CALME et presque indifférent, Adil Atmani a été la star de Marrakech, hier, mercredi, jour de la reconstitution de lattentat dArgana. A aucun moment, le jeune Atmani na essayé de cacher son visage. Mieux encore, il sest prêté au jeu des photographes présents à cette reconstitution qui a démarré dès 8h30. Les insultes et la grogne des Marrakchis, venus nombreux assister à cette mise en scène, ne lont pas non plus perturbé. La foule, elle, séchauffait à chaque étape notamment sur la place Jamaâ El Fna. Une centaine dagents de police retenaient difficilement les gens, derrière les barrières. Dès les premières heures de la matinée, un important dispositif sécuritaire a été mis en place dans les principaux endroits où sest rendu lauteur de lattentat.
Escorté dune brigade spéciale cagoulée, Adil Atmani a reconstitué son arrivée matinale à la ville de Marrakech après un voyage de trois heures par train. Il venait de Safi. Lunettes noires, un bob sur la tête au-dessus dune perruque, pantalon treillis et veste de sport, ainsi déguisé, Adil Atmani démarre sa mise en scène. Il porte un sac à dos noir et vert et une guitare dans sa main droite. Dès son arrivée jeudi 28 avril, il prend un taxi et se dirige tout droit vers Jamaâ El Fna. Une fois arrivé à lesplanade Koutoubia, il fait une pause de quelques minutes, le temps darmer la bombe et de relier les fils. Adil Atmani a bricolé lui-même ses bombes. Il a placé les engins dans deux cocottes-minute pour renforcer la déflagration.
Selon la police, il a préparé son plan durant 6 mois et aurait trouvé sur le Net la formule de préparation de son colis piégé, qui mêlait substances explosives, morceaux de métal et clous, relié à un portable quil a gardé dans le sac.
Après sa pause à Koutoubia, lauteur du carnage du 28 avril se dirige tranquillement vers le tristement célèbre café dArgana. Il traverse ainsi le parc des calèches à proximité du Club Med. A la reconstitution, cest un fourgon gris qui le dépose devant le café. La foule ne cesse de le huer. «La peine de mort pour le terroriste», vocifère-t-on.
A lArgana et comme il lavait fait le 28 avril, lauteur monte au premier étage, sattable et prend un jus. Il sattarde un moment. Au café, lheure du déjeuner approche et les serveurs ont déjà commencé la mise en place des tables. Adil senquiert de la qualité de la cuisine auprès du serveur (qui a péri dans lattentat) et lui demande sil peut laisser ses affaires, le temps de passer un coup de fil.
http://www.leconomiste.com/article/...echbrdeux-heures-pour-faire-exploser-l-argana
Escorté dune brigade spéciale cagoulée, Adil Atmani a reconstitué son arrivée matinale à la ville de Marrakech après un voyage de trois heures par train. Il venait de Safi. Lunettes noires, un bob sur la tête au-dessus dune perruque, pantalon treillis et veste de sport, ainsi déguisé, Adil Atmani démarre sa mise en scène. Il porte un sac à dos noir et vert et une guitare dans sa main droite. Dès son arrivée jeudi 28 avril, il prend un taxi et se dirige tout droit vers Jamaâ El Fna. Une fois arrivé à lesplanade Koutoubia, il fait une pause de quelques minutes, le temps darmer la bombe et de relier les fils. Adil Atmani a bricolé lui-même ses bombes. Il a placé les engins dans deux cocottes-minute pour renforcer la déflagration.
Selon la police, il a préparé son plan durant 6 mois et aurait trouvé sur le Net la formule de préparation de son colis piégé, qui mêlait substances explosives, morceaux de métal et clous, relié à un portable quil a gardé dans le sac.
Après sa pause à Koutoubia, lauteur du carnage du 28 avril se dirige tranquillement vers le tristement célèbre café dArgana. Il traverse ainsi le parc des calèches à proximité du Club Med. A la reconstitution, cest un fourgon gris qui le dépose devant le café. La foule ne cesse de le huer. «La peine de mort pour le terroriste», vocifère-t-on.
A lArgana et comme il lavait fait le 28 avril, lauteur monte au premier étage, sattable et prend un jus. Il sattarde un moment. Au café, lheure du déjeuner approche et les serveurs ont déjà commencé la mise en place des tables. Adil senquiert de la qualité de la cuisine auprès du serveur (qui a péri dans lattentat) et lui demande sil peut laisser ses affaires, le temps de passer un coup de fil.
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