Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Pendant des années, elle nous racontait que le mot "islamophobie" avait été "utilisé pour la première fois" par des "mollah iraniens" pour interdire la critique de l'islam (voir l'article "Islamophobie ?" du journal Pro-Choix, le 17 novembre 2003). [1]
Pendant des années, les vrais militants antiracistes lui ont expliqué que ça paraissait compliqué (comment dit-on "islamophobie" en persan, Mme Fourest ?), et que de toute manière, là n'était pas la question. Le terme "islamophobie" est mal fichu mais signifie "haine du musulman", pourquoi ne pas vouloir l'utiliser ? Le terme "antisémitisme" n'est-il pas mal fichu lui aussi ? N'avait-il pas en plus été popularisé par des antisémites ?
Pendant des années, Fourest, Bruckner, Zemmour, Valls et compagnie ont persisté . Quelques voix (dont celle du journaliste Alain Gresh), rendues discrètes, expliquaient pourtant que ce terme avait été inventé par la première fois par des ethnologues français, pour parler de la haine du musulman perpétrée par l'administration coloniale.
"Islamophobie" était en plus utilisé dans d'autres langues (comme l'anglais), par les plus éminents spécialistes, par les instances internationales, dans les journaux aussi, au sein de la population, pour désigner la "haine du musulman". Pourquoi s'acharner à refuser l'utilisation de ce terme, tout mal fichu qu'il soi ? Qu'importe, Fourest et sa clique ont continué à hurler qu'il ne fallait surtout pas utiliser ce mot diabolique ...
Encore tout récemment, durant la fin du printemps et l'été 2013, au sujet d' aggressions islamophobes perpétrées envers deux jeunes femmes voilées (dont l'une a fait une fausse couche suite à l'aggression), C. Fourest s'était fendue d'une scandaleuse chronique sur France-Culture, où elle avait insinué que les deux jeunes femmes étaient ( peut-être, bien entendu) des menteuses [2], probablement manipulées par leur mari et par leur père !
Son ami idéologique, M.Valls, s'était même illustréde façon cinglante durant l'été, en expliquant que l'islamophobie était "le cheval de troie du salafisme"!
Dans ce contexte d'aggressions répétées contre des musulmanes, cette persistance dans la mauvaise foi sémantique avait au moins le mériter d'exposer son but au grand jour : nier le phénomène islamophobe .
Le désaveu public arriva, enfin, en 2013, en automne. En plus de divers articles rétablissant la vérité, le livre "Islamophobie" de M. Muhammad et A. Hajjat rétablit avec précision, et de façon ferme et définitive, la véritable origine du terme "islamophobie".
Caroline Fourest fit une pathétique pirouette sur France-Culture : elle expliqua qu'elle avait simplement raconté que les "mollah iraniens" avaient bien utilisé ce terme pour critiquer les féministes ... Elle se fendit aussi d'un tweet prétextant que l'origine sémantique du mot n'était pas importante, elle qui avait tant insisté là-dessus !
Mensonge et manipulation spectaculaires de la part de l'idéologue !
En effet, C. Fourest n'a pas dit que le terme a été simplement "utilisé" par les intégristes, elle avait menti en prétendant qu'il avait été "utilisé pour la première fois" par les intégristes iraniens ...
Comble de la honte, l'article de Pro-Choix a en été récémment modifié pour masquer le mensonge de l'idéologue [3], mais les archives de Libération permettent de déjouer de la mascarade [4] ...
Aujourd'hui, Caroline Fourest s'est reconvertie dans la lutte contre l'islamophobie, ah non, le "racisme antimusulman"... Après avoir été jusqu'à calomnié publiquement les deux jeunes musulmanes aggressées en juin 2013, elle ose se draper d'un tissu de vertu en déclarant que "le plus grand danger" aujourd'hui est celui de la "montée du racisme antimusulman" [5] ...Amère victoire pour tous les intellectuels, militants ou simples citoyens qui Caroline Fourest traitaient d' "islamo-gauchistes", d'intégristes ou d'idiots utiles lorsqu'ils osaient alerter sur cette triste réalité, leur seul crime étant d'utiliser le mot maudit : islamo-pho-bie.
De quoi rire ... Jaune. Ou vert, telle la couleur attribuée au "péril islamiste" ?
[1]http://www.prochoix.org/frameset/26/islamophobie26.html
[2]Une agression de Caroline Fourest
[3]Pro-Choix, : "Le mot “islamophobie” a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens (...) ". Cette phrase précise de l'article a été modifiée récemment ...
[4] ... Comme en témoigne l'article du journal Libération, publié le 17 novembre 2003, par les mêmes auteurs, avec le même contenu, à quatre mots près : Le mot «islamophobie» a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a pour la première fois été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens (...).
[5]http://www.al-kanz.org/2013/09/19/caroline-fourest-volte-face/
Pendant des années, les vrais militants antiracistes lui ont expliqué que ça paraissait compliqué (comment dit-on "islamophobie" en persan, Mme Fourest ?), et que de toute manière, là n'était pas la question. Le terme "islamophobie" est mal fichu mais signifie "haine du musulman", pourquoi ne pas vouloir l'utiliser ? Le terme "antisémitisme" n'est-il pas mal fichu lui aussi ? N'avait-il pas en plus été popularisé par des antisémites ?
Pendant des années, Fourest, Bruckner, Zemmour, Valls et compagnie ont persisté . Quelques voix (dont celle du journaliste Alain Gresh), rendues discrètes, expliquaient pourtant que ce terme avait été inventé par la première fois par des ethnologues français, pour parler de la haine du musulman perpétrée par l'administration coloniale.
"Islamophobie" était en plus utilisé dans d'autres langues (comme l'anglais), par les plus éminents spécialistes, par les instances internationales, dans les journaux aussi, au sein de la population, pour désigner la "haine du musulman". Pourquoi s'acharner à refuser l'utilisation de ce terme, tout mal fichu qu'il soi ? Qu'importe, Fourest et sa clique ont continué à hurler qu'il ne fallait surtout pas utiliser ce mot diabolique ...
Encore tout récemment, durant la fin du printemps et l'été 2013, au sujet d' aggressions islamophobes perpétrées envers deux jeunes femmes voilées (dont l'une a fait une fausse couche suite à l'aggression), C. Fourest s'était fendue d'une scandaleuse chronique sur France-Culture, où elle avait insinué que les deux jeunes femmes étaient ( peut-être, bien entendu) des menteuses [2], probablement manipulées par leur mari et par leur père !
Son ami idéologique, M.Valls, s'était même illustréde façon cinglante durant l'été, en expliquant que l'islamophobie était "le cheval de troie du salafisme"!
Dans ce contexte d'aggressions répétées contre des musulmanes, cette persistance dans la mauvaise foi sémantique avait au moins le mériter d'exposer son but au grand jour : nier le phénomène islamophobe .
Le désaveu public arriva, enfin, en 2013, en automne. En plus de divers articles rétablissant la vérité, le livre "Islamophobie" de M. Muhammad et A. Hajjat rétablit avec précision, et de façon ferme et définitive, la véritable origine du terme "islamophobie".
Caroline Fourest fit une pathétique pirouette sur France-Culture : elle expliqua qu'elle avait simplement raconté que les "mollah iraniens" avaient bien utilisé ce terme pour critiquer les féministes ... Elle se fendit aussi d'un tweet prétextant que l'origine sémantique du mot n'était pas importante, elle qui avait tant insisté là-dessus !
Mensonge et manipulation spectaculaires de la part de l'idéologue !
En effet, C. Fourest n'a pas dit que le terme a été simplement "utilisé" par les intégristes, elle avait menti en prétendant qu'il avait été "utilisé pour la première fois" par les intégristes iraniens ...
Comble de la honte, l'article de Pro-Choix a en été récémment modifié pour masquer le mensonge de l'idéologue [3], mais les archives de Libération permettent de déjouer de la mascarade [4] ...
Aujourd'hui, Caroline Fourest s'est reconvertie dans la lutte contre l'islamophobie, ah non, le "racisme antimusulman"... Après avoir été jusqu'à calomnié publiquement les deux jeunes musulmanes aggressées en juin 2013, elle ose se draper d'un tissu de vertu en déclarant que "le plus grand danger" aujourd'hui est celui de la "montée du racisme antimusulman" [5] ...Amère victoire pour tous les intellectuels, militants ou simples citoyens qui Caroline Fourest traitaient d' "islamo-gauchistes", d'intégristes ou d'idiots utiles lorsqu'ils osaient alerter sur cette triste réalité, leur seul crime étant d'utiliser le mot maudit : islamo-pho-bie.
De quoi rire ... Jaune. Ou vert, telle la couleur attribuée au "péril islamiste" ?
[1]http://www.prochoix.org/frameset/26/islamophobie26.html
[2]Une agression de Caroline Fourest
[3]Pro-Choix, : "Le mot “islamophobie” a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens (...) ". Cette phrase précise de l'article a été modifiée récemment ...
[4] ... Comme en témoigne l'article du journal Libération, publié le 17 novembre 2003, par les mêmes auteurs, avec le même contenu, à quatre mots près : Le mot «islamophobie» a une histoire, qu'il vaut mieux connaître avant de l'utiliser à la légère. Il a pour la première fois été utilisé en 1979, par les mollahs iraniens (...).
[5]http://www.al-kanz.org/2013/09/19/caroline-fourest-volte-face/
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