Joseph Chauffrey parle à voix plutôt basse, mais il fait souvent beaucoup de bruit. Depuis 2011, ce jardinier tente de faire de sa micro-parcelle installée à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) un endroit à la fois beau et très productif.
En 2015, sur sa chaîne Youtube, il publiait dans l'anonymat une vidéo montrant ses premiers succès. Au fil des mois qui ont suivi, des milliers de passionnés de légumes et/ou d'autonomie alimentaire se sont peu à peu intéressés à ses prouesses grâce au bouche-à-oreilles numérique.
Depuis quelques jours, on parle à nouveau beaucoup de lui sur les réseaux sociaux. Juste après un passage dans une grande enseigne de jardinerie, Joseph Chauffrey a montré sur sa page Facebook comment Monsanto « trompe le consommateur » avec la nouvelle version de son célèbre Roundup.
"Hier, de passage dans une jardinerie Rouennaise, je constate un bidon de Roundup à l'exterieur de la zone close désormais réservée aux pesticides depuis le 1er janvier dernier. Pas une ni deux, j'appelle un vendeur et lui précise que ce produit ne devrait plus être en accès libre.
Le vendeur me rétorque qu'il est à la bonne place car "ce produit est bio".
Intrigué, je retourne l'emballage... et constate que ce fameux Roundup a changé de formule, et contient désormais "60 g/l d'acide acétique".
Hallucinant ! Même emballage que le Roundup habituel, mêmes promesses d'efficacité et même prix (18 euros le litre !). La seule différence avec l'ancien produit est l'indication "nouvelle formule".
Une belle manière de tromper le consommateur qui pense acheter du glyphosate et qui ne pourra que constater la moindre efficacité de cette formulation. Doit-on se réjouir de cette évolution ? Évidemment.
Mais cela démontre une fois de plus la perversité des stratégies commerciales de ces multinationales qui réussissent à nous vendre du vinaigre à 18 € le litre dans une belle opération de tromperie du consommateur...
Définitivement, revenons à la gouge et changeons notre regard sur les herbes indésirables !"
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En 2015, sur sa chaîne Youtube, il publiait dans l'anonymat une vidéo montrant ses premiers succès. Au fil des mois qui ont suivi, des milliers de passionnés de légumes et/ou d'autonomie alimentaire se sont peu à peu intéressés à ses prouesses grâce au bouche-à-oreilles numérique.
Depuis quelques jours, on parle à nouveau beaucoup de lui sur les réseaux sociaux. Juste après un passage dans une grande enseigne de jardinerie, Joseph Chauffrey a montré sur sa page Facebook comment Monsanto « trompe le consommateur » avec la nouvelle version de son célèbre Roundup.
"Hier, de passage dans une jardinerie Rouennaise, je constate un bidon de Roundup à l'exterieur de la zone close désormais réservée aux pesticides depuis le 1er janvier dernier. Pas une ni deux, j'appelle un vendeur et lui précise que ce produit ne devrait plus être en accès libre.
Le vendeur me rétorque qu'il est à la bonne place car "ce produit est bio".
Intrigué, je retourne l'emballage... et constate que ce fameux Roundup a changé de formule, et contient désormais "60 g/l d'acide acétique".
Hallucinant ! Même emballage que le Roundup habituel, mêmes promesses d'efficacité et même prix (18 euros le litre !). La seule différence avec l'ancien produit est l'indication "nouvelle formule".
Une belle manière de tromper le consommateur qui pense acheter du glyphosate et qui ne pourra que constater la moindre efficacité de cette formulation. Doit-on se réjouir de cette évolution ? Évidemment.
Mais cela démontre une fois de plus la perversité des stratégies commerciales de ces multinationales qui réussissent à nous vendre du vinaigre à 18 € le litre dans une belle opération de tromperie du consommateur...
Définitivement, revenons à la gouge et changeons notre regard sur les herbes indésirables !"
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