Awaln’art» dans les rues de Marrakech

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
14 spectacles, 7 nationalités représentées, 7 places publiques

· Parades, acrobatie, cabaret de rue… à partir du 17 juin

Acrobates, jongleurs, funambules, marionnettistes, mimes, équilibristes, conteurs… C’est toute la diversité des arts de rue qui s’installe et déambule dans les rues et sur les places publiques de Marrakech et de 4 villages de la province d’Al Haouz du 17 au 20 juin.
Le festival Awaln’art, qui veut dire «notre parole» en amazigh, en est déjà à sa quatrième édition. Il est organisé à l’initiative du collectif marrkachi «Eclats de lune» et de la compagnie parisienne «Graines de soleil». Pendant quatre jours, des espaces d’expression sont proposés aux artistes africains, méditerranéens et européens sur 7 places publiques. «Chaque année plus de 20.000 spectateurs et 150 artistes offrent à Marrakech l’occasion de devenir une vitrine mondiale des liens entre art et territoire», indiquent les organisateurs.
Awaln’art permet la rencontre entre les artistes du monde entier, valorise les métissages, les rencontres entre les cultures d’Afrique du Nord et du sud de la Méditerranée. Au menu de ces quatre jours, de nombreux spectacles avec des artistes qui viendront de plusieurs pays. Figurent ainsi le spectacle «Melting-Pot» de la troupe marocaine Colokolo, qui se tiendra le samedi 19 juin à 21h45 à Tamesloht. Dix artistes proposeront un mélange de cultures urbaines: acrobaties, jonglage, shaolin, hip-hop, breakdance...
Tahanaoute accueillera samedi 19 juin à partir de 20h30 le spectacle «Madame Mikka», qui est né lors d’une résidence que le Théâtre Nomade, une compagnie marocaine de Théâtre de rue, a réalisé à Mazza. Plusieurs disciplines artistiques y sont mélangées: cirque, théâtre et manipulation de marionnettes.
Bab Doukkala accueillera samedi 19 juin à 19h «la fanfare muette», un spectacle donné par la compagnie française Erectus.
Par le biais d’improvisation et d’interaction avec le public, trois hommes et une femme offriront aux visiteurs un peu de tango, de klezmer, de mambo et de valse, par le biais du théâtre gestuel et de l’expression musicale.
Samedi 19 juin à 20h30 à Aït Ourir et dimanche 20 juin à 19h à Tamesloht, c’est la compagnie française «Cirk Isis» qui enchantera le public avec sa roulotte tout droit venue des années 50. L’acrobate, la femme à barbe, l’homme canon, le magicien, la ballerine...Tous ces personnages vont s’animer pour recréer l’intimité et la magie des cirques anciens. Au menu, acrobatie, contorsion, jonglerie, trapèze, danse, comédie, pyrotechnique et autres bizarreries…

N. B.

source : leconomiste
 
Haut