Bruxelles, ville ghetto...

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
"Un peu plus d'un tiers des enfants et des jeunes Bruxellois grandissent dans une famille sans revenu du travail. En 2007, 28% des bébés bruxellois sont nés dans un ménage au sein duquel aucun des parents ne travaille.":eek:



Retard scolaire record à BruxellesVERONIQUE LAMQUIN

jeudi 07 janvier 2010, 08:38

Pauvreté. Un Bruxellois sur deux commence le secondaire en ayant déjà doublé. Plus d'un quart des Bruxellois vit dans la pauvreté. Un nouveau plan d'action est attendu pour avril 2010.
Bruxelles affiche des taux record de retard scolaire. L’explosition démographique va du reste aggraver les problèmes d’encadrement et d’accueil dans les écoles et les crèches. © J.-L. Wertz.
Un sur trois

Un peu plus d'un tiers des enfants et des jeunes Bruxellois grandissent dans une famille sans revenu du travail. En 2007, 28% des bébés bruxellois sont nés dans un ménage au sein duquel aucun des parents ne travaille. Ces enfants ont deux fois plus de risque d'être mort-nés ou de décéder dans le premier mois de la vie que ceux d'un ménage à deux revenus.
Un élève bruxellois sur deux entre en secondaire avec un retard scolaire d'un an (32,4 % des jeunes) voire plus (17,3 %). C'est beaucoup plus que la moyenne francophone (35 % d'élèves en retard) ou flamande (21 %). La situation s'aggrave ensuite dans les filières techniques et professionnelles. En cinquième année, un peu moins de la moitié des élèves du général sont en retard ; c'est le cas pour huit élèves sur dix en technique, neuf sur dix en professionnel.

La Région bruxelloise se « distingue » aussi par le niveau de qualification des jeunes. Plus d'un garçon bruxellois sur quatre quitte l'école prématurément – on parle ici des jeunes de 18 à 24 ans qui ont au maximum un diplôme de l'enseignement secondaire inférieur – et une fille sur cinq. C'est bien plus qu'en Wallonie (17,8 % de moyenne) ou en Flandre (10 %). Les non-Européens sont deux fois plus nombreux que les Européens à afficher une faible qualification.

Ces chiffres figurent parmi les conclusions du Baromètre social de l'Observatoire de la santé et du social de Bruxelles, version 2009. Présenté mercredi en commission des Affaires sociales, le document répète, globalement, les constats de l'édition 2008. « Un quart à un tiers des Bruxellois vit en dessous du seuil de pauvreté, commente Truus Roesems, auteur du rapport. Cela ne varie guère. L'an dernier, nous avions enregistré quelques légères améliorations. Le chômage des jeunes avait quelque peu diminué, et le nombre de logements sociaux avait augmenté. Mais, en 2009, on est revenu aux résultats antérieurs. » Le Baromètre 2009 ressemble donc à s'y méprendre à ses prédécesseurs. « Seule grande nouveauté : nous avons obtenu les données relatives au retard scolaire », détaille l'auteur. Avec les – mauvais – résultats que l'on sait.

Mercredi, Truus Roesems a donc répété, devant les députés bruxellois, que 30.000 ménages bruxellois vivent du revenu d'intégration sociale, que plus de 90.000 Bruxellois reçoivent une allocation de chômage, que le taux de chômage est deux fois plus élevé que dans le reste du pays. Une vulnérabilité financière qui a des conséquences dans de nombreux domaines de la vie quotidienne. Un Bruxellois sur dix connaît des retards de paiement pour des équipements de base ; 40 % des Bruxellois ne peuvent se permettre de prendre une semaine de vacances hors de la maison, l'accès au logement devient de plus en plus problématique… Air connu ? « Cette fois, j'ai eu l'impression qu'il y avait une vraie prise de conscience de la part des élus, insiste Truus Roesems. En particulier, par rapport à l'explosion démographique et tous les problèmes qu'elle pose. Notamment en termes d'encadrement et de places. Ils sont déjà perceptibles sur le terrain, nous avons eu des échos des responsables locaux. »

Ce sera l'un des défis du nouveau plan de lutte contre la pauvreté, que les ministres Grouwels et Huytebroeck vont devoir rédiger. Depuis 2006, une ordonnance cadre leur méthode de travail. « Chaque année, nous disposons d'un baromètre social et, tous les deux ans, d'un rapport complet, explique-t-on chez la ministre Ecolo. Sur cette base, l'ensemble des ministres, puisqu'ils sont tous concernés, participent à la rédaction d'un plan, qui liste un grand nombre d'actions. » Le précédent en intégrait 246. Le plan 2010 est attendu pour avril.
 

marcolo

marcolo
Tous les belges savent que la qualification du mot BRUXELLOIS utilisé par Mme LAMQUIN recouvre une réalité dans laquelle se retrouvent les populations immigrées, en majorité l'Afrique du nord et l'Afrique centrale. Les soins gratuits belges et les aides de toutes sortes belges favorisent une explosion de naissances dans ces populations assistées. L'éducation, évidemment ,ne suit pas avec des mamans totalement dépassées et des papas qui ne sont pas là et courent la tune du jour.
Résultat pratique, les prisons belges sont remplies à 50 % par ces gens tandis que 25% en plus de prisonniers de droit commun sont issus des mêmes couches de cette population mais ayant acquis la nationalité belge...

Les états d'où sont issus ces immigrés ne veulent pas les voir revenir et de toute façon ceux-ci n'ont aucun désir de quitter une belgique qui leur distribue argent et moyens de logement. Le même probléme existe dans toutes les capitales d'Europe qui sont victimes de l'attirance qu'elles exercent sur toutes sortes de population en quête d'immigration.

En plus l'intégration belge de ces populations, analphabètes dans les langues belges, accompagnées de traditions religieuses opaques aux belges, se heurte à des lois belges et européennes qu'elles ne comprennent pas ou qu'elles contestent maintenant avec violence. Les moyens financiers que les belges , déja engagés dans les aides au tiers monde, veulent engager pour résoudre ces problémes sont devenus insuffisants et le belge moyen a de moins en moins envie de payer pour cela.

Très honnétement, la solution miracle n'est pas en vue et nous avons du souci à nous faire.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Ces populations, même au Maroc elles poseraient problème ...

Les hommes politiques belge sont TOTALEMENT responsable de ce qui se passe dans la mesure ou ils ont fait venir des personnes très peu eduquées pour ne pas dire analphabetes...et donc avec peu de chance de s'integrer dignement...

La Belgique devrait prendre exemple sur la France et la Hollande par exemple qui ont instauré un test à l'ambassade au pays d o'rigine avant l'attribution d'un visa... On a constate que en France et en Hollande les nousveaux arrivés trouvent plus vite un job tout simplement patceque ils sont mieux formés et qu'ils ont réussi a passer ce filtre à l'ambassade ...


concernant le profil des ces allochtones et pour faire ne disstrinction entre les maghrebin et les truc d'une part et les africain d'autres part, signalons que n'importe qui au Maghreb (même le pauve de la campagne) a les moyen de venir en Europe.... alors que les pays d'afrique centrale sont tellement pauvre et sous developpé que c'est plutot des gens aisés et eduqués qui peuvent venir en europe...la situatiion economique des pays africains est catastrophique et assez paradoxalement ca permet une sorte de 'filtre' des immigrants de ces pays vers l'Europe... ce sont que les gens aises qui peuvent se permettre de payer le voyage vers l Europe
 
Tous les belges sont égaux en Droit. Les lois et règlements s'appliquent de la même façon à chacun.
Il ne faut pas rejeter systématiquement les échecs des uns ou des autres sur les autorités locales, régionales ou nationales. Nous connaissons tous des personnes d'origines très différentes qui ont réussi des études brillantes ou qui ont créé une petite entreprise ou un commerce florissants. Nous connaissons même des ministres issus de l'immigration comme on dit ici.
Il faut oser s'ouvrir à l'autre, fréquenter et respecter l'autre. L'addition des différences n'est-elle pas enrichissante?
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
Les stat mentionnés dans l'article, ce n'est pas moi qui les a inventé.... :D ce sont des chiffres officiels...



Tous les belges sont égaux en Droit. Les lois et règlements s'appliquent de la même façon à chacun.
Il ne faut pas rejeter systématiquement les échecs des uns ou des autres sur les autorités locales, régionales ou nationales. Nous connaissons tous des personnes d'origines très différentes qui ont réussi des études brillantes ou qui ont créé une petite entreprise ou un commerce florissants. Nous connaissons même des ministres issus de l'immigration comme on dit ici.
Il faut oser s'ouvrir à l'autre, fréquenter et respecter l'autre. L'addition des différences n'est-elle pas enrichissante?
 
Les industriels qui ont recruté ces travailleurs immigrés les ont choisis! Tu ne savais pas? Tu m'étonnes!
Beaucoup étaient (et sont restés) incapables de lire et d'écrire le français (je serais incapable de lire et d'écrire l'arabe ou le marocain). Cette main-d' œuvre était destinée à occuper des emplois MANUELS dans les mines (il y en avait encore), dans les grandes entreprises, dans les travaux publics, dans la construction....et recevait des salaires légaux mais bas (smic?). Ces immigrés n'étaient pas destinés à s'installer définitivement en Belgique. Beaucoup sont même venus seuls. La plupart ont fait construire ou ont acheté une maison (ou plusieurs) au pays. Tu ne savais pas??? Demande aux vieux de te raconter. Puis tu iras demander à des familles d'origine italienne de te raconter l'histoire des premiers arrivants. Tu peux juger avec tes critères d'aujourd'hui mais regarde ce qui se passe, encore maintenant, dans beaucoup de pays.
Ces familles cumulaient tous les handicaps:
- éloignement et donc manque de contacts et de soutien
- revenus modestes et donc logements à prix bas dans des quartiers....
- solitude ou communautarisation (simili ghetto)
- instruction limitée
- mauvaise connaissance du français
- très grandes difficultés pour aider les enfants à faire de bonnes études
- contacts très limités avec les enseignants
- notion très vague des possibilités d'orientation ou de réorientation
- manque de "piston" pour trouver un patron d'apprentissage
- la religion différente
- des coutumes différentes
.....
Je dois continuer?
Des femmes musulmanes seules avec enfants?
Une partie de l'argent du salaire renvoyée au pays?

Comment vivrait au Maroc, par exemple, un ouvrier (une famille) belge présentant une situation identique? Avec quel contrat?
Dans les quartiers dont tu parles il y a d'autres habitants qui vivent et qui éprouvent aussi énormément de difficultés. Ce n'est pas une excuse mais il ne faut pas jouer au martyre en attendant que tout te ( vous, nous) tombe dans la bouche.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
tu te prends pour qui pour parler en mon nom?

J'ai sorti cet article qui donne des chiffres terribles... C'est l echec total des politques qui ont été mené jusqu ici.

Si t es aveugle, ou muette, pas mon bleme : je peux te mettre les liens vers des articles qui montrent que les citoyens non membre de l'UE sont les plus discriminé en Belgique que dans tout autre pays européens.
Tu peux aussi aller consulter, si c est pas trop dur pour toi, les resultat des rapports PISA qui montre que l'Enseignement en Belgique est le plus discrimant, le plus ghetoisé de tous les pays de l'OCDE.... Et tu crois que ce sont ces populations qui sont responsales de ces ghetos geogtraphique? scolaire?....

Même si je suis bcp plus jeune que toi, j'ai voyagé, j'ai fais des stages dans plusieurs pays européens, j'ai pu voir par exemple que en Angleterre les minorités ethniques etaient bcp mieux integrées et donc étaient bcp plus epanouies et donc les relations inter communautaire etaient meilleure. Même chose pour la Suisse, les pays scandinaves, et les pays bas par exemple...

Autre element de comparaison : en Belgique nous avons le taux de vote pour l extreme droite parmi les plus haut de tout les pays de l UE....

En France ca bouge aussi : Sarkozy demande par exemple que les hautes ecoles privées doivent acceullir 30% d etudiants boursiers issus de milieu defavorisé. Ce type est pour la discrimination positive....alors que en Belgique non seulement on a les plus mauvais resultats en terme d integration et on continue a essayer de jouer a la politique de l autruche.... et des gens comme toi qui essaie de jouer a la politique de l autruche et minimiser les choses sont rsponsable de ce chaos!






Les industriels qui ont recruté ces travailleurs immigrés les ont choisis! Tu ne savais pas? Tu m'étonnes!
Beaucoup étaient (et sont restés) incapables de lire et d'écrire le français (je serais incapable de lire et d'écrire l'arabe ou le marocain). Cette main-d' œuvre était destinée à occuper des emplois MANUELS dans les mines (il y en avait encore), dans les grandes entreprises, dans les travaux publics, dans la construction....et recevait des salaires légaux mais bas (smic?). Ces immigrés n'étaient pas destinés à s'installer définitivement en Belgique. Beaucoup sont même venus seuls. La plupart ont fait construire ou ont acheté une maison (ou plusieurs) au pays. Tu ne savais pas??? Demande aux vieux de te raconter. Puis tu iras demander à des familles d'origine italienne de te raconter l'histoire des premiers arrivants. Tu peux juger avec tes critères d'aujourd'hui mais regarde ce qui se passe, encore maintenant, dans beaucoup de pays.
Ces familles cumulaient tous les handicaps:
- éloignement et donc manque de contacts et de soutien
- revenus modestes et donc logements à prix bas dans des quartiers....
- solitude ou communautarisation (simili ghetto)
- instruction limitée
- mauvaise connaissance du français
- très grandes difficultés pour aider les enfants à faire de bonnes études
- contacts très limités avec les enseignants
- notion très vague des possibilités d'orientation ou de réorientation
- manque de "piston" pour trouver un patron d'apprentissage
- la religion différente
- des coutumes différentes
.....
Je dois continuer?
Des femmes musulmanes seules avec enfants?
Une partie de l'argent du salaire renvoyée au pays?

Comment vivrait au Maroc, par exemple, un ouvrier (une famille) belge présentant une situation identique? Avec quel contrat?
Dans les quartiers dont tu parles il y a d'autres habitants qui vivent et qui éprouvent aussi énormément de difficultés. Ce n'est pas une excuse mais il ne faut pas jouer au martyre en attendant que tout te ( vous, nous) tombe dans la bouche.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
En Belgique les hommes politiques, parti socialiste en tete sont des iresponsables. Je veux des mesures reponsables de la trempe de Sarkozy.... mais en Belgique, personne n est capable de prendre pareille mesure!

Sarkozy veut 30 % de boursiers dans les grandes écoles

Marie-Estelle Pech
12/01/2010 | Mise à jour : 12:37 | Commentaires 11 | Ajouter à ma sélection

Nicolas Sarkozy s'est attaqué à ce qu'il qualifie de véritable « défi pour la méritocratie républicaine », lundi à Saclay. Crédits photo : AFP
Le chef de l'État entend toutefois atteindre cet objectif sans passer par un système de quotas.

En déplacement lundi sur le plateau de Saclay (Essonne) pour présenter ses vœux au monde de l'éducation et de la recherche, Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté d'obtenir une plus grande diversité sociale dans les grandes écoles. Chacune d'entre elles, dit-il, doit accueillir 30 % de boursiers. Cet objectif doit être le même dans les études de droit et de médecine, «secteurs où la reproduction sociale est tout aussi importante».

«Les grandes écoles ont tout à gagner à diversifier leur recrutement. Un pays qui recrute ses élites dans 10 % de sa population se prive de 90 % de son intelligence», a martelé le président de la République. Il est toutefois revenu sur la polémique lancée la semaine dernière concernant les quotas, pour rejeter cette solution : «Je n'accepterai jamais un système où certains candidats seraient reçus à un concours pour la seule raison qu'ils sont boursiers au détriment d'autres plus méritants et plus travailleurs.» L'idée de quotas avait exaspéré la conférence des grandes écoles qui se refuse à toucher aux sacro-saints concours d'entrée.


Épreuves spécifiques

Pour obtenir une augmentation du nombre de boursiers, Nicolas Sarkozy avance donc une solution plus consensuelle. Il suggère que les grandes écoles multiplient les admissions parallèles pour les élèves «non issus de classes prépas» et augmentent le nombre de places pour les bacheliers technologiques. Ces dispositifs existent déjà dans beaucoup d'entre elles. Environ 40 % des entrants en école supérieure de commerce (ESC) sont passés par des admissions parallèles en 2008. Mais ces taux d'admission varient de 0 % à 90 % d'une école à l'autre… À l'ESC Rouen, il existe ainsi pas moins de quatre concours selon que l'on y entre en première année après une prépa, l'université, après un premier cycle, etc. À l'Essec, les 360 première année entrés sur concours sont rejoints en deuxième année par environ 120 étudiants «admis sur titre» ou «expérience». Entretiens, lettres de recommandation, engagement associatif, épreuve spécifique, oral de motivation : les modalités d'admissions, variées, ne comportent pas toujours un concours. De même, tous les diplômés de Sciences Po ne passent pas le concours de première année : sept possibilités d'admission existent. Le pourcentage de boursiers dans beaucoup de ces écoles reste pourtant faible. Le coût de la scolarité en rebute plus d'un. Valérie Pécresse réclame la gratuité de l'inscription pour ces derniers.

«Il y a du travail», concède Pierre Tapie, le président de la conférence des grandes écoles après le discours de Nicolas Sarkozy. Le sujet des boursiers reste cependant pour lui une «question technique délicate car, pour certaines écoles, il n'y a que 10 % ou 15 % de boursiers parmi les candidats. C'est un problème de vivier en amont». Pierre Tapie préfère donc mettre en avant des initiatives d'accompagnement qui concernent des lycéens, comme le dispositif «Pourquoi pas moi» à l'Essec.

Ces initiatives, Nicolas Sarkozy les a saluées lundi. Mais il les juge «isolées» et «trop modestes eu égard aux enjeux. Tout doit être mis en œuvre pour faire comprendre à tous les jeunes que les grandes écoles ne sont pas réservées à quelques enfants de la grande bourgeoisie». Il s'agit, selon lui, d'un «défi pour la méritocratie républicaine». Un défi dont les modalités de réussite sont à inventer. Dans l'entourage de Valérie Pécresse, on évoque la possibilité de faire évoluer les concours, en minorant la pondération de certaines épreuves, comme les langues, considérées comme très discriminantes socialement. L'idée d'introduire une épreuve sur le parcours personnel fait aussi son chemin.
 
Haut