Au-dessus de la loi !

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Contributeur
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Avant d'exiger la nécessité de l’indépendance du pouvoir judiciaire, il faut d'abord commencer par respecter cette dernière.

Or, l’on constate que parmi les voix qui revendiquent cette indépendance -à juste titre d’ailleurs- certaines, émanant de partis politiques, adoptent des positions pour le moins curieuses.

Nous citions, il y a quelques jours, ces conseillers de la municipalité de Marrakech, jugés pour dilapidation de deniers publics dans l’affaire du «Casino Saadi», soutenus malgré tout par l’Istiqlal, le PAM et l’UC ! L’USFP n’est pas en reste, puisque son premier secrétaire confond ses responsabilités politiques et les intérêts de l’un des clients de son cabinet d’avocats. Il s’agit de l’affaire «Alioua», celui-ci ayant été accusé de détournement de fonds et continuant à refuser de répondre aux multiples convocations de l’autorité judiciaire compétente. Si ce n’est pas du mépris de la justice, l’on se demande ce que c’est...

Par ailleurs, force est de constater que le point commun de ces «affaires» réside dans le fait qu'elles soient portées par des partis de l’opposition qui, eux-mêmes, essaient d’intimider le ministre de tutelle et de le dissuader d'aller de l’avant dans l’assainissement et les réformes, en insinuant une certaine partialité dans les affaires en question!

Cela ne veut pas pour autant dire que les partis de la majorité n'ont jamais rien eu à se reprocher, mais les dossiers qui font l’actualité n’honorent pas l’opposition.Cette dernière gagnerait à crédibiliser son discours d’indépendance en acceptant d’abord les jugements des tribunaux, sans les politiser.

Au-dessus de la loi !
 
Avant d'exiger la nécessité de l’indépendance du pouvoir judiciaire, il faut d'abord commencer par respecter cette dernière.

Or, l’on constate que parmi les voix qui revendiquent cette indépendance -à juste titre d’ailleurs- certaines, émanant de partis politiques, adoptent des positions pour le moins curieuses.

Nous citions, il y a quelques jours, ces conseillers de la municipalité de Marrakech, jugés pour dilapidation de deniers publics dans l’affaire du «Casino Saadi», soutenus malgré tout par l’Istiqlal, le PAM et l’UC ! L’USFP n’est pas en reste, puisque son premier secrétaire confond ses responsabilités politiques et les intérêts de l’un des clients de son cabinet d’avocats. Il s’agit de l’affaire «Alioua», celui-ci ayant été accusé de détournement de fonds et continuant à refuser de répondre aux multiples convocations de l’autorité judiciaire compétente. Si ce n’est pas du mépris de la justice, l’on se demande ce que c’est...

Par ailleurs, force est de constater que le point commun de ces «affaires» réside dans le fait qu'elles soient portées par des partis de l’opposition qui, eux-mêmes, essaient d’intimider le ministre de tutelle et de le dissuader d'aller de l’avant dans l’assainissement et les réformes, en insinuant une certaine partialité dans les affaires en question!

Cela ne veut pas pour autant dire que les partis de la majorité n'ont jamais rien eu à se reprocher, mais les dossiers qui font l’actualité n’honorent pas l’opposition.Cette dernière gagnerait à crédibiliser son discours d’indépendance en acceptant d’abord les jugements des tribunaux, sans les politiser.

Au-dessus de la loi !
Nos partis font des remarques au gouvernement et oublient (ou se font oublier) qu il faut d abord nettoyer chez soi avant de demander aux autres de faire le ménage:eek:n ne peut pas demander aux autres de faire ce qu on ne peut pas faire soi même...
 
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