Benkirane à une parlementaire du pam: dyali kbir aalik

firar

VIB
J'ai fait une comparaison entre Turquie et Belgique,2 pays que je connais bien...de 1980 à 2014...
la Turquie à multiplié son Pib par 5...la Belgique beaucoup moins...et pourtant la Belgique est dans l'UE...
Et quels sont actuellement leur Pib respectif?
L'augmentation relative est une chose importante mais la valeur absolu encore plus.
Passer de 2200 à 10500 c'est bien ratio 4.7
Mais de10200 à 47 000 c'est mieux ratio 4.2
Chiffre arrondi.
France 10800 à 42000 ratio 3.9
Maroc 1900 à 3400 ratio 1.78

Globalement c'est la belgique qui a les meilleurs résultats.
Vive le roi.
 

memoLi

Bladinaute averti
Et quels sont actuellement leur Pib respectif?
L'augmentation relative est une chose importante mais la valeur absolu encore plus.
Passer de 2200 à 10500 c'est bien ratio 4.7
Mais de10200 à 47 000 c'est mieux ratio 4.2
Chiffre arrondi.
France 10800 à 42000 ratio 3.9
Maroc 1900 à 3400 ratio 1.78

Globalement c'est la belgique qui a les meilleurs résultats.
Vive le roi.
Le mieux c'est de comparer le maroc avec le maroc...la Turquie avec la Turquie...

Si tu compares le maroc à la Belgique,tout est faussé car la Belgique fait partie d'un club de nantis...qui a beaucoup plus de moyens d'avantages et de soupapes de sécurité que le maroc...
 

firar

VIB
Le mieux c'est de comparer le maroc avec le maroc...la Turquie avec la Turquie...

Si tu compares le maroc à la Belgique,tout est faussé car la Belgique fait partie d'un club de nantis...qui a beaucoup plus de moyens d'avantages et de soupapes de sécurité que le maroc...
le Maroc comme la Turquie sont de très vieux pays.
Les comparer à la France ou l'Angleterre me semble sensé
Pour la Turquie disons que ce n'est plus la même entité que l'Empire Ottoman et qu'elle partait avec un handicap.
Je fais preuve de mansuétude à son égard même si cela n'est pas entièrement mérité.
Elle est toujours restée une puissance régionale importante et incontournable. Écoutée aussi.
Ce que le Maroc n'est plus depuis des siècles.
j'aimerai qu'elle le redevienne.
Ce serait un pendant à l'Europe et à Israêl.
Actuellement elle montre ses bisceps mais n'a pas le moyen de ses prétentions.
Voir l'histoire du bateau arraisonné par Israël.
Il faudra au moins une à deux génération mais c'est le pays musulmans du Proche Orient qui semble le plus prometteur.
A lui de résoudre le problème de ses kurdes de façon honnète pour les 2 clans.
Et ça c'est pas un petit problème.
La France et l'Allemagne arrive bien à s'entendre.
Alors ayons espoir.
 

thitrite

Contributeur
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Hammam dial l3yalate:D
Et j aime bcp Mr Benkirane

d'abord c'est elle qui a commencé ,alors qu'elle n'avait même pas la parole .c'tait une attaque directe à laquelle Benkirane a repliqué aussi directement..
Benkirane/Hazib, une (grosse) tempête dans un (tout petit) verre d’eau


Explications.

Enervée comme à son habitude contre le chef du gouvernement et à un moment où il achevait son intervention et où ils échangeaient tous deux des « amabilités », Milouda Hazib a lancé à Benkirane « mon parti est bien plus grand que toi »… On remarquera l’élégance de la saillie.

Abdelilah Benkirane, emporté, querelleur et impulsif comme toujours, a rétorqué de but en blanc : « C’est le mien qui est plus grand que toi »… Aussi délicat.

Abdelilah Benkirane s’est expliqué, s’adressant à un site de la place : « Je n’allais quand même pas me taire, et mes mots indiquaient que mon parti est plus grand que le sien, celui de Mme Hazib ». C’est aussi clair qu’évident

On peut être d’accord ou non avec le chef du gouvernement, mais dans le second cas, on le dispute avec des arguments valables et non sur des phrases mal interprétées ou un peu équivoques.
(pesse)


 

firar

VIB
d'abord c'est elle qui a commencé ,alors qu'elle n'avait même pas la parole .c'tait une attaque directe à laquelle Benkirane a repliqué aussi directement..
Benkirane/Hazib, une (grosse) tempête dans un (tout petit) verre d’eau


Explications.

Enervée comme à son habitude contre le chef du gouvernement et à un moment où il achevait son intervention et où ils échangeaient tous deux des « amabilités », Milouda Hazib a lancé à Benkirane « mon parti est bien plus grand que toi »… On remarquera l’élégance de la saillie.

Abdelilah Benkirane, emporté, querelleur et impulsif comme toujours, a rétorqué de but en blanc : « C’est le mien qui est plus grand que toi »… Aussi délicat.

Abdelilah Benkirane s’est expliqué, s’adressant à un site de la place : « Je n’allais quand même pas me taire, et mes mots indiquaient que mon parti est plus grand que le sien, celui de Mme Hazib ». C’est aussi clair qu’évident

On peut être d’accord ou non avec le chef du gouvernement, mais dans le second cas, on le dispute avec des arguments valables et non sur des phrases mal interprétées ou un peu équivoques.
(pesse)
Heureusement que tu es là pour rétablir la vérité:D
 

memoLi

Bladinaute averti
d'abord c'est elle qui a commencé ,alors qu'elle n'avait même pas la parole .c'tait une attaque directe à laquelle Benkirane a repliqué aussi directement..
Benkirane/Hazib, une (grosse) tempête dans un (tout petit) verre d’eau


Explications.

Enervée comme à son habitude contre le chef du gouvernement et à un moment où il achevait son intervention et où ils échangeaient tous deux des « amabilités », Milouda Hazib a lancé à Benkirane « mon parti est bien plus grand que toi »… On remarquera l’élégance de la saillie.

Abdelilah Benkirane, emporté, querelleur et impulsif comme toujours, a rétorqué de but en blanc : « C’est le mien qui est plus grand que toi »… Aussi délicat.

Abdelilah Benkirane s’est expliqué, s’adressant à un site de la place : « Je n’allais quand même pas me taire, et mes mots indiquaient que mon parti est plus grand que le sien, celui de Mme Hazib ». C’est aussi clair qu’évident

On peut être d’accord ou non avec le chef du gouvernement, mais dans le second cas, on le dispute avec des arguments valables et non sur des phrases mal interprétées ou un peu équivoques.
(pesse)
Donc ça ne parlait pas de la taille de sa barbe...
 
[QUOTE=" dyali kbir aalik .[/QUOTE]

Moroccans/Arabs sont fiers de leur taille de penis.... Je sais ke la jalousie de quelque hommes Amazight est etonnante.
 

cuty-pie

Modérateur
Modérateur
d'abord c'est elle qui a commencé ,alors qu'elle n'avait même pas la parole .c'tait une attaque directe à laquelle Benkirane a repliqué aussi directement..
Benkirane/Hazib, une (grosse) tempête dans un (tout petit) verre d’eau


Explications.

Enervée comme à son habitude contre le chef du gouvernement et à un moment où il achevait son intervention et où ils échangeaient tous deux des « amabilités », Milouda Hazib a lancé à Benkirane « mon parti est bien plus grand que toi »… On remarquera l’élégance de la saillie.

Abdelilah Benkirane, emporté, querelleur et impulsif comme toujours, a rétorqué de but en blanc : « C’est le mien qui est plus grand que toi »… Aussi délicat.

Abdelilah Benkirane s’est expliqué, s’adressant à un site de la place : « Je n’allais quand même pas me taire, et mes mots indiquaient que mon parti est plus grand que le sien, celui de Mme Hazib ». C’est aussi clair qu’évident

On peut être d’accord ou non avec le chef du gouvernement, mais dans le second cas, on le dispute avec des arguments valables et non sur des phrases mal interprétées ou un peu équivoques.
(pesse)
Ana fhamtou oumattaf9a m3ah
 
Quand Benkirane dérape

Par réflexe, ou par calcul, le chef du gouvernement a fait appel à une formule malheureuse pour « faire taire » la représentante d’un parti de l’opposition. Condamnable.

On a l’habitude de dire aux âmes sensibles, quand elles marchent seules dans la rue : « Si vous entendez quelque chose qui ne vous plait pas, faites comme si vous n’aviez rien entendu, et passez votre chemin ». Au Maroc, la violence verbale extrême qui prévaut dans la rue est contrée, dans les maisons, par une sorte de pudibonderie trop belle pour être vraie. On se retient chez soi et on se lâche à l’extérieur. Gentil à la maison, monstrueux dans la rue.



Mais comme les extrêmes aiment bien se rejoindre, c’est souvent la même personne, normalement constituée, qui développe cette attitude double. En famille ou en société, elle est toujours en représentation, forçant le trait d’un côté comme de l’autre. Les deux extrêmes s’apprivoisent d’ailleurs et s’alimentent l’un l’autre. Et l’homme peut facilement basculer d’un extrême à l’autre, passant de la retenue et de la rectitude morale au déchainement verbal, incontrôlé, sans garde-fou, assumant et incarnant une étonnante schizophrénie.


La scène qui a opposé, cette semaine, Abdelilah Benkirane à une députée PAM restera dans les annales du parlement marocain. L’échange a été digne d’une scène de rue. Prenez un homme et une femme qu’aucun contrat moral ne lie, mettez-les dans une banale situation de conflit et jetez-les dans la rue. Le « spectacle » sera terrible et vous avez tout intérêt à fermer vos oreilles. Parce que vous pouvez sans problème imaginer que l’accrochage empruntera rapidement un langage fleuri et débordera, à un moment ou à un autre, sur une allusion sexuelle qui sent bon la soi-disant domination mâle.


Le chef du gouvernement a eu, soudain, la posture d’un homme pris dans la violence et la folie de la rue. La députée ne lâche pas prise et défend son parti : « Le parti (PAM) est trop grand pour toi ». Le chef du gouvernement rit, se tait, et mijote une réponse-sentence, qu’il expédie avant de lever la séance. « Eh bien moi aussi je vais te répondre, c’est le mien qui est trop grand (ou gros, l’expression « Kbir » et le contexte s’y prêtant clairement) pour toi ». Le pire, c’est que des applaudissements nourris ont accompagné la sortie du Premier ministre…


Benkirane a volontairement employé une formule (« Diali Kbir Alik ») qui ouvre la porte à son interprétation la plus grossière. Il a répondu comme un homme de la rue, dans la rue, à court d’argument, embêté par une femme qui défend son droit et ne lâche pas prise. Nous ne sommes plus à l’intérieur de l’enceinte parlementaire, mais dans la rue, en plein coeur de cette violence verbale dont nous sommes familiers. Cette même violence verbale que les partis conservateur ou à référentiel religieux (comme le PJD) réprimandent.


Je suis convaincu que si Benkirane n’était pas acteur mais spectateur de l’échange, il aurait crié au scandale. Parce que nous nageons en pleine schizophrénie.


Bien sûr, on va nous expliquer que la phrase de Benkirane a été sortie de son contexte. Mais quel est ce contexte, au juste ? Avec Benkirane, la forme a toujours primé sur le fond. La dialectique est au cœur de son action politique. Les mots et les phrases bien senties constituent même l’essentiel de cette action politique…


Le « thème » initial de l’échange (la parité hommes – femmes) a été détourné par le chef du gouvernement, d’abord vers la grandeur comparée de deux partis (PAM – PJD), pour finir sur une allusion sexuelle qui en dit long sur la perception de la place de la femme dans une certaine société marocaine. Ce qui est aussi une manière de clore le débat sur le thème de la parité. Et la boucle est bouclée !


Nous vivons au Maroc, dans un pays et une société à domination masculine, et qui ont beaucoup de progrès à faire en matière d’égalité femmes-hommes. Alors quand un homme s’adresse à une femme dans les termes et le ton employés par M. Benkirane, il faut que l’on soit sourd et aveugle pour ne pas y voir des relents sexistes, machistes, et une grossièreté absolument intolérable.


La phrase de Benkirane n’est qu’un détail. Mais le diable est dans les détails. Et nous ne sommes pas des enfants de chœur. N’est-ce pas, monsieur Benkirane !

Par Karim Boukhari
http://www.le360.ma/fr/blog/entre-amis/quand-benkirane-derape
 
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