Censure de l’internet en france : le quotidien le monde déconne

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Bénéficiant des subventions de l’État français, le quotidien Le Monde vient de mettre sur pied le premier tribunal de l’Inquisition du Web.



Big Sister et consorts ont décidé de donner un bon coup de barre afin de nettoyer le monde de l’information de toutes ses scories. Le très respectable quotidien Le Monde vient d’obtempérer aux desiderata d’une nomenklatura très ennuyée par les « fake news » qui pullulent sur la Toile et qui menacent de polluer la bonne conscience des internautes.

Le Monde, ne lésinant pas sur les moyens, vient tout juste de mettre en ligne, le 1er février dernier, un outil dédié à aider les simples quidams à vérifier l’exactitude des informations qui circulent sur le Net. Le Décodex représente le net plus ultra du dépistage des sites infréquentables : un outil qui est destiné à préserver la virginité des internautes qui surveillent leurs fréquentations.

C’est l’équipe des Déconneurs, pardon, des Décodeurs qui a concocté cette boîte à outils – comportant un moteur de recherche et une extension pour navigateur – qui sert à identifier les sites qui posent problème à Big Sister. Le système est doté d’une palette de cinq couleurs permettant d’identifier un site Internet en fonction de critères qui ont été déterminés par nos censeurs cybernétiques.

Attention à la couleur ROUGE, qui désigne les sites carrément infréquentables, c’est-à-dire ceux qui diffusent ces satanées « fausses nouvelles » que le Joly ministre (Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien) a décidé de prendre en chasse.
Plus de 600 sites ont été répertoriés par l’équipe des Décodeurs, qui a reçu une généreuse subvention du fonds Google afin de peaufiner cet outil de mise à l’index des contrevenants du Web. Comme il fallait s’y attendre, une grande majorité des sites dits de réinformation risquent de porter le bonnet d’âne. Allez donc taper Boulevard Voltaire dans l’outil de dépistage et vous constaterez que ça vire à l’orange !

Le nouveau filtre a pour but d’identifier les sites qui répandent ces fameuses « fausses nouvelles » susceptibles d’alimenter le grand complot planétaire au service de la désinformation. Se défendant de censurer l’information, Jérôme Fenoglio, directeur du quotidien Le Monde, souligne que « l’objectif n’est nullement d’orienter le débat public : nous souhaitons contribuer à le stimuler en le préservant mieux de ceux qui cherchent à l’étouffer par la prolifération de contenus fallacieux ou tendancieux. Notre démarche n’est ni mercantile ni hégémonique. » On ne saurait mieux dire : le Saint-Office des Décodeurs traque les sites récalcitrants qui osent défier la doxa officielle afin d’assainir le débat public pour le bénéfice de 1 % de nos concitoyens. Chemin faisant, même nos institutions d’enseignement sont invitées à faire de cet instrument de censure un outil pédagogique de premier plan.

Bénéficiant des subventions de l’État français, le quotidien Le Monde vient de mettre sur pied le premier tribunal de l’Inquisition du Web. S’instituant juge et partie, les Décodeurs ambitionnent de travailler avec d’importants navigateurs sur lesquels sera installée la nouvelle extension qui permettra de jauger les sites consultés. Tout cela est bien Joly, mais attention, Messieurs les censeurs, il n’est pas dit qu’un collectif de sites jugés « infréquentables » ne finisse pas par déposer une plainte en bonne et due forme pour atteinte à la réputation d’autrui …


Patrice-HanPerrier
Écrivain et journaliste québécois
http://www.bvoltaire.fr/patricehans...ne,311910?mc_cid=fecde6a85b&mc_eid=fc20a6a4fe

mam
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
Okay, pour resumer:

- Vert, pour tout ce qui est approuve par le mainstream, c.a.d. AFP, AP, Reuters, ...
- Orange, ce qui n'est pas licensie et paye a AFP, AP, Reuters etc...
- Rouge, ce qui vient de RT, PressTV, Trump, sites conspirationistes, sites oppositionnels, et tous les false-positives.

:p

Bienvenus au Ministere de la Verite. Notre motto: "Nous vous indiquons ce qui est vrai, car vous ets trop *** pour le detecter vous memes." :claque:

Infantilisation? Nanny-State/Nanny-Medias? Mdrrrr....
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
il n'y a pas que les médias

Mozilla s'engage dans la lutte contre les «fake news»

L'irréductible créateur de Firefox, qui défend l'ouverture du Web, a racheté un service de lecture différée, Pocket. Il veut en faire un outil contre la désinformation.

Défenseur de l'Internet ouvert avec son navigateur Firefox, Mozilla veut désormais veiller à la qualité du contenu en ligne. À l'heure des «fake news», ces fausses informations massivement relayées sur les réseaux sociaux, l'organisation, qui œuvre en faveur d'un Internet ouvert et respectueux des données personnelles, a racheté l'outil de lecture différée Pocket fin février. Le service permet de sauvegarder des contenus numériques, qu'il s'agisse d'articles ou de vidéos, pour les consulter ultérieurement. La manœuvre constitue un virage stratégique pour Mozilla, qui cherche à diversifier ses sources de revenus, dont la grande majorité provient de Firefox.

«Cette démarche nous a semblé essentielle, à l'heure où les fake news polluent la qualité et la véracité des contenus en ligne», explique au Figaro Denelle Dixon-Thayer, responsable commerciale de Mozilla. «Pocket donne l'opportunité de mieux comprendre la nature des contenus appréciés, partagés et enregistrés par les internautes, et de faire davantage le tri entre les contenus de qualité et ceux qui donnent envie de cliquer, sans être lus.»

La discussion entre Mozilla et Pocket a démarré il y a un peu plus d'un an. Entre-temps, le service a conquis près de 10 millions d'utilisateurs actifs mensuels. «Nous avons été particulièrement séduits par l'attention portée par Pocket à sa façon de générer des revenus. Nous aimerions nous servir de leur expérience pour proposer aux diffuseurs de contenus, voire à certains médias, de nouvelles façons de générer de monétiser leur activité en ligne», indique Denelle Dixon-Thayer. À terme, le créateur de Firefox entend également tirer profit de cette acquisition pour accroître sa présence sur mobile, secteur dans lequel Mozilla a subi un revers important avec l'arrêt brutal du développement de son propre système d'exploitation. Censé concurrencer Android, Firefox OS a été abandonné l'an dernier sur mobile, et début février pour les objets connectés. L'intégration de cet outil à Firefox visera également à améliorer l'expérience des adeptes de ce navigateur, dont la toute dernière version a été rendue disponible le 8 mars.

Le Web comme bien commun
Pionnier en matière de navigation en ligne, Mozilla a lancé Firefox en 2002, pour contrer Internet Explorer de Microsoft. Prometteur, le programme s'est forgé une grande notoriété auprès des partisans du logiciel libre et des défenseurs des libertés en ligne, avant d'être supplanté par Google Chrome, lancé en 2008. Denelle Dixon-Thayer ne nie pas les grandes difficultés par son organisation pour concurrencer Google, tout récemment attaqué par plusieurs acteurs européens pour ses pratiques anticoncurrentielles.

«J'ai tendance à être optimiste, voire naïve aux yeux de certains», déclare-t-elle. «Il a été longtemps été question de combattre frontalement Google, Facebook ou encore Amazon, qui cloisonnent l'expérience des utilisateurs sur le Web et peuvent les éloigner de services innovants. Mais je persiste à croire qu'il est possible de retrouver une forme d'équilibre en créant des ponts entre ces différents environnements, pour rediriger les internautes vers le Web. C'est ce que nous faisions avec Firefox, et ce que nous serons amenés à faire avec Pocket».

Concepteur de produits, Mozilla se présente avant tout comme le défenseur d'un Internet sain, ouvert et accessible à tous. Elle contribue à la création de standards destinés à s'appliquer à tous les acteurs du secteur, par le biais de partenariats et de collaboration avec des associations telles que le W3C, qui promeut la compatibilité des technologies du Web. Le groupe voit d'un mauvais œil la domination d'un nombre trop restreint d'entreprises sur le bien commun qu'est Internet.

«Nous ne voulons pas d'un monde dans lequel une entreprise, un gouvernement ou tout autre organisme aurait le contrôle d'Internet. Cela limiterait grandement notre capacité à accéder à du contenu de qualité», indique Denelle Dixon-Thayer, avant de souligner un autre problème d'ampleur. «Une fois ses données confiées à Facebook ou Google, il est très difficile à un internaute de les récupérer ou de les faire disparaître totalement. De grands progrès sont encore à réaliser en termes de portabilité des données et l'évolution actuelle du Web ne correspond pas à la vision qu'en avaient ses concepteurs.» En juin dernier, plusieurs grands pontes du Web s'étaient réunis à San Francisco, pour définir des parades à cette évolution. Mozilla s'était joint au mouvement. Le groupe entend bien continuer à promouvoir la décentralisation et la protection de la vie privée.

le figaro

mam
 
il n'y a pas que les médias

Mozilla s'engage dans la lutte contre les «fake news»

L'irréductible créateur de Firefox, qui défend l'ouverture du Web, a racheté un service de lecture différée, Pocket. Il veut en faire un outil contre la désinformation.

Défenseur de l'Internet ouvert avec son navigateur Firefox, Mozilla veut désormais veiller à la qualité du contenu en ligne. À l'heure des «fake news», ces fausses informations massivement relayées sur les réseaux sociaux, l'organisation, qui œuvre en faveur d'un Internet ouvert et respectueux des données personnelles, a racheté l'outil de lecture différée Pocket fin février. Le service permet de sauvegarder des contenus numériques, qu'il s'agisse d'articles ou de vidéos, pour les consulter ultérieurement. La manœuvre constitue un virage stratégique pour Mozilla, qui cherche à diversifier ses sources de revenus, dont la grande majorité provient de Firefox.

«Cette démarche nous a semblé essentielle, à l'heure où les fake news polluent la qualité et la véracité des contenus en ligne», explique au Figaro Denelle Dixon-Thayer, responsable commerciale de Mozilla. «Pocket donne l'opportunité de mieux comprendre la nature des contenus appréciés, partagés et enregistrés par les internautes, et de faire davantage le tri entre les contenus de qualité et ceux qui donnent envie de cliquer, sans être lus.»

La discussion entre Mozilla et Pocket a démarré il y a un peu plus d'un an. Entre-temps, le service a conquis près de 10 millions d'utilisateurs actifs mensuels. «Nous avons été particulièrement séduits par l'attention portée par Pocket à sa façon de générer des revenus. Nous aimerions nous servir de leur expérience pour proposer aux diffuseurs de contenus, voire à certains médias, de nouvelles façons de générer de monétiser leur activité en ligne», indique Denelle Dixon-Thayer. À terme, le créateur de Firefox entend également tirer profit de cette acquisition pour accroître sa présence sur mobile, secteur dans lequel Mozilla a subi un revers important avec l'arrêt brutal du développement de son propre système d'exploitation. Censé concurrencer Android, Firefox OS a été abandonné l'an dernier sur mobile, et début février pour les objets connectés. L'intégration de cet outil à Firefox visera également à améliorer l'expérience des adeptes de ce navigateur, dont la toute dernière version a été rendue disponible le 8 mars.

Le Web comme bien commun
Pionnier en matière de navigation en ligne, Mozilla a lancé Firefox en 2002, pour contrer Internet Explorer de Microsoft. Prometteur, le programme s'est forgé une grande notoriété auprès des partisans du logiciel libre et des défenseurs des libertés en ligne, avant d'être supplanté par Google Chrome, lancé en 2008. Denelle Dixon-Thayer ne nie pas les grandes difficultés par son organisation pour concurrencer Google, tout récemment attaqué par plusieurs acteurs européens pour ses pratiques anticoncurrentielles.

«J'ai tendance à être optimiste, voire naïve aux yeux de certains», déclare-t-elle. «Il a été longtemps été question de combattre frontalement Google, Facebook ou encore Amazon, qui cloisonnent l'expérience des utilisateurs sur le Web et peuvent les éloigner de services innovants. Mais je persiste à croire qu'il est possible de retrouver une forme d'équilibre en créant des ponts entre ces différents environnements, pour rediriger les internautes vers le Web. C'est ce que nous faisions avec Firefox, et ce que nous serons amenés à faire avec Pocket».

Concepteur de produits, Mozilla se présente avant tout comme le défenseur d'un Internet sain, ouvert et accessible à tous. Elle contribue à la création de standards destinés à s'appliquer à tous les acteurs du secteur, par le biais de partenariats et de collaboration avec des associations telles que le W3C, qui promeut la compatibilité des technologies du Web. Le groupe voit d'un mauvais œil la domination d'un nombre trop restreint d'entreprises sur le bien commun qu'est Internet.............

le figaro

mam

mam comment t'a pu dénicher un tel article, c'est super ça !!
 
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