Caroline fourest mise k.o. par le mot "islamophobie".

Fitra

Allah, Souria, Houria wa bass
Pendant des années, elle nous racontait que le mot "islamophobie" avait été "utilisé pour la première fois" par des "mollah iraniens" pour interdire la critique de l'islam (voir l'article "Islamophobie ?" du journal Pro-Choix, le 17 novembre 2003). [1]
Pendant des années, les vrais militants antiracistes lui ont expliqué que ça paraissait compliqué (comment dit-on "islamophobie" en persan, Mme Fourest ?), et que de toute manière, là n'était pas la question. Le terme "islamophobie" est mal fichu mais signifie "haine du musulman", pourquoi ne pas vouloir l'utiliser ? Le terme "antisémitisme" n'est-il pas mal fichu lui aussi ? N'avait-il pas en plus été popularisé par des antisémites ?

Pendant des années, Fourest, Bruckner, Zemmour, Valls et compagnie ont persisté . Quelques voix (dont celle du journaliste Alain Gresh), rendues discrètes, expliquaient pourtant que ce terme avait été inventé par la première fois par des ethnologues français, pour parler de la haine du musulman perpétrée par l'administration coloniale.
"Islamophobie" était en plus utilisé dans d'autres langues (comme l'anglais), par les plus éminents spécialistes, par les instances internationales, dans les journaux aussi, au sein de la population, pour désigner la "haine du musulman". Pourquoi s'acharner à refuser l'utilisation de ce terme, tout mal fichu qu'il soi ? Qu'importe, Fourest et sa clique ont continué à hurler qu'il ne fallait surtout pas utiliser ce mot diabolique ...

Encore tout récemment, durant la fin du printemps et l'été 2013, au sujet d' aggressions islamophobes perpétrées envers deux jeunes femmes voilées (dont l'une a fait une fausse couche suite à l'aggression), C. Fourest s'était fendue d'une scandaleuse chronique sur France-Culture, où elle avait insinué que les deux jeunes femmes étaient ( peut-être, bien entendu) des menteuses [2], probablement manipulées par leur mari et par leur père !
Son ami idéologique, M.Valls, s'était même illustréde façon cinglante durant l'été, en expliquant que l'islamophobie était "le cheval de troie du salafisme"!

Dans ce contexte d'aggressions répétées contre des musulmanes, cette persistance dans la mauvaise foi sémantique avait au moins le mériter d'exposer son but au grand jour : nier le phénomène islamophobe .

Le désaveu public arriva, enfin, en 2013, en automne. En plus de divers articles rétablissant la vérité, le livre "Islamophobie" de M. Muhammad et A. Hajjat rétablit avec précision, et de façon ferme et définitive, la véritable origine du terme "islamophobie".
Caroline Fourest fit une pathétique pirouette sur France-Culture : elle expliqua qu'elle avait simplement raconté que les "mollah iraniens" avaient bien utilisé ce terme pour critiquer les féministes ... Elle se fendit aussi d'un tweet prétextant que l'origine sémantique du mot n'était pas importante, elle qui avait tant insisté là-dessus !

Mensonge et manipulation spectaculaires de la part de l'idéologue !
En effet, C. Fourest n'a pas dit que le terme a été simplement "utilisé" par les intégristes, elle avait menti en prétendant qu'il avait été "utilisé pour la première fois" par les intégristes iraniens ...
Comble de la honte, l'article de Pro-Choix a en été récémment modifié pour masquer le mensonge de l'idéologue [3], mais les archives de Libération permettent de déjouer de la mascarade [4] ...

Aujourd'hui, Caroline Fourest s'est reconvertie dans la lutte contre l'islamophobie, ah non, le "racisme antimusulman"... Après avoir été jusqu'à calomnié publiquement les deux jeunes musulmanes aggressées en juin 2013, elle ose se draper d'un tissu de vertu en déclarant que "le plus grand danger" aujourd'hui est celui de la "montée du racisme antimusulman" [5] ...Amère victoire pour tous les intellectuels, militants ou simples citoyens qui Caroline Fourest traitaient d' "islamo-gauchistes", d'intégristes ou d'idiots utiles lorsqu'ils osaient alerter sur cette triste réalité, leur seul crime étant d'utiliser le mot maudit : islamo-pho-bie.
De quoi rire ... Jaune. Ou vert, telle la couleur attribuée au "péril islamiste" ?





[1]http://www.prochoix.org/frameset/26/islamophobie26.html
[2]Une agression de Caroline Fourest
[3]Pro-Choix, : "Le mot “islamophobie” a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens (...) ". Cette phrase précise de l'article a été modifiée récemment ...
[4] ... Comme en témoigne l'article du journal Libération, publié le 17 novembre 2003, par les mêmes auteurs, avec le même contenu, à quatre mots près : Le mot «islamophobie» a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a pour la première fois été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens (...).
[5]http://www.al-kanz.org/2013/09/19/caroline-fourest-volte-face/
 
Dernière édition:
pourquoi ne pas vouloir l'utiliser ?

Parce que l'on veut faire croire que l'islamophobie est :

1 une excuse systématique du musulman refusant la critique, si il existe effectivement se genre de technique d'ésquive de la part du musulman, elle ne nie pas pour autant l'existence de la haine gratuite à l'égard de tous ce qui touche à l'islam, de près ou de loin, du modéré à l'extrême chez certains individus.

2 faire croire par la suite du point 1 que la haine de l'islam n'existe pas, pire, essayer de faire croire que les intentions haineuse et discriminantes à l'égard du musulman ne relève en réalité que d'un processus d'analyse rationnel et de bon sens que le musulman refuse d’accepter par manque d'auto-critique et que toute dénonciation de cet amalgame relève de la "pleurniche ouin ouin".
 

Milamber

Soyez bon envers chacun ~
VIB
Pendant des années, elle nous racontait que le mot "islamophobie" avait été "utilisé pour la première fois" par des "mollah iraniens" pour interdire la critique de l'islam (voir l'article "Islamophobie ?" du journal Pro-Choix, le 17 novembre 2003). [1]
Pendant des années, les vrais militants antiracistes lui ont expliqué que ça paraissait compliqué (comment dit-on "islamophobie" en persan, Mme Fourest ?), et que de toute manière, là n'était pas la question. Le terme "islamophobie" est mal fichu mais signifie "haine du musulman", pourquoi ne pas vouloir l'utiliser ? Le terme "antisémitisme" n'est-il pas mal fichu lui aussi ? N'avait-il pas en plus été popularisé par des antisémites ?

Pendant des années, Fourest, Bruckner, Zemmour, Valls et compagnie ont persisté . Quelques voix (dont celle du journaliste Alain Gresh), rendues discrètes, expliquaient pourtant que ce terme avait été inventé par la première fois par des ethnologues français, pour parler de la haine du musulman perpétrée par l'administration coloniale.
"Islamophobie" était en plus utilisé dans d'autres langues (comme l'anglais), par les plus éminents spécialistes, par les instances internationales, dans les journaux aussi, au sein de la population, pour désigner la "haine du musulman". Pourquoi s'acharner à refuser l'utilisation de ce terme, tout mal fichu qu'il soi ? Qu'importe, Fourest et sa clique ont continué à hurler qu'il ne fallait surtout pas utiliser ce mot diabolique ...

Encore tout récemment, durant la fin du printemps et l'été 2013, au sujet d' aggressions islamophobes perpétrées envers deux jeunes femmes voilées (dont l'une a fait une fausse couche suite à l'aggression), C. Fourest s'était fendue d'une scandaleuse chronique sur France-Culture, où elle avait insinué que les deux jeunes femmes étaient ( peut-être, bien entendu) des menteuses [2], probablement manipulées par leur mari et par leur père !
Son ami idéologique, M.Valls, s'était même illustréde façon cinglante durant l'été, en expliquant que l'islamophobie était "le cheval de troie du salafisme"!

Dans ce contexte d'aggressions répétées contre des musulmanes, cette persistance dans la mauvaise foi sémantique avait au moins le mériter d'exposer son but au grand jour : nier le phénomène islamophobe .

Le désaveu public arriva, enfin, en 2013, en automne. En plus de divers articles rétablissant la vérité, le livre "Islamophobie" de M. Muhammad et A. Hajjat rétablit avec précision, et de façon ferme et définitive, la véritable origine du terme "islamophobie".
Caroline Fourest fit une pathétique pirouette sur France-Culture : elle expliqua qu'elle avait simplement raconté que les "mollah iraniens" avaient bien utilisé ce terme pour critiquer les féministes ... Elle se fendit aussi d'un tweet prétextant que l'origine sémantique du mot n'était pas importante, elle qui avait tant insisté là-dessus !

Mensonge et manipulation spectaculaires de la part de l'idéologue !
En effet, C. Fourest n'a pas dit que le terme a été simplement "utilisé" par les intégristes, elle avait menti en prétendant qu'il avait été "utilisé pour la première fois" par les intégristes iraniens ...
Comble de la honte, l'article de Pro-Choix a en été récémment modifié pour masquer le mensonge de l'idéologue [3], mais les archives de Libération permettent de déjouer de la mascarade [4] ...

Aujourd'hui, Caroline Fourest s'est reconvertie dans la lutte contre l'islamophobie, ah non, le "racisme antimusulman"... Après avoir été jusqu'à calomnié publiquement les deux jeunes musulmanes aggressées en juin 2013, elle ose se draper d'un tissu de vertu en déclarant que "le plus grand danger" aujourd'hui est celui de la "montée du racisme antimusulman" [5] ...Amère victoire pour tous les intellectuels, militants ou simples citoyens qui Caroline Fourest traitaient d' "islamo-gauchistes", d'intégristes ou d'idiots utiles lorsqu'ils osaient alerter sur cette triste réalité, leur seul crime étant d'utiliser le mot maudit : islamo-pho-bie.
De quoi rire ... Jaune. Ou vert, telle la couleur attribuée au "péril islamiste" ?





[1]http://www.prochoix.org/frameset/26/islamophobie26.html
[2]Une agression de Caroline Fourest
[3]Pro-Choix, : "Le mot “islamophobie” a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens (...) ". Cette phrase précise de l'article a été modifiée récemment ...
[4] ... Comme en témoigne l'article du journal Libération, publié le 17 novembre 2003, par les mêmes auteurs, avec le même contenu, à quatre mots près : Le mot «islamophobie» a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a pour la première fois été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens (...).
[5]http://www.al-kanz.org/2013/09/19/caroline-fourest-volte-face/
Dans le style lâcheté & hypocrisie, en voici un bel exemple... Baraka Allahou fik pour l'article.

Parce que l'on veut faire croire que l'islamophobie est :

1 une excuse systématique du musulman refusant la critique, si il existe effectivement se genre de technique d'ésquive de la part du musulman, elle ne nie pas pour autant l'existence de la haine gratuite à l'égard de tous ce qui touche à l'islam, de près ou de loin, du modéré à l'extrême chez certains individus.

2 faire croire par la suite du point 1 que la haine de l'islam n'existe pas, pire, essayer de faire croire que les intentions haineuse et discriminantes à l'égard du musulman ne relève en réalité que d'un processus d'analyse rationnel et de bon sens que le musulman refuse d’accepter par manque d'auto-critique et que toute dénonciation de cet amalgame relève de la "pleurniche ouin ouin".
J'ai du relire une deuxième fois ton paragraphe tellement que c'était bien structuré. En tout les cas, je rejoins ton opinion. L'idée du musulman qui joue la victime est très cultivée si bien que quand un individu de confession musulmane y fait référence, il fait la victime aux yeux de certaines personnes.
 
Dans le style lâcheté & hypocrisie, en voici un bel exemple... Baraka Allahou fik pour l'article.


J'ai du relire une deuxième fois ton paragraphe tellement que c'était bien structuré. En tout les cas, je rejoins ton opinion. L'idée du musulman qui joue la victime est très cultivée si bien que quand un individu de confession musulmane y fait référence, il fait la victime aux yeux de certaines personnes.

C'est le propre des gens malhonnête, utilisé des raccourcis simpliste et l'amalgame plutôt que l'argument, les plus habile tenterons de retourné ceux qui dénonce leur méthode contre eux pour accusé l'autre d'hypocrisie et tenté de se tirer d'affaire.
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Le journaliste Alain Gresh, ainsi que les sociologues Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed, notent entre autres une utilisation de l'expression « délire islamophobe » dès 1925 en France. Le terme « islamophobie » était même apparu dès 1910 dans l'ouvrage d'Alain Quellien La politique musulmane dans l’Afrique Occidentale Française, ainsi que dans d'autres publications de la même époque, comme l'ouvrage de Maurice Delafosse Haut-Sénégal-Niger publié en 1912. (wiki)
 
Mais on s'en fout de Caroline Fourest !! Sérieux, vous avez du temps a perdre pendant que des musulmans se font massacrer ailleurs dans le monde, on gesticule sur de la sémantique. Si elle n'aime pas les musulmans, c'est son droit. l'ignorer est un moindre mal.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Caroline Fourest a été condamnée à payer 6000 euros pour diffamation

Selon SaphirNews, jeudi 23 octobre, Caroline Fourest a été condamnée pour diffamation par la 17 ème chambre du tribunal de grande instance de Paris après ses propos tenus lors de sa chronique du 25 juin 2013 sur France Culture qu’elle avait consacrée à l’agression de jeunes musulmanes voilées à Argenteuil, dans le Val d’Oise.

Dans cette chronique “Faut-il être féministe pour dénoncer l’agression de femmes voilées ?” l’essayiste “féministe”, avait mis en doute la parole des victimes d’Argenteuil, dont celle ayant perdu son enfant à l’issue de son agression en juin 2013. Imposant sa propre version des faits, Caroline Fourest avait insinué que l’une des plaignantes, Rabia, aurait été victime de représailles familiales.



Vision néo-coloniale d’une féministe en carton



Rabia et sa famille sont “assez satisfaites” de la décision rendue par le tribunal après un an de procédures juridiques depuis l’assignation de Mme Fourest. Encore mineure à l’époque, cette dernière avait été victime d‘une terrible agression en 2013. Le fait que la chroniqueuse puisse remettre en cause leur parole, à elle et son père, pire, qu’elle leur attribue des propos qu’ils n’ont jamais prononcé, a été vécu de manière très violente par la famille.

Au vu de la gravité des faits, Mme Fourest ne s’était pas gênée pour remettre en cause le caractère islamophobe de l’agression de la jeune fille. Elle avait également attaqué le travail des associations de terrain, luttant contre l’islamophobie, dont la Coordination contre le racisme et l’islamophobie très présent sur Argenteuil à l'époque des faits.

Et Caroline Fourest où était-elle ? Planquée derrière son micro, à donner des leçons de militantisme à qui veut bien l’écouter. Pour une personne se déclarant féministe, Caroline Fourest a l’indignation bien sélective, surtout quand il s’agit de femmes de confession musulmane portant le voile. Décrédibiliser la parole des victimes est un phénomène bien connu, et dénoncé vigoureusement par les mouvements féministes, quand il est question de violences faites aux femmes. L’essayiste réalisait-elle donc que son attitude était tout ce qu’il y a de plus anti-féministe ?

Au terme du procès ayant eu lieu le 10 octobre, Caroline Fourest a été condamnée à payer 6000 euros, partagés également entre les dommages-intérêts et les frais d’avocat.

Des actes islamophobes sont signalés tous les jours

La plainte pour agression de Rabia est toujours en phase d'instruction à ce jour et aucun individu n'a été jusque là mis en examen en l'absence d'éléments matériels pour confondre les agresseurs, a indiqué Me Maati à Saphir News.

À cette époque, ces agressions avaient secoué la communauté musulmane qui dénonçait l’augmentation des agressions islamophobes en France. Fait toujours actuel et dont les grands journaux s’emparent encore très frileusement.

Le résultat de ce procès est encourageant, dans le sens où il rappelle l’importance de considérer la parole des victimes d’actes islamophobes et que celles de certain-e-s “intellectuel-l-e-s” français-e-s n’ont pas à s'y substituer sous prétexte qu’on leur accorde une tribune. Espérons que Mme Fourest aura depuis reconsidéré sa vision quelque peu étriquée et stigmatisante car l’islamophobie est un délit bien réel qui fait des victimes comme Rabia chaque jour en France.

http://www.islamophobie.net/articles/2014/10/24/caroline-fourest-condamnee-pour-diffamation
 
"Racisme anti-musulman"...
On en apprend tous les jours... "Musulman" serait une "race"... ;)

Oui en effet "racisme anti-musulman" c'est un peu bizarre. Mais le mot racisme est utilisé pour exprimé la xenophobie. Musulman n'est pas une race et d'ailleurs il n'y a qu'une seule race, c'est la race humaine. Ensuite dans la race humaine on peut parler d'ethnie etc...
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Oui en effet "racisme anti-musulman" c'est un peu bizarre. Mais le mot racisme est utilisé pour exprimé la xenophobie. Musulman n'est pas une race et d'ailleurs il n'y a qu'une seule race, c'est la race humaine. Ensuite dans la race humaine on peut parler d'ethnie etc...
Le mot racisme est parfois improprement utilisé pour exprimer la xénophobie, et encore plus improprement utilisé pour exprimer d'autres différences (ici, des différences religieuses, mais on peut avoir son propre frère qui a une autre religion que soi, comment alors parler de racisme? :) ).
Je suis d'accord avec toi, il n'y a pas "des races" humaines, mais quand on parle de racisme, ce n'est pas pour avaliser le fait qu'il y a effectivement "des races", mais pour exprimer le fait que certaines personnes postulent qu'il y en a, et s'arriment à cette idée en termes de discrimination.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Le mot racisme est parfois improprement utilisé pour exprimer la xénophobie, et encore plus improprement utilisé pour exprimer d'autres différences (ici, des différences religieuses, mais on peut avoir son propre frère qui a une autre religion que soi, comment alors parler de racisme? :) ).
Je parle de xénophobie dans ces autres cas aussi. Le plus souvent ça colle, mais pas toujours. Par exemple pour les religions honnies par les identitaires, ça colle, parce qu’elles ont souvent une origine extérieure, mais pour l’homophobie par exemple, ça ne colle pas.

On pourrait dire comment ? Hétérogènophobie ? Un mot à inventer… En tous pas hétérophobie, ça prêterait trop à confusion :D .

Je suis d'accord avec toi, il n'y a pas "des races" humaines, mais quand on parle de racisme, ce n'est pas pour avaliser le fait qu'il y a effectivement "des races", mais pour exprimer le fait que certaines personnes postulent qu'il y en a, et s'arriment à cette idée en termes de discrimination.
Ça c’est une question à poser à la science, pas à la politique ou à l’opinion. Mais même cette première, ne pourrait pas s’exprimer sur cette question librement, à cause du climat sociale. Il y a eu le même problème quand la science a dut tenter de se prononcer sur le caractère inné ou acquis de l’homosexualité… et la science selon la pression sociale ou politique, ce n’est pas mieux que la science selon la Bible. De toutes manières que les sciences disent qu’on peut parler de races humaines [1] ou qu’on ne peut pas en parler, ça ne fera bouger aucune ligne chez les racistes, qui se soucient peu de biologie et de génétique, et pour qui les autres sont justes « les pas pareils ».

[1]: personnellement, je détesterai toujours le mot pour son horrible sonorité, mais c’est une autre histoire ça…
 
Le mot racisme est parfois improprement utilisé pour exprimer la xénophobie, et encore plus improprement utilisé pour exprimer d'autres différences (ici, des différences religieuses, mais on peut avoir son propre frère qui a une autre religion que soi, comment alors parler de racisme? :) ).
Je suis d'accord avec toi, il n'y a pas "des races" humaines, mais quand on parle de racisme, ce n'est pas pour avaliser le fait qu'il y a effectivement "des races", mais pour exprimer le fait que certaines personnes postulent qu'il y en a, et s'arriment à cette idée en termes de discrimination.

On est bien d'accord :)
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Je parle de xénophobie dans ces autres cas aussi. Le plus souvent ça colle, mais pas toujours. Par exemple pour les religions honnies par les identitaires, ça colle, parce qu’elles ont souvent une origine extérieure, mais pour l’homophobie par exemple, ça ne colle pas.
Si tes propres concitoyens ont une autre religion que toi et que tu les détestes pour ça, ce n'est pas de la xénophobie, cette détestation de "l'étranger"...
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Une phobie est une peur irraisonnée, je ne peux donc être islamophobe puisque ma peur est à juste titre raisonnée...:rolleyes:
Ca dépend... Si c'est toi même qui considères qu'elle est "raisonnée", c'est quelque part un peu subjectif... :p
D'autre part, l'homophobe pense souvent que sa phobie est "à juste titre" raisonnée... Il ne l'est donc pas?
 
Ca dépend... Si c'est toi même qui considères qu'elle est "raisonnée", c'est quelque part un peu subjectif... :p
D'autre part, l'homophobe pense souvent que sa phobie est "à juste titre" raisonnée... Il ne l'est donc pas?
Oui mais moi je ne fais pas juste que de le penser.
J'argumente, je développe, j'apporte des documents sérieux....LOL
Rien à voir avec l'homophobie.
 
Ok, mais éloignes toi des pierres, j'ai apostasié...

Ah là il s'agit pas de pierre tu te meprends. Ah moins que tu aies commis l'adultère en présence d'au moins 2 témoins oculaires qui ont tout vu en détails. Sinon il y a vice de procédure et c'est pas applicable.
Pour ton cas tu mérites juste de regarder " C'est dans l'air" présenté par Yves Calvi en boucle durant 48h
 
Ah là il s'agit pas de pierre tu te meprends. Ah moins que tu aies commis l'adultère en présence d'au moins 2 témoins oculaires qui ont tout vu en détails. Sinon il y a vice de procédure et c'est pas applicable.
Pour ton cas tu mérites juste de regarder " C'est dans l'air" présenté par Yves Calvi en boucle durant 48h
Qui a dit : « Quiconque change sa religion, tuez-le. »
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Oui mais moi je ne fais pas juste que de le penser.
J'argumente, je développe, j'apporte des documents sérieux....LOL
Rien à voir avec l'homophobie.
Bah, les homophobes, ils argumentent, ils développent, ils apportent des éléments qu'ils estiment être sérieux... Juste une question de point de vue... :p

Moi aussi, généralement, je suis d'accord avec moi-même, donc forcément, "je pense" (pour ne pas dire "je suis sûr") de ne pas faire que penser que j'ai raison. Mon avis sur moi-même étant évidemment totalement objectif... :p
 
Bah, les homophobes, ils argumentent, ils développent, ils apportent des éléments qu'ils estiment être sérieux... Juste une question de point de vue... :p

Moi aussi, généralement, je suis d'accord avec moi-même, donc forcément, "je pense" (pour ne pas dire "je suis sûr") de ne pas faire que penser que j'ai raison. Mon avis sur moi-même étant évidemment totalement objectif... :p

Sméagol(Gollum) n'est pas toujours d'accord avec soi même ;-)
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Qui a dit : « Quiconque change sa religion, tuez-le. »
Oui, qui a dit cela? Ton voisin musulman? Ton collègue musulman?
Dans un livre comme la bible, il y a des sources d'inspiration pour des gens qui pensent à l'opposé les uns des autres, et qui sont tous malgré tout convaincus que leur lecture est la meilleure, ou plutôt que leur choix de lecture est le meilleur. L'inquisition s'est inspirée de la bible pour délivrée miséricordieusement les hérétiques de leur enveloppe charnelle, s'il faut forcer le trait... :D
Pareil pour le coran, entre le zozo de l'EI qui trucide sûr de la bonne action qu'il fait, et le musulman qui fait preuve de bonté, d'ouverture d'esprit et de tolérance, sûr qu'il est en cela agréable aux yeux de dieu, chacun s'inspire du même livre sacré... Alors trop facile de faire porter sans nuance par une religion les choix de lecture que les uns et les autres en font.
Le contexte, mon cher, le contexte... :)
 
Oui, qui a dit cela? Ton voisin musulman? Ton collègue musulman?
Dans un livre comme la bible, il y a des sources d'inspiration pour des gens qui pensent à l'opposé les uns des autres, et qui sont tous malgré tout convaincus que leur lecture est la meilleure, ou plutôt que leur choix de lecture est le meilleur. L'inquisition s'est inspirée de la bible pour délivrée miséricordieusement les hérétiques de leur enveloppe charnelle, s'il faut forcer le trait... :D
Pareil pour le coran, entre le zozo de l'EI qui trucide sûr de la bonne action qu'il fait, et le musulman qui fait preuve de bonté, d'ouverture d'esprit et de tolérance, sûr qu'il est en cela agréable aux yeux de dieu, chacun s'inspire du même livre sacré... Alors trop facile de faire porter sans nuance par une religion les choix de lecture que les uns et les autres en font.
Le contexte, mon cher, le contexte... :)
Tous pareils, c'est pourquoi, moi maintenant, je ne crois qu'à l'existence du père Noël et à la Pacha Mama qui nous fait vivre...
Le père Noël je l'ai déjà vu et en plus tous les ans il m'offre des cadeaux !
 
Je ne sais pas ;-)
C'est un hadith qui n'est pas authentique et de valeur faible.
De plus de son vivant, le Prophète n'a jamais appliqué une telle sentence. Il a même traité avec des apostats.
Tu ne sais pas, mais tu sais quand même que c'est un hadith rapportant les paroles de Mohamad...lol
Il n'empêche que ce commandement est parfois suivi, comme le port du voile qui n'est pourtant pas une obligation du Coran !
Même au Maroc un apostat va en prison, ailleurs il peut être tué....
 
Dernière édition:
Tu ne sais pas, mais tu sais quand même que c'est un hadith rapportant les paroles de Mohamad...lol
Il n'empêche que ce commandement est parfois suivi, comme le port du voile qui n'est pourtant pas une obligation du Coran !
Même au Maroc un apostat va en prison, ailleurs il peut être tué....

C'est un hadith de valeur faible et pas authentique. Il n'est donc pas applicable. De son vivant le Prophète(pbsl) ne l'a pas appliqué et a déjà eu à traiter avec des apostats.
Au Maroc ce n'est pas appliqué. D'ailleurs tu as plus de chance d'aller en prison pour avoir importuné le Roi, que d'y aller pour apostasie ;-)
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
C'est un hadith de valeur faible et pas authentique. Il n'est donc pas applicable. De son vivant le Prophète(pbsl) ne l'a pas appliqué et a déjà eu à traiter avec des apostats.
Au Maroc ce n'est pas appliqué. D'ailleurs tu as plus de chance d'aller en prison pour avoir importuné le Roi, que d'y aller pour apostasie ;-)
Oui, mais en même temps tu peux aller en prison pour « prosélytisme », et pour être accusé de prosélytisme, il n’en faut pas beaucoup, juste s’exposer publiquement, même sans insister ou harceler.
 

firar

VIB
Pendant des années, elle nous racontait que le mot "islamophobie" avait été "utilisé pour la première fois" par des "mollah iraniens" pour interdire la critique de l'islam (voir l'article "Islamophobie ?" du journal Pro-Choix, le 17 novembre 2003). [1]
Pendant des années, les vrais militants antiracistes lui ont expliqué que ça paraissait compliqué (comment dit-on "islamophobie" en persan, Mme Fourest ?), et que de toute manière, là n'était pas la question. Le terme "islamophobie" est mal fichu mais signifie "haine du musulman", pourquoi ne pas vouloir l'utiliser ? Le terme "antisémitisme" n'est-il pas mal fichu lui aussi ? N'avait-il pas en plus été popularisé par des antisémites ?

Pendant des années, Fourest, Bruckner, Zemmour, Valls et compagnie ont persisté . Quelques voix (dont celle du journaliste Alain Gresh), rendues discrètes, expliquaient pourtant que ce terme avait été inventé par la première fois par des ethnologues français, pour parler de la haine du musulman perpétrée par l'administration coloniale.
"Islamophobie" était en plus utilisé dans d'autres langues (comme l'anglais), par les plus éminents spécialistes, par les instances internationales, dans les journaux aussi, au sein de la population, pour désigner la "haine du musulman". Pourquoi s'acharner à refuser l'utilisation de ce terme, tout mal fichu qu'il soi ? Qu'importe, Fourest et sa clique ont continué à hurler qu'il ne fallait surtout pas utiliser ce mot diabolique ...

Encore tout récemment, durant la fin du printemps et l'été 2013, au sujet d' aggressions islamophobes perpétrées envers deux jeunes femmes voilées (dont l'une a fait une fausse couche suite à l'aggression), C. Fourest s'était fendue d'une scandaleuse chronique sur France-Culture, où elle avait insinué que les deux jeunes femmes étaient ( peut-être, bien entendu) des menteuses [2], probablement manipulées par leur mari et par leur père !
Son ami idéologique, M.Valls, s'était même illustréde façon cinglante durant l'été, en expliquant que l'islamophobie était "le cheval de troie du salafisme"!

Dans ce contexte d'aggressions répétées contre des musulmanes, cette persistance dans la mauvaise foi sémantique avait au moins le mériter d'exposer son but au grand jour : nier le phénomène islamophobe .

Le désaveu public arriva, enfin, en 2013, en automne. En plus de divers articles rétablissant la vérité, le livre "Islamophobie" de M. Muhammad et A. Hajjat rétablit avec précision, et de façon ferme et définitive, la véritable origine du terme "islamophobie".
Caroline Fourest fit une pathétique pirouette sur France-Culture : elle expliqua qu'elle avait simplement raconté que les "mollah iraniens" avaient bien utilisé ce terme pour critiquer les féministes ... Elle se fendit aussi d'un tweet prétextant que l'origine sémantique du mot n'était pas importante, elle qui avait tant insisté là-dessus !

Mensonge et manipulation spectaculaires de la part de l'idéologue !
En effet, C. Fourest n'a pas dit que le terme a été simplement "utilisé" par les intégristes, elle avait menti en prétendant qu'il avait été "utilisé pour la première fois" par les intégristes iraniens ...
Comble de la honte, l'article de Pro-Choix a en été récémment modifié pour masquer le mensonge de l'idéologue [3], mais les archives de Libération permettent de déjouer de la mascarade [4] ...

Aujourd'hui, Caroline Fourest s'est reconvertie dans la lutte contre l'islamophobie, ah non, le "racisme antimusulman"... Après avoir été jusqu'à calomnié publiquement les deux jeunes musulmanes aggressées en juin 2013, elle ose se draper d'un tissu de vertu en déclarant que "le plus grand danger" aujourd'hui est celui de la "montée du racisme antimusulman" [5] ...Amère victoire pour tous les intellectuels, militants ou simples citoyens qui Caroline Fourest traitaient d' "islamo-gauchistes", d'intégristes ou d'idiots utiles lorsqu'ils osaient alerter sur cette triste réalité, leur seul crime étant d'utiliser le mot maudit : islamo-pho-bie.
De quoi rire ... Jaune. Ou vert, telle la couleur attribuée au "péril islamiste" ?





[1]http://www.prochoix.org/frameset/26/islamophobie26.html
[2]Une agression de Caroline Fourest
[3]Pro-Choix, : "Le mot “islamophobie” a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens (...) ". Cette phrase précise de l'article a été modifiée récemment ...
[4] ... Comme en témoigne l'article du journal Libération, publié le 17 novembre 2003, par les mêmes auteurs, avec le même contenu, à quatre mots près : Le mot «islamophobie» a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a pour la première fois été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens (...).
[5]http://www.al-kanz.org/2013/09/19/caroline-fourest-volte-face/

C'est vrai que connaitre la date de la première utilisation du mot islamophobie est une question existentielle qu'il fallait résoudre de toute urgence.
Il en allait de la survie de l'humanité.
Mais qu'est ce qu'on s'en fout!
Au fait avec tout ça c'est à quelle date?:bizarre:
 
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