Erolisk
VIB
Publié le : 15.06.2011 | 17h33
A deux semaines de la date fixée pour l'octroi des licences professionnelles aux clubs de D1, certains clubs d'élite-1 sont encore loin du compte. Du coup, ils risquent de se voir refuser le sésame.
L'Organe de première instance (OPI) vient de rendre un rapport détaillant et exhaustif sur chaque club candidat à l'obtention d'une licence professionnelle. Ce rapport pointe du doigt «l'instabilité financière de certains clubs, notamment le KAC Kénitra, le Hassania Agadir et le Moghreb Tétouan).
Ces clubs, rapporte l'OPI, sont dans l'incapacité de prouver qu'ils ont une entrée stable d'argent de l'ordre de 9 millions de DH, hors droits de télévision et des subventions. Cette information nous a été confirmée par Ahmed Ghaïbi, président de la Commission centrale de programmation et d'arbitrage de la FRMF qui a précisé que ces clubs fonctionnent avec des budgets annuels qui varient entre 17 et 20 millions de DH, mais ces budgets sont aléatoires en raison de l'absence de la visibilité financière», a-t-il indiqué. Ce qui risque de coûter cher à ces trois formations qui ont pourtant acquis leur maintien sur le terrain, mais risque de le perdre sur le papier. L'OPI est également très critique à l'égard de certains clubs qui n'arrivent pas toujours à régler leurs litiges financiers avec d'autres clubs en raison de certains transferts de joueurs. C'est le cas du Raja de Casablanca avec le Hassania Agadir et le KAC avec l'AS FAR.
Ce n'est pas tout. Le rapport révèle également que les infrastructures de certains clubs ne sont pas conformes au cahier des charges notamment au niveau de l'éclairage. Les clubs visés sont la Jeunesse sportive Massira, le Hassania d'Agadir, le KAC et le Moghreb Tétouan.
Sur ce point, Ghaïbi indique que la FRMF pourrait accorder une dérogation aux clubs concernant uniquement le volet de l'infrastructure. Pour le reste, la FRMF sera intraitable. La seule fois où l'OPI semble satisfait, c'est sur le volet administratif et l'audit des comptes. A la question de savoir si le championnat 2011-2012 pourrait se jouer à 12 ou 14 clubs au cas où certains auraient du mal à répondre favorablement à l'ensemble des critères fixés pour bénéficier d'une licence professionnelle, Ghaïbi a répondu par l'infirmatif tout en précisant que si un club n'est pas prêt, il sera remplacé par un autre qui présente un meilleur dossier "référence à peine voilée au Kawkab Marrakech".
Concernant les nouveaux promus, le président de la commission d'arbitrage et de la programmation affirme que le CODM est sur la bonne voie, alors que l'IZK éprouve quelques difficultés.
Les clubs de la D2 à la traîne
Si en première division la majorité des clubs semblent remplir l'ensemble des critères, en deuxième division, le chemin est encore long, voire très long. «Si on veut appliquer le cahier des charges de professionnalisme en D2, seules 4 ou 5 équipes seront autorisées à participer au championnat 2011-2012», indique Ghaïbi. Et d'ajouter qu'il existe des clubs amateurs mieux structurés que ceux de la deuxième division. Cette déclaration de Ghaïbi témoigne si besoin il y a que l'instauration d'un championnat du professionnalisme en D2 dès la saison prochaine reste un vu pieux.
La majorité des clubs ne sont pas prêts financièrement, administrativement et au niveau des infrastructures.
A deux semaines de la date fixée pour l'octroi des licences professionnelles aux clubs de D1, certains clubs d'élite-1 sont encore loin du compte. Du coup, ils risquent de se voir refuser le sésame.
L'Organe de première instance (OPI) vient de rendre un rapport détaillant et exhaustif sur chaque club candidat à l'obtention d'une licence professionnelle. Ce rapport pointe du doigt «l'instabilité financière de certains clubs, notamment le KAC Kénitra, le Hassania Agadir et le Moghreb Tétouan).
Ces clubs, rapporte l'OPI, sont dans l'incapacité de prouver qu'ils ont une entrée stable d'argent de l'ordre de 9 millions de DH, hors droits de télévision et des subventions. Cette information nous a été confirmée par Ahmed Ghaïbi, président de la Commission centrale de programmation et d'arbitrage de la FRMF qui a précisé que ces clubs fonctionnent avec des budgets annuels qui varient entre 17 et 20 millions de DH, mais ces budgets sont aléatoires en raison de l'absence de la visibilité financière», a-t-il indiqué. Ce qui risque de coûter cher à ces trois formations qui ont pourtant acquis leur maintien sur le terrain, mais risque de le perdre sur le papier. L'OPI est également très critique à l'égard de certains clubs qui n'arrivent pas toujours à régler leurs litiges financiers avec d'autres clubs en raison de certains transferts de joueurs. C'est le cas du Raja de Casablanca avec le Hassania Agadir et le KAC avec l'AS FAR.
Ce n'est pas tout. Le rapport révèle également que les infrastructures de certains clubs ne sont pas conformes au cahier des charges notamment au niveau de l'éclairage. Les clubs visés sont la Jeunesse sportive Massira, le Hassania d'Agadir, le KAC et le Moghreb Tétouan.
Sur ce point, Ghaïbi indique que la FRMF pourrait accorder une dérogation aux clubs concernant uniquement le volet de l'infrastructure. Pour le reste, la FRMF sera intraitable. La seule fois où l'OPI semble satisfait, c'est sur le volet administratif et l'audit des comptes. A la question de savoir si le championnat 2011-2012 pourrait se jouer à 12 ou 14 clubs au cas où certains auraient du mal à répondre favorablement à l'ensemble des critères fixés pour bénéficier d'une licence professionnelle, Ghaïbi a répondu par l'infirmatif tout en précisant que si un club n'est pas prêt, il sera remplacé par un autre qui présente un meilleur dossier "référence à peine voilée au Kawkab Marrakech".
Concernant les nouveaux promus, le président de la commission d'arbitrage et de la programmation affirme que le CODM est sur la bonne voie, alors que l'IZK éprouve quelques difficultés.
Les clubs de la D2 à la traîne
Si en première division la majorité des clubs semblent remplir l'ensemble des critères, en deuxième division, le chemin est encore long, voire très long. «Si on veut appliquer le cahier des charges de professionnalisme en D2, seules 4 ou 5 équipes seront autorisées à participer au championnat 2011-2012», indique Ghaïbi. Et d'ajouter qu'il existe des clubs amateurs mieux structurés que ceux de la deuxième division. Cette déclaration de Ghaïbi témoigne si besoin il y a que l'instauration d'un championnat du professionnalisme en D2 dès la saison prochaine reste un vu pieux.
La majorité des clubs ne sont pas prêts financièrement, administrativement et au niveau des infrastructures.