FPP75
VIB
On critique beaucoup la justice française, mais son indépendance est encore prouvée aujourd'hui
Le ministre de l'intérieur Brice Hortefeux a été condamné, vendredi 4 juin, à 750 euros d'amende et 2 000 euros de dommages et intérêts pour injure raciale pour les propos qu'il a tenus lors d'une conversation en 2009 avec un militant UMP d'origine maghrébine. Le tribunal correctionnel de Paris a jugé que l'injure n'était pas publique et qu'elle stigmatisait les Arabes comme étant une source de problèmes.
Les faits se sont déroulés le 5 septembre 2009 sur le campus d'été des Jeunes UMP à Seignosse (Landes), alors qu'on présentait à Brice Hortefeux un jeune militant d'origine maghrébine et membre d'une délégation de l'Auvergne. Dans la séquence diffusée par Le Monde.fr, le ministre dit à la fin d'un échange, aux côtés de Jean-François Copé, président du groupe UMP de l'Assemblée nationale : "Il ne correspond pas du tout au prototype. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."
Le parquet avait estimé que les propos incriminés n'étaient pas publics mais qu'ils étaient "outrageants" et "méprisants", et que le délit d'injure raciale était constitué. Le ministre de l'intérieur, absent à l'audience comme au délibéré, était cité à comparaître par le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples).
La diffusion de ces propos avait provoqué un tollé, la gauche réclamant la démission du ministre. Brice Hortefeux avait donné des explications différentes, disant qu'il parlait tantôt du nombre de clichés pris avec lui dans la journée, tantôt des habitants de l'Auvergne, fief électoral du ministre. Brice Hortefeux va "immédiatement" faire appel, a indiqué à la sortie de l'audience l'un de ses avocats, Me Nicolas Benoît.
Le ministre de l'intérieur Brice Hortefeux a été condamné, vendredi 4 juin, à 750 euros d'amende et 2 000 euros de dommages et intérêts pour injure raciale pour les propos qu'il a tenus lors d'une conversation en 2009 avec un militant UMP d'origine maghrébine. Le tribunal correctionnel de Paris a jugé que l'injure n'était pas publique et qu'elle stigmatisait les Arabes comme étant une source de problèmes.
Les faits se sont déroulés le 5 septembre 2009 sur le campus d'été des Jeunes UMP à Seignosse (Landes), alors qu'on présentait à Brice Hortefeux un jeune militant d'origine maghrébine et membre d'une délégation de l'Auvergne. Dans la séquence diffusée par Le Monde.fr, le ministre dit à la fin d'un échange, aux côtés de Jean-François Copé, président du groupe UMP de l'Assemblée nationale : "Il ne correspond pas du tout au prototype. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."
Le parquet avait estimé que les propos incriminés n'étaient pas publics mais qu'ils étaient "outrageants" et "méprisants", et que le délit d'injure raciale était constitué. Le ministre de l'intérieur, absent à l'audience comme au délibéré, était cité à comparaître par le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples).
La diffusion de ces propos avait provoqué un tollé, la gauche réclamant la démission du ministre. Brice Hortefeux avait donné des explications différentes, disant qu'il parlait tantôt du nombre de clichés pris avec lui dans la journée, tantôt des habitants de l'Auvergne, fief électoral du ministre. Brice Hortefeux va "immédiatement" faire appel, a indiqué à la sortie de l'audience l'un de ses avocats, Me Nicolas Benoît.