Casablanca - mafia immobilière : des européens et marocains bataillent depuis 65 ans

Spoliation au Maroc : 65 ans de bataille juridique dans l'espoir de récupérer plusieurs hectares à Casablanca.

L’affaire est tout aussi rocambolesque que les multiples cas de spoliations immobilières qui ont défrayé la chronique ces dernières années au Maroc.

Plusieurs membres d’une famille européenne, se sont fait spolier leur héritage à Casablanca, constitué de 12 titres fonciers ainsi que des meubles et avoir bancaires. Ils bataillent depuis 65 ans pour obtenir gain de cause. Un avocat ancien juge à la Cour suprême est impliqué. Détails.

Ils sont Espagnols, Français et Suisses et ont tous hérité de leur parent de biens à Casablanca sur lesquels ils n’arrivant pas à mettre la main depuis plus de six décennies.

Tout commence en 1949 quand un enfant naturel, Domingo Perea, reconnu comme héritier décide de spolier ses cohéritiers, les enfants San-Victor, sur la base d’un « faux testament », selon le récit de Stéphane Vabre, gendre de la famille et secrétaire général de l’association Droit et Justice qui défend les victimes de spoliations immobilières de ressortissants étrangers et MRE au Maroc.

Ceux-ci résidant en France, en Espagne et en Suisse vont lutter pour garder leurs biens constitués de douze titres fonciers à Casablanca dont un d’environ deux hectares situé au Quartier Cuba. Dès ce moment, ils rentrent dans une bataille judiciaire qui se poursuit pendant plusieurs décennies jusqu’à 1989 où la Cour de cassation leur donne finalement raison, confirmant le jugement en 1991.

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