de Muslim et d’Abû Dâwûd, d’après la description du pèlerinage de l’adieu du Saint Prophète que l’Imam Jafar as-Sadiq à rapporté de son père, l’Imam Muhammad Al-Bâqir, et de lui même de notre maître Jabir Ibn Abdullah, il dit que lorsque le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — poursuivit sa route de Muzdalifah à Mina, il accéléra le pas dans la vallée de Muhassir. L’imam An-Nawawî expliqua ce fait en disant que l’incident des gens de l’éléphant était arrivé en ce lieu ; de ce fait, les pèlerins sont exhortés de passer rapidement, car Muhassir est un lieu tourmenté. Dans Al-Muwatta’, l’Imam Mâlik a rapporté que le Saint Prophète a dit que Muzdalifah est entièrement une place convenable pour stationner mais il ne faut pas rester dans la vallée de Muhassir. Dans les écrits de Nufayl Ibn Habib, que Ibn Ishaq a cité, il décrit cet événement en tant que témoin oculaire : "Tu aurais vu cela, O Rudaina, mais tu n’as point vu, ce que nous avons vu dans la vallée de Muhassab. J’ai loué Dieu lorsque j’ai vu les oiseaux et je craignais que des pierres puissent nous atteindre. Tous étaient à la recherche de Nufail comme si je possédais une dette envers les Abyssiniens." C’était un fait si capital qu’aussitôt il se propagea à travers l’Arabie et plusieurs poètes en ont même fait le thème principal de leurs poésies élogieuses. Dans ces poésies une chose complètement évidente est que tout à chacun considère ce fait comme une manifestation du pouvoir miraculeux d’Allâh Le Tout Puissant et personne, même pas par allusion, n’a dit que les idoles jusque-là adorées dans la Ka’bah avaient une quelconque complicité avec cela. Par exemple, Abdullah ibn Az-Zibara dit : "Les soixante mille [hommes] ne sont jamais rentrés chez eux, ni même leur homme mal en point (Abrahah) qui n’a pas survécu au retour. Ad et Jurham étaient là bas avant eux et au-dessus des serviteurs se trouve Allâh, Qui les soutient." Abû Qais Ibn Aslat dit ; "Elève-toi et adore ton Seigneur et désigne les Coins de la Maison d’Allâh située entre les Montagnes de La Mecque et Mina. Lorsque l’assistance du Souverain du Trône était parvenue à toi, Ses armées les ont repoussés de façon à ce qu’ils demeurent allongés dans la poussière, bombardés par des pierres." Pas seulement que ça, car d’après nos maîtres Umm Hani et Az-Zubayr Ibn Al-`Awwâm, le Saint Prophète — paix et bénédictions sur lui — a dit : "Les Qurayshites n’ont adoré personne, excepté Allâh, le Seul et Unique, pendant dix années (et selon d’autres [sources], pendant sept années). La tradition d’Umm Hani fût rapporté par l’Imam Bukhari dans son Târîkh puis par At-Tabarani, Al-Hakim, Ibn Mardaweih ainsi que Al-Bayhaqi dans leurs collections de Hadiths. Le propos de notre maître Zubair a été rapporté par Tabarani, Ibn Marduyah et Ibn Asakir puis il a par la suite été confirmé par le hadîth mursal [1] de notre maître Sa’id Ibn al-Musayyab, que Al-Khatîb Al-Baghdâdî a consigné dans son Târîkh. Les Arabes décrivent l’année durant laquelle cet événement a eu lieu comme `Âm Al-Fîl (l’année de l’éléphant) et c’est aussi en cette année que le Saint Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — est né. Les exégètes et les historiens attestent pratiquement tous à l’unanimité, que l’épisode des gens de l’éléphant s’est passé au cours du [mois] Muharram et que le Saint Prophète était né au cours du [mois] Rabi` Al-Awwal. Une majorité d’entre eux affirment qu’il a été mit au monde 50 jours après l’épisode de l’éléphant. Thème et sujets abordés Si la Sourate Al-Fîl est examinée à l’aune des détails historiques mentionnés ci-dessus, on peut entièrement bien comprendre pourquoi dans cette Sourate rapportée et décrite si brièvement, Allâh inflige Sa punition exclusivement aux gens de l’éléphant. C’était un événement d’une occurrence récente et chaque personne dans La Mecque ainsi qu’en Arabie en était entièrement informés. Les Arabes ont su que le Ka’bah avait été protégé de cette invasion non pas par un quelconque dieu ou déesse, mais par Allâh Lui-même le Tout-puissant. Alors seul Allâh fût été invoqué par les chefs Qurayshites pour le renfort, et pendant près de quelques années les gens de Quraysh impressionnés par cet événement n’avaient adoré personne, excepté Allâh. Par conséquent, il n’y avait aucune utilité à rappeler les détails contenus dans Sourate Al-Fil, mais une simple référence à cette Sourate suffisait pour que les gens de Quraysh, en particulier, et les gens de l’Arabie, en général, considérer parfaitement dans leurs cœurs le message, que le Saint Prophète Muhammad — paix et bénédictions sur lui — avait apporté. L’essentiel de ce message était qu’ils ne devaient ni adorer et ni servir aucun, hormis Allâh, le Seul et Unique. Par conséquent, ils devaient également être conscients que s’ils emploient la force pour casser cet appel à la vérité, ils appelleraient seulement à la colère de Dieu, Qui avait complètement dérouté et détruit les gens de l’éléphant. Traduit de l’anglais du site de l’association des étudiants musulmans de l’USC. Islamophile-Sheikh Abû Al-A`lâ Al-Mawdûdî [/QUOTE]
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