Ultra-nationaliste, « résistant » auto-proclamé contre la « colonisation islamique » de l’Europe et partisan de la cause ultra-sioniste, Anders Behring Breivik a abattu 87 militants réunis pour le rassemblement de la jeunesse travailliste. La veille de la tuerie se tenait sur place la visite, rapportée ici par un média norvégien, du ministre des Affaires étrangères, Jonas Gahr Store.
Lors d’un débat consacré au Moyen-Orient et quelques jours après sa rencontre à Oslo avec le président palestinien Mahmoud Abbas, l’homme politique a plaidé devant eux pour la « fin de l’occupation » israélienne.
Plus concret, il a également promis d’engager la Norvège en faveur de la « reconnaissance de l’Etat palestinien » à l’occasion de la prochaine assemblée générale de l’ONU qui doit se tenir en septembre.
Face à lui, les jeunes militants ont applaudi, l’encourageant à aller plus loin : la mise en place d’un embargo économique à l’encontre de l’Etat hébreu. Embarrassé, le ministre a rejeté la suggestion : « Le boycott consistera à passer du dialogue au monologue. Ce sera difficile d’ouvrir la porte le jour où nous voudrons parler à Israël »
la suite dans le 1er lien