Serge Klarsfeld, le célèbre « chasseur de nazis » (dont le plus jeune a aujourdhui plus de 90 ans), a exigé et bien entendu obtenu que le célèbre écrivain français Louis Ferdinand Céline (décédé en 1961) soit rayé de la liste des célébrations nationales en 2011. Cette liste, établie par le ministère de la Culture, contient les noms de célébrités dont on souhaite se rappeler à loccasion du 50ème anniversaire de leur disparition.
Médecin de profession, Louis Ferdinand Céline est devenu dans les années 30 un grand écrivain immédiatement reconnu. Auteur français le plus traduit et diffusé dans le monde après Marcel Proust, il a écrit, avant guerre, des pamphlets dits « antisémites ». Son attitude pendant la seconde guerre mondiale et son départ en Allemagne en 1944 lui ont valu des poursuites, ainsi qu'une condamnation bénigne vers 1950. Par la suite, notamment après sa mort, il na cessé dêtre étudié et apprécié par les plus grands universitaires du monde spécialisés en littérature française. Bref, il sagit dune personnalité littéraire incontestée, dont les prises de position politiques prêtent à discussion, ce qui est tout à fait normal en démocratie.
Ce qui est beaucoup moins normal en revanche, cest quil soit rayé dune liste officielle déjà établie par le gouvernement français, et ce à la demande dun lobby qui prétend représenter une communauté. Cest en effet à la demande du lobby sioniste que toute cette affaire a éclaté. L'intervention de ce lobby fait suite à linterdiction à sa demande dun colloque à lÉcole Normale Supérieure de Paris, auquel devait participer M. Stéphane Hessel, ancien résistant et ancien déporté, militant contre les crimes sionistes d'Israël en Palestine (voir notre article « Le CRIF fait annuler un colloque de soutien à Stéphane Hessel ! ». Cette intervention fait également suite à l'interdiction, par la mairie de Marseille, dune réunion à laquelle devait participer Madame Leïla Shahid, déléguée de lAutorité palestinienne auprès de lUnion européenne (voir notre article « A qui appartient Marseille ? Aux Marseillais ou au lobby sioniste ? »). Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, avait alors motivé sa décision par la crainte de « troubles » et pour des « raisons de sécurité » Bref, la mairie de Marseille avait en réalité dû céder, elle aussi, à la pression du lobby sioniste et de ses milices, le Bétar et LDJ (Ligue de « Défense » Sioniste).
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Médecin de profession, Louis Ferdinand Céline est devenu dans les années 30 un grand écrivain immédiatement reconnu. Auteur français le plus traduit et diffusé dans le monde après Marcel Proust, il a écrit, avant guerre, des pamphlets dits « antisémites ». Son attitude pendant la seconde guerre mondiale et son départ en Allemagne en 1944 lui ont valu des poursuites, ainsi qu'une condamnation bénigne vers 1950. Par la suite, notamment après sa mort, il na cessé dêtre étudié et apprécié par les plus grands universitaires du monde spécialisés en littérature française. Bref, il sagit dune personnalité littéraire incontestée, dont les prises de position politiques prêtent à discussion, ce qui est tout à fait normal en démocratie.
Ce qui est beaucoup moins normal en revanche, cest quil soit rayé dune liste officielle déjà établie par le gouvernement français, et ce à la demande dun lobby qui prétend représenter une communauté. Cest en effet à la demande du lobby sioniste que toute cette affaire a éclaté. L'intervention de ce lobby fait suite à linterdiction à sa demande dun colloque à lÉcole Normale Supérieure de Paris, auquel devait participer M. Stéphane Hessel, ancien résistant et ancien déporté, militant contre les crimes sionistes d'Israël en Palestine (voir notre article « Le CRIF fait annuler un colloque de soutien à Stéphane Hessel ! ». Cette intervention fait également suite à l'interdiction, par la mairie de Marseille, dune réunion à laquelle devait participer Madame Leïla Shahid, déléguée de lAutorité palestinienne auprès de lUnion européenne (voir notre article « A qui appartient Marseille ? Aux Marseillais ou au lobby sioniste ? »). Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, avait alors motivé sa décision par la crainte de « troubles » et pour des « raisons de sécurité » Bref, la mairie de Marseille avait en réalité dû céder, elle aussi, à la pression du lobby sioniste et de ses milices, le Bétar et LDJ (Ligue de « Défense » Sioniste).
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