Moussayer
Dr Moussayer khadija : maladies auto-immunes
A l'occasion de la journé mondiale du rein, il paraît nécessaire de rappeler que le dépistage précoce d'une maladie rénale est primordial. Le rein est en effet un capital précieux à préserver car il assure de nombreuses fonctions vitales : production de l'urine, élimination des déchets de notre organisme, synthèse d'hormones... L’hypertension, le diabète et les maladies auto-immunes sont les principaux facteurs de risque de la survenue de pathologies rénales, souvent graves et qui « tuent » encore trop souvent au Maroc. Un autre facteur de risque important pour les reins réside dans l"emploi inconsidéré des thérapeutiques.
Par principe, toute médication n’est jamais anodine et doit être employée avec précaution et mesure ! La lecture du mode d’emploi est parfois fastidieuse mais impérative. Tout le monde ou presque est amené à prendre des médicaments pour des « petits bobos » et/ou des affections plus lourdes : sans toujours bien le percevoir, certains sont susceptibles d’avoir des impacts sur les reins. Du fait de sa riche vascularisation (25 % du débit cardiaque), le rein est en effet un organe particulièrement vulnérable à la toxicité des médicaments présents dans l’organisme. à haute dose ou pris de façon prolongée.
Sans aucune douleur et sans symptômes particulier, de nombreux médicaments, pris sans contrôle réguliers et à doses significatives, vont alors détruire silencieusement les reins. Même sans ordonnance, certains peuvent se révéler particulièrement nocifs.
Au total, les médicaments seraient responsables de près de 10% des insuffisances rénales aiguës (une atteinte brutale et réversible à distinguer de la maladie chronique). Dans les pays du Maghreb, comme le Maroc, et d’Afrique Noire, l’automédication est si massive (faute d’avoir toujours les moyens financiers suffisants pour consulter un médecin) qu’elle provoque bien des catastrophes.
Parmi les médicaments à employer sous contrôle médical et à titre d’exemples :
- Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Ces médicaments (de type ibuprofène, acélofénac ou naproxène) sont susceptibles d’effets néfastes, en particulier à cause d’un défaut d'hydratation (à cet égard les personnes âgées sont les plus vulnérables, car elles perdent la sensation de soif). La consommation d’eau appropriée est en général de 1,5 litre par jour.
- Les diurétiques
Parfois indispensables pour perdre du poids, les diurétiques peuvent être dangereux : ils font en effet éliminer l'eau et le sel par les reins mais peuvent aussi faire baisser trop fortement le taux de potassium du sang, entraînant alors des lésions qui conduisent à une insuffisance rénale chronique.
- Les antibiotiques
Certains, en particulier de la famille des aminosides, sont le plus à surveiller. Les aminosides, employés dans le traitement des infections graves des voix urinaires, présentent des risques élevés d’effets indésirables. Heureusement, ce type d’antibiotique est surtout administré en milieu hospitalier qui en mesure les dangers.
- les chimiothérapies
Certains médicaments anticancéreux provoquent des effets secondaires sur les reins. Là aussi, il faut remédier à ces effets négatifs par une bonne hydratation.
Sont à surveiller aussi des analgésiques, des antirhumatismaux (comme certaines biothérapies, la chloroquine et l'hydroxychloroquine), des anticonvulsivants, certains antiviraux, des traitements de l'hypertension artérielle, des antithyroïdiens, certains médicaments antidiabétiques...).
On le voit, la liste est longue ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas les utiliser, mais toujours sous contrôle médical. Les insuffisances rénales sont malheureusement vite arrivées. Les diabétiques et les personnes âgées de plus de 65 ans en sont parmi les plus fragilisés. Les régimes (et certains compléments alimentaires) sont aussi responsables d'insuffisances, notamment ceux qui sont hyperprotéinés.
Pour en savoir plus :
http://www.oujdacity.net/national-a...server-par-la-prevention-et-le-depistage.html
Par principe, toute médication n’est jamais anodine et doit être employée avec précaution et mesure ! La lecture du mode d’emploi est parfois fastidieuse mais impérative. Tout le monde ou presque est amené à prendre des médicaments pour des « petits bobos » et/ou des affections plus lourdes : sans toujours bien le percevoir, certains sont susceptibles d’avoir des impacts sur les reins. Du fait de sa riche vascularisation (25 % du débit cardiaque), le rein est en effet un organe particulièrement vulnérable à la toxicité des médicaments présents dans l’organisme. à haute dose ou pris de façon prolongée.
Sans aucune douleur et sans symptômes particulier, de nombreux médicaments, pris sans contrôle réguliers et à doses significatives, vont alors détruire silencieusement les reins. Même sans ordonnance, certains peuvent se révéler particulièrement nocifs.
Au total, les médicaments seraient responsables de près de 10% des insuffisances rénales aiguës (une atteinte brutale et réversible à distinguer de la maladie chronique). Dans les pays du Maghreb, comme le Maroc, et d’Afrique Noire, l’automédication est si massive (faute d’avoir toujours les moyens financiers suffisants pour consulter un médecin) qu’elle provoque bien des catastrophes.
Parmi les médicaments à employer sous contrôle médical et à titre d’exemples :
- Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Ces médicaments (de type ibuprofène, acélofénac ou naproxène) sont susceptibles d’effets néfastes, en particulier à cause d’un défaut d'hydratation (à cet égard les personnes âgées sont les plus vulnérables, car elles perdent la sensation de soif). La consommation d’eau appropriée est en général de 1,5 litre par jour.
- Les diurétiques
Parfois indispensables pour perdre du poids, les diurétiques peuvent être dangereux : ils font en effet éliminer l'eau et le sel par les reins mais peuvent aussi faire baisser trop fortement le taux de potassium du sang, entraînant alors des lésions qui conduisent à une insuffisance rénale chronique.
- Les antibiotiques
Certains, en particulier de la famille des aminosides, sont le plus à surveiller. Les aminosides, employés dans le traitement des infections graves des voix urinaires, présentent des risques élevés d’effets indésirables. Heureusement, ce type d’antibiotique est surtout administré en milieu hospitalier qui en mesure les dangers.
- les chimiothérapies
Certains médicaments anticancéreux provoquent des effets secondaires sur les reins. Là aussi, il faut remédier à ces effets négatifs par une bonne hydratation.
Sont à surveiller aussi des analgésiques, des antirhumatismaux (comme certaines biothérapies, la chloroquine et l'hydroxychloroquine), des anticonvulsivants, certains antiviraux, des traitements de l'hypertension artérielle, des antithyroïdiens, certains médicaments antidiabétiques...).
On le voit, la liste est longue ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas les utiliser, mais toujours sous contrôle médical. Les insuffisances rénales sont malheureusement vite arrivées. Les diabétiques et les personnes âgées de plus de 65 ans en sont parmi les plus fragilisés. Les régimes (et certains compléments alimentaires) sont aussi responsables d'insuffisances, notamment ceux qui sont hyperprotéinés.
Pour en savoir plus :
http://www.oujdacity.net/national-a...server-par-la-prevention-et-le-depistage.html