De toute façon burqa ou pas, Hortefeux a montré son vrai visage au moment de l'affaire des auvergnats... Ses propos ont été racistes alors je ne vois pas pourquoi il changerait sa ligne directrice. La burqa a bon dos...
Avec cette nouvelle affaire, que l'on soit pour ou contre le port de la burqa, ce gouvernement fait diversion avec ces faux problèmes...Un certain nombre de français ont compris la manipulation, sauf les bufs (et il y en a beaucoup).
C'est le FN qui se frotte les mains!
Mars 2009. Rama Yade, alors mal en point pour avoir refusé de conduire la liste UMP aux européennes en Ile-de-France, accompagne Sarkozy pour sa tournée en Afrique. En montant dans l'avion, Hortefeux, qui est du voyage, décoche à sa collègue d'origine sénégalaise: «Tu pars avec nous et c'est bien, mais tu pourrais aussi ne pas revenir.»
Trois mois plus tôt, janvier 2009. Hortefeux, tout fraîchement passé du ministère de l'Immigration à celui du Travail, présente Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la Politique de la Ville, comme sa «compatriote». «Comme ce n'est pas forcément évident, je le précise.» Pas de panique, réagit Amara elle-même sur les plateaux télé: là encore, le ministre n'a fait qu'une petite plaisanterie sans conséquence sur les... Auvergnats, encore eux.
Petit bond dans le temps, octobre 2006. Pas d'images, mais une autre petite phrase, que rapporte Azouz Begag dans son livre Un mouton dans la baignoire. L'ex-ministre de Villepin raconte comment Hortefeux, à cette époque bras droit de Sarkozy à l'Intérieur, lui aurait dit en pleine Assemblée Nationale, alors que les deux hommes étaient assis à trois rangs l'un de l'autre: «Allez, fissa, sors de là, dégage dici ! Je te te dis dégage !».
Toujours pas d'images, mais toujours un ministre issu de l'immigration: Rachida Dati, qui aurait qualifié à plusieurs reprises Hortefeux de «gros raciste».
Et pour aggraver encore le cas Hortefeux, cette vidéo d'une interview sur le plateau de Capital (M6). A la question «Ça veut dire qu'il y aura toujours des sans-papiers sur le territoire français», le ministre de l'Immigration à cette réponse : «Si vous rêvez d'une société idéale dans laquelle il n'y aurait que des citoyens honnêtes, propres et... et s'agissant des immigrés que ça soit uniquement des exclusivement des immigrés légaux avec des papiers, la vérité c'est que c'est un combat permanent