Que savons-nous du monde et de ses conflits, vraiment ? Rien... Ou si peu. Nous recevons des médias dénormes masses dinformations qui nous arrivent plus ou moins filtrées, et ces informations, ces images, notre cerveau les filtre à nouveau. Cest dire la distance qui, bien souvent, nous sépare de la réalité. Notre perception du monde est dès lors largement pervertie.
Chloé Yvroux sest livrée à une expérience riche denseignements auprès dun groupe détudiants en deuxième année dhistoire-géographie à luniversité de Montpellier, en leur demandant leur vision du conflit israélo-palestinien à travers une série de questions simples. Pour un groupe a priori mieux informé que la moyenne de la population, les résultats sont tout simplement ahurissants.
« Gaza, la Cisjordanie, pour les gens cest très clair », observe Frédéric Barreyre, correspondant de Radio France au Proche-Orient [1]. Que connaissent les auditeurs du conflit israélo-palestinien ? « Ils connaissent les noms dArafat et de Peres, mais ne comprendront peut-être plus si je parle dAbou Mazen, le nom de guerre de Mahmoud Abbas. »
En dehors des éléments fournis par les sondages dopinion, bien souvent limités à des questions de sympathie et de responsabilité [2], il sagit de questionner les représentations du conflit par la population en France. Une enquête a été réalisée auprès détudiants en histoire-géographie au cours des mois davril et mai 2009 [3].
http://blog.mondediplo.net/2011-11-07-Bandes-a-Gaza-que-savent-les-etudiants-du-conflit
Chloé Yvroux sest livrée à une expérience riche denseignements auprès dun groupe détudiants en deuxième année dhistoire-géographie à luniversité de Montpellier, en leur demandant leur vision du conflit israélo-palestinien à travers une série de questions simples. Pour un groupe a priori mieux informé que la moyenne de la population, les résultats sont tout simplement ahurissants.
« Gaza, la Cisjordanie, pour les gens cest très clair », observe Frédéric Barreyre, correspondant de Radio France au Proche-Orient [1]. Que connaissent les auditeurs du conflit israélo-palestinien ? « Ils connaissent les noms dArafat et de Peres, mais ne comprendront peut-être plus si je parle dAbou Mazen, le nom de guerre de Mahmoud Abbas. »
En dehors des éléments fournis par les sondages dopinion, bien souvent limités à des questions de sympathie et de responsabilité [2], il sagit de questionner les représentations du conflit par la population en France. Une enquête a été réalisée auprès détudiants en histoire-géographie au cours des mois davril et mai 2009 [3].
http://blog.mondediplo.net/2011-11-07-Bandes-a-Gaza-que-savent-les-etudiants-du-conflit