Changements climatiques : conférence de paris

Réchauffement climatique lié à l'activité humaine

  • C'est scientifiquement prouvé que oui

    Votes: 8 57.1%
  • Il y a des chances que oui

    Votes: 4 28.6%
  • C'est scientifiquement prouvé que non

    Votes: 1 7.1%
  • Il y a des chances que non

    Votes: 1 7.1%

  • Total des votants
    14
moi personnelement je ne vois pas de danger a l'acticiviti humaines et ces verts racontes des "maguilles". on a pollue la planite pendant des siecles, charbons, usines, essai nucluaire... mais rien ne s 'est passi. la terre trouve son equilibre a elle meme. Mon pays s'est largement investi dans l'energie renouvelable. et ca c'est stupide car ces enrgies sont chers et ne fourniise pas assez d'energie. par contre l'energie nucluaire ca devrait tt regler en notre pays, mais maleureuseument on a pas droit, on a pa droit a un developpemnt comme pour tous les pays de l'autre monde. en plus cette idi d climat n'est qu un pretexte pour empecher le developement des pays du sud. les pays qui pollue vraiment(La france en fait partie) ne pay pas cette taxe.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
moi personnelement je ne vois pas de danger a l'acticiviti humaines et ces verts racontes des "maguilles". on a pollue la planite pendant des siecles, charbons, usines, essai nucluaire... mais rien ne s 'est passi. la terre trouve son equilibre a elle meme. Mon pays s'est largement investi dans l'energie renouvelable. et ca c'est stupide car ces enrgies sont chers et ne fourniise pas assez d'energie. par contre l'energie nucluaire ca devrait tt regler en notre pays, mais maleureuseument on a pas droit, on a pa droit a un developpemnt comme pour tous les pays de l'autre monde. en plus cette idi d climat n'est qu un pretexte pour empecher le developement des pays du sud. les pays qui pollue vraiment(La france en fait partie) ne pay pas cette taxe.

dans le sud, il y a le soleil ....autant l'utiliser.......au moins ça ne pollue pas

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
COP21 - Alors que François Hollande prépare la Conférence climat qui se tiendra à Paris dans quelques semaines, son gouvernement a signé de nouvelles autorisations d'exploration pétrolière en France.

Les écologistes dénoncent un décalage entre les déclarations du président et les actes du gouvernement.

Un calendrier pour le moins surprenant. Alors que la France a lancé les préparatifs de la Conférence climat qui se tiendra fin novembre à Paris, le gouvernement a, dans le même temps, accordé de nouveaux permis de forages pétroliers.

Les ministres de l'écologie, Ségolène Royal, et de l'économie, Emmanuel Macron, viennent de signer des nouvelles autorisations d'exploration pétrolière en France. Pourtant, quelques semaines plus tôt, dans son allocution d'ouverture du Sommet des consciences pour le climat, François Hollande avait repris les conclusions du GIEC (Groupe intergouvernemental d'expert sur l'évolution du climat) et d'une majorité de scientifiques, de laisser 80% des ressources d'énergie fossiles dans le sol afin de limiter le réchauffement planétaire en deçà de 2°C - objectif fixé par l'ONU.

Plus récemment, le président a déclaré que «la France, en accueillant la COP21, sera exemplaire».

Mais l'Hexagone vient d'agir en sens inverse.

Fin septembre, des autorisations, parues dans le Journal Officiel, ouvrent trois permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux et en prolongent deux autres.

En Seine-et-Marne, «un permis exclusif de recherches de mines d'hydrocarbures conventionnels liquides ou gazeux dit permis de Champfolie a été attribué à la société Vermillon pour une durée de quatre ans». La surface définie est de 120 km2 environ.
En outre, un permis a été octroyé à Herbsheim, dans le Bas-Rhin, à la société Bluebach Ressources
et un autre à Estheria, dans la Marne, au groupe Lundin International.
Par ailleurs, deux autres permis ont été prolongés: celui du Bleue Lorraine en Moselle, au bénéfice du groupement European Gas et Heritage Petroleum
et un autre de Juan de Nova (Terres australes et antarctiques françaises) qui est exploité par le consortium Marex Petroleum et South Atlantic Petroleum.

Exploitation de pétrole et gaz conventionnels
Les industriels assurent que les permis serviront uniquement à effectuer des recherches de gaz et de pétrole conventionnels. «Le permis de Champfolie est un prolongement de la concession de Chaunoy que nous exploitons depuis 1997.
Nous pensons que le gisement se prolonge et avons besoin de réaliser de nouvelles recherches pour le savoir.
Nous avons ainsi demandé un permis au gouvernement», explique Jean-Pascal Simard, porte-parole de Vermilion REP, filiale française du groupe canadien. «Nous croyons qu'il y a un potentiel d'explorations», précise-t-il et ajoute que la demande de Vermilion, première société d'exploitation pétrolière en France, a été déposée en 2009.

«Aucune recherche ou aucuns travaux d'exploration de gaz de schiste ne seront mis en œuvre», martèle le représentant de la compagnie qui produit 12.500 barils par jour en France, soit 70% de la production nationale.

Un discours en ligne avec celui de Ségolène Royal qui a répété à plusieurs reprises que «les gaz de schiste ne sont plus d'actualité» et qu'«il n'y aura pas d'investigation sur le gaz de schiste».

Craintes sur le terrain
Pourtant les élus écologistes craignent que ces nouveaux permis ne servent à la recherche de gaz ou pétrole de schiste.

«En Seine et Marne, la production de pétrole conventionnel arrive à son terme, indique Maxime Combes, spécialiste des questions environnementales pour Attac

. Par ailleurs, Vermilion qui exploite du gaz de schiste dans d'autres pays, n'a jamais caché sa volonté d'exploiter du pétrole de schiste en France», indique le porte-parole du mouvement altermondialiste. «On est étonné du décalage entre les déclarations du président et les actes du gouvernement
. Quel message souhaite renvoyer le gouvernement?», s'interroge ce dernier.

«En plus des risques de pollution immédiate, tous les experts du climat nous disent que si nous voulons gagner la lutte contre le dérèglement climatique, il faut laisser les hydrocarbures dans les sous-sols», a souligné Mounir Satouri, président du groupe et directeur de campagne de la candidate écologiste aux régionale Emmanuelle Cosse.

Des permis refusés
Le ministère du Développement Durable justifie ces autorisations en affirmant que «ces nouveaux permis sont davantage des prolongements de permis déjà existants que des permis attribués dans de nouvelles zones». Par ailleurs, le ministère explique que «l'octroi de ces permis a fait l'objet d'arbitrages entre ministères», et reconnait que le poids de Bercy a pesé dans l'attribution de ces permis.

L'entourage de Ségolène Royal souligne en outre que «pour la première fois quatre permis ont été refusés et que le ministère est dans une logique de refus de permis, contrairement à ce qu'il se produisait avant où les attributions étaient automatiques».
Ainsi, le ministère indique que des dizaines de permis sont toujours en attente et qu'ils devraient le rester.

Les militants et la société civile promettent d'être particulièrement vigilants.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...eaux-permis-petroliers-accordes-en-france.php


mam
 

mam80

la rose et le réséda
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ce sont les ploctons qui vont nous remplacer, pas des robots, d'apri un messi, il parrait que dieux a detesti la race humaine, il n'a pas aimi les robots comme aidi puisque c'est un prolongement, puis dieu a eu cette puce, il a cree la polution et a choisi les plonctons pour regner sur terre.

eh bien, ça nous promet un drôle d'avenir

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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J-50 avant la COP21

A 50 jours du début de la COP21/CMP11 la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, le contexte de préparation de cette conférence est sans précédent. Rendez-vous sur gocop21.fr


148 pays ont soumis leurs contributions prévues déterminées au niveau national (CPDN), qui couvrent à présent près de 87% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Plus de la moitié de ces CPDN ont été déposées au cours de la dernière semaine de septembre, afin d'être prises en compte dans la synthèse sur l'effort global des contributions que le Secrétariat dela Convention-cadre sur les changements climatiques présentera d'ici le 1er novembre.

Au niveau institutionnel, et au delà des messages forts lors de l'Assemblée générale des Nations unies à New York (et notamment du Pape), pour la première fois, des options concrètes ont été discutées entre les chefs d'Etat et de gouvernement pour aller vers un objectif de stabilisation des températures jusqu'à 2°C.

Un nouveau texte de base de négociation, clair et concis a été publié le 5 octobre par les deux co-présidents de l'ADP. Les négociateurs vont maintenant s'en emparer lors de la session de négociations à Bonn (19-23 octobre) , pour l'améliorer, identifier des compromis et définir ensemble les paramètres d'un accord ambitieux sur la réduction des émissions, l'adaptation et les moyens de mise en oeuvre.

Les ministres de 90 pays se rassembleront ensuite à Paris pour une pré-COP du 8 au 10 novembre pour discuter des points politiques clés de l'accord.

Cette semaine, la publication par l'OCDE du rapport sur les financements climat établit pour la première fois depuis 2009, un état des lieux précis sur l'avancement de l'engagement des pays du Nord à mobiliser 100 milliards de dollars d'ici à 2020 pour le climat. Ces estimations indiquent qu'une partie significative du chemin a été parcourue, avec la mobilisation en 2014 de près de 62 milliards de dollars. La France a annoncé de son côté une augmentation de deux milliards d'euros de nos financements climat à l'horizon 2020.

En plus des Etats, les acteurs non-étatiques sont pour la première fois pleinement impliqués et associés au processus.

C'est le sens du 4e pilier de l'Alliance de Paris, que l'on appelle l'Agenda des Solutions ou le plan d'action Lima-Paris.

Ces acteurs de terrain – les scientifiques, les entrepreneurs, les dirigeants locaux, les investisseurs... – détiennent une partie de la solution.

Le portail NAZCA http://climateaction.unfccc.int/ rassemble tous ces engagements et illustre la forte mobilisation qui s'opère à travers le monde.

Aujourd'hui, le total des engagements enregistrés sur le site a franchi la barre des 4000 initiatives.

Enfin, avec le démarrage du chantier sur le site du Bourget cette semaine, l'échéance de la COP21 devient de plus en plus proche puisque nous accueillerons dans 50 jours les représentants des 195 pays, de 2 000 associations non gouvernementales, des collectivités locales et près de 3 000 journalistes.

Par ailleurs, 20 000 visiteurs pourront être accueillis dans les espaces Générations climat qui se construisent juste à côté du centre de conférence. 50 jours nous séparent du début de la COP21 où sera négocié le premier accord universel sur le climat afin de contenir le réchauffement climatique à 2°C.

Le défi pour la future présidence française est de taille ; car il s'agit de la plus grande conférence diplomatique jamais organisée en France depuis la signature de la déclaration universelle des droits de l'homme à Paris en 1948...
la France relève avec enthousiasme ce défi dans 50 jours !

Découvrez le minisite dédié au J-50 : gocop21.fr, vous y retrouverez :

- Les 5 raisons d'espérer un accord (INDC, financement, déjeuner des chefs d'État...)
- Les 5 photos pour montrer que les dérèglements sont déjà là (alerte, la situation est grave)
- Les 5 vidéos pour comprendre les enjeux (agenda des solutions)
- Les 5 rendez-vous à suivre pour la COP21

http://www.cop21.gouv.fr/fr/node/1248

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Appel à réquisition citoyenne de 196 chaises avant et pendant la COP21
mercredi 30 septembre 2015, par Attac France, Collectif

L’argent pour sauver le climat existe : il est dans les paradis fiscaux! Toutes et tous #FaucheursDeChaises

Alors que le dérèglement climatique est déjà une tragédie pour des millions de personnes et qu’il menace les conditions mêmes d’une vie civilisée sur Terre, les 196 pays membres des Nations-unies sont incapables de trouver 100 milliards d’euros par an pour alimenter le Fonds vert pour le climat.

Pourtant l’argent ne manque pas : il est dans les paradis fiscaux, qui abritent pas moins de 20 000 milliards de dollars selon Tax Justice Network. Rien qu’au niveau de l’Union européenne, l’évasion fiscale coûte 1 000 milliards € par an aux budgets publics. Elle est organisée en grande partie par les banques, comme l’a montré le scandale HSBC. Les banques françaises ne sont pas en reste : la première d’entre elles, BNP Paribas, détient 171 filiales dans les paradis fiscaux, dont 7 aux Îles Caïmans!

Alors que notre maison brûle, allons-nous les laisser continuer à détourner ces sommes colossales pendant que nos gouvernements regardent ailleurs? Il y a là un véritable état de nécessité : nous devons agir par tous les moyens non-violents à notre disposition pour que les banques stoppent leurs activités d’évasion fiscale et que les paradis fiscaux soient mis ainsi hors d’état de nuire. Nous devons pousser les États à trouver d’urgence 100 milliards d’euros pour le climat, et bien au-delà.

Toutes et tous #FaucheursDeChaises
L’article 14 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen nous indique la voie : «tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée».

Pour répondre à la menace grave et imminente que représente l’évasion fiscale, nous appelons les citoyen·ne·s à réquisitionner 196 chaises d’ici la COP 21, dans les agences des banques les plus implantées dans les paradis fiscaux. Ces chaises serviront de support à une grande action symbolique en pleine COP 21, afin d’inciter les citoyen·ne·s du monde à entrer dans l’action. Nous appelons à mener ces actions au grand jour, à visage découvert, dans l’esprit de l’action non-violente et de la désobéissance civile, en respectant les personnes tout en affichant notre détermination à faire changer cette situation d’injustice.

Nous appelons également les citoyen·ne·s et les associations à se rendre solidaires de celles et ceux qui réquisitionneront ces chaises, en proposant d’héberger les chaises chez eux jusqu’à la COP 21.

La réquisition et la circulation solidaire des chaises peut devenir un mouvement populaire de grande ampleur pour mettre enfin la finance au service des hommes et de la nature.


Le contexte
La COP21, le sommet mondial de l’ONU sur le climat, aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Il a pour objectif la signature par les 196 pays du monde d’un accord international de réduction des gaz à effet de serre, qui permettrait d’éviter la catastrophe annoncée en limitant le réchauffement climatique à moins de 2 °C.

Les négociations, qui durent depuis vingt ans, bloquent notamment sur le financement du Fonds Vert pour le climat par les pays riches : il faut trouver 100 milliards de dollars d’ici 2020 pour aider les pays du Sud à réduire leurs émissions et à s’adapter au changement climatique. Mais, dettes publiques et politiques d’austérité obligent, nos gouvernements sont à sec. Ils se tournent désormais vers le secteur privé et les banques pour alimenter ce Fonds Vert, avec non pas des dons mais des prêts.

Selon la Commission européenne, rien qu’au niveau de l’Union européenne, «des montants énormes sont perdus en raison de l’évasion fiscale et de l’évitement fiscal. Selon les estimations, cela irait jusqu’à1000 milliards € par an» [1]. Malgré les scandales (Cahuzac, LuxLeaks, SwissLeaks…) et les effets d’annonce, les paradis fiscaux continuent à prospérer et les grandes banques françaises et internationales, qui jouent un rôle clé dans l’industrie de l’évasion fiscale, n’ont toujours pas changé leurs pratiques.

C’est une question de choix politique : en finir avec l’évasion fiscale dégagerait des financements publics décisifs pour des politiques de transition écologique et sociale.

Les signataires
Philippe Aigrain, Christophe Alévêque, Claude Alphandéry, Geneviève Azam, Daniel Bachet, Francine Bavay, Julien Bayou, Adda Bekkouche, Olivier Besancenot, Jacques Bidet, Jérôme Blanc, Catherine Bloch-London, Christophe Bonneuil, José Bové, Thierry Brugvin, Dominique Cabrera, Alain Caillé, Claude Calame, Manuel Cervera-Marzal, Patrick Chamoiseau, Maxime Combes, Florent Compain,Pierre Concialdi, Eric Coquerel, Philippe Corcuff, Laurent Cordonnier, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Vincent Drezet, Txetx Etcheverry, Fabrice Flipo, Pascal Franchet, Jean Gadrey, Véronique Gallais, Didier Gélot, Susan George, Jean-Marie Harribey, Nicolas Haeringer, Sabina Issehnane, Jean-Claude Kaufmann, Pierre Khalfa, Anne Kunvari, Pierre Larrouturou, Pierre Laurent, Frédéric Lebaron, Hervé Le Crosnier, Serge Le Quéau, Sophia Mappa, Christiane Marty, France-Line Mary-Portas, Antoine Math, Gustave Massiah, Dominique Méda, Jean-Luc Mélenchon, Myriam Michel, Corinne Morel-Darleux, Edgar Morin, Laure Pascarel, Valérie Peugeot, Laurent Pinatel, Gérard Perreau-Bezouille, Dominique Plihon, Christine Poupin, Franck Pupunat, Philippe Quirion, Marie-Monique Robin Daniel Rome, Catherine Samary, Alexis Spire, Bernard Stiegler, Jacques Testart, Bruno Théret, Hélène Tordjmann, Denis Vicherat, Patrick Viveret, Louis Weber, Sophie Zafari


mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
contre l'évasion fiscale et ALIMENTER LE FONDS VERT POUR LE CLIMAT
à 5.50




250 milliards de dollards dans le monde
réalité minimum 600 milliards dans le monde

pour la france 60 milliards environ

mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Vendredi à Paris, huit dirigeants de grandes compagnies pétrolières mondiales (Saoudi Aramco, Shell, BP, Total, Eni…) étaient présents sur la même estrade pour affirmer leurs grands engagements avant la COP21, la conférence mondiale sur le climat organisée à Paris à la fin de l'année.

Belle réunion de famille vendredi matin à Paris. Sur l'estrade et sous les crépitements des flashs des photographes, huit dirigeants des plus grandes compagnies pétrolières mondiales (Saoudi Aramco, Shell, BP, Total, Eni…): six semaines avant le début de la COP21, la conférence mondiale sur le climat organisé à Paris, les membres du Oil and Gas Climate Initiative (OGCI) - qui réunit dix géants en tout - voulaient montrer qu'ils parlaient d'une seule voix. «Notre collaboration, qui a été amorcée à Davos début 2014 puis officialisée en septembre de la même année, vise à nous donner les moyens de travailler ensemble et d'exercer un poids politique», a souligné d'emblée Bob Dudley, le patron de Shell. Et d'énumérer les nombreuses actions menées par les «majors» au cours des dernières années et qui participent à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre: capture du CO2, développement des biocarburants, meilleur rendement pour le gaz…

«Depuis 2005, huit des dix compagnies de l'OGCI ont baissé de 20 % leurs émissions en carbone et depuis trois ans, six de ces compagnies pas moins de 11 milliards de dollars dans les énergies renouvelables», a souligné pour sa part Patrick Pouyanné, à la tête de Total - le groupe français a consenti l'effort le plus important dans les énergies vertes.

«Nous sommes une partie de la solution»
Interrogés pour savoir si la dégringolade du prix du baril peut freiner cet effort, les dirigeants présents ont répondu qu'ils étaient habitués à la volatilité des cours et que celle-ci était éloignée du débat de l'urgence climatique.

«Nous sommes conscients que nous faisons partie du problème mais nous savons aussi que nous sommes une partie de la solution», a insisté Claudio Descalzi, le responsable de l'italien Eni. De son côté, le patron de Saoudi Aramco, Amin Nasser, a rappelé que le pétrole était un élément clé du progrès économique, à la fois dans le passé et dans le futur.

Dans le cadre des travaux de l'OGCI, un rapport vient d'être publié, mettant en exergue les initiatives prises dans chaque pays. «Au Mexique, nos différents programmes vont permette d'économiser 30 millions de tonnes de CO2, a souligné Emilio Lozoya, le président de Pemex.
C'est comme si trois millions de véhicules cessaient soudain de fonctionner.»

La démonstration de ces géants de l'or n'empêche pas que manquaient à Paris les représentants des grandes compagnies américaines, à commencer par ExxonMobil, le numéro un mondial du secteur:

«L'OGCI est une initiative volontaire, ouverte à ceux qui le souhaitent», a répondu Bob Dudley. «Voyons plutôt le verre à moitié plein que celui à moitié vide», a ajouté Patrick Pouyanné.

http://www.lefigaro.fr/societes/201...oir-veulent-peser-sur-le-debat-climatique.php

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mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
dernière ligne droite avant Paris

A six semaines de la conférence de Paris sur le climat, 195 pays entament lundi une dernière semaine de négociation avec un « sentiment d’urgence » et une mission: avancer sur le texte d’un accord mondial pour freiner le réchauffement de la planète.

Les premières heures de cette ultime session à Bonn, siège de la Convention de l’ONU sur les changements climatiques (Cnuccc), vont donner le ton.

Comment les pays vont-ils accueillir l’ébauche d’accord proposée il y a quelques jours par les deux coprésidents des débats? et les promesses financières pour soutenir l’action climatique des pays en développement, issues des récentes réunions FMI-Banque mondiale?

« Cette session est la dernière avant la COP21 », prévue du 30 novembre au 11 décembre à Paris, ont rappelé dans une note les coprésidents, l’Algérien Ahmed Djoghlaf et l’Américain Daniel Reifsnyder.

« Devant le manque de temps et le sentiment partagé qu’il y a urgence (…), nous appelons toutes les parties à venir en étant prêtes à engager la négociation sur la base du texte, afin de pouvoir produire le brouillon d’accord à finaliser pendant la COP ».

Après une courte séance d’ouverture lundi, les délégués se mettront immédiatement au travail jusqu’à 21H00 chaque soir. Sur la table, un texte ramené de 80 à 20 pages, plus lisible, concocté, rappellent les deux coprésidents, à la demande des pays eux-mêmes.

Mais ce projet amputé suscite déjà des réserves et pourrait entraîner des demandes d’amendements, notamment du Groupe dit des 77 (133 pays en développement » Chine).

« Il faut souhaiter que les pays acceptent de discuter sur cette base », a souligné vendredi le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. Le futur président de la COP21, censée accoucher du premier accord universel destiné à contenir les gaz à effet de serre, pour l’essentiel liés à la combustion d’énergies fossiles, a appelé à « mettre à profit ces quelques jours pour avancer fortement ».

– ‘De quoi se bagarrer’ –

« Il y aura de quoi se bagarrer pendant cette réunion », relève Alden Meyer, de l’organisation américaine Union of Concerned Scientists. « Ce que les négociateurs doivent faire à Bonn, c’est s’assurer que le texte reflète toutes les options, mais suffisamment réduites pour être gérables par les ministres » à la conférence de Paris.

A ce stade, 150 Etats ont remis à l’ONU leur « contribution » pour réduire leurs gaz à effet de serre (GES) à horizon 2025-2030 (dernier en date, l’Ouganda, vendredi), en vue de la conférence de Paris.

Cette participation forte, voire inespérée, réjouit les promoteurs d’un accord. Mais l’ensemble de ces promesses met encore la terre sur une trajectoire de « 2,7°C voire 3°. C’est mieux que les +4 à 5° qui s’annoncent si rien n’est fait, mais on est encore loin de l’objectif de 2° que s’est fixé la communauté internationale. Au-delà de ce seuil, la science promet une multiplication d’événements extrêmes et des conséquences irréversibles sur les espèces, les océans et les économies.

En outre, beaucoup de pays en développement exigent un soutien financier et technologique pour réduire leurs émissions mais aussi faire face aux impacts qu’ils ressentent déjà.

Particulièrement attendue: la concrétisation de la promesse, faite en 2009, de 100 milliards d’aide climatique annuelle des pays du nord pour les pays du sud d’ici 2020.***

Plusieurs annonces ont été faites récemment, devant l’ONU et à la réunion financière qui s’est tenue à Lima: des rallonges ont été promises par des institutions financières, des pays comme la France ou le Royaume Uni
. Cela suffira-t-il à rassurer les pays en voie de développement, en l’absence d’une feuille de route précise d’ici 2020?

Pour autant, de sommets bilatéraux en réunions à l’ONU en passant par les déclarations des certains milieux financiers en faveur du développement d’économies « bas-carbone », ces dernières semaines ont fait avancer le débat climatique, faisant souffler un vent d’optimisme mesuré.

Les deux principaux pollueurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis, se sont en particulier accordés sur la nécessité d’accroître « sur la durée » les ambitions en matière de réduction des GES.

Les négociateurs ont dans les tuyaux un mécanisme de révision des efforts à la hausse. Mais là encore, reste à déterminer sa nature et son caractère contraignant.

*** 60 milliards (que pour la france) sont dans les paradis fiscaux

mam
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Puisqu'il s'agit aussi de trouver 60 milliards d'euros pour aider" les pays du sud" à moins polluer
par des aides financières.......
(on a tendance à l'oublier)
une fausse bonne nouvelle ce matin :

la taxe Tobin est votée, enfin ?

Les députés ont étendu son assiette et la part affectée à l'aide au développement.
Oui mais voilà, il reste des obstacles :rolleyes:

C'est une décision historique des députés."
Friederike Röder, directrice France de l'association One, fondée par Bono, le chanteur de U2, a le sourire en sortant du bureau du ministre des Finances Michel Sapin. Il est vrai que l'Assemblée nationale a voté ces derniers jours l'élargissement de l'assiette de la taxe sur les transactions financières et de son affectation à l'aide au développement.

Trois amendements ont été votés par la majorité :


Vendredi 16 octobre au matin, les députés ont acté l'extension de la taxe aux opérations "intraday" :

puisque les opérateurs de marché ont tendance à acheter puis vendre des produits financiers le même jour de manière à équilibrer leurs comptes, au lieu de taxer – à 0,2% - le montant net des transactions à la fin de la journée, l'Etat prélèvera un pourcentage sur chaque opération, afin de générer des centaines de millions d'euros de recettes supplémentaires.
Vendredi soir, le gouvernement a aussi fait passer un amendement visant à augmenter la part – de 17% à 25% - des recettes de cette fameuse taxe Tobin qui reviendra au Fond de soutien au développement, afin de traduire l'engagement qu'a pris François Hollande à l'ONU : 4 milliards d'euros en plus à l'aide au développement d'ici 2020.
Lundi soir, les députés ont aussi voté une 2e affectation de 25% des recettes de la taxe, cette fois pour abonder le budget de l'Agence française de développement, la banque qui finance les projets français à l'étranger.

L'aboutissement d'une longue lutte ?
Il y a de quoi se réjouir, car la mise en œuvre de la fameuse taxe, imaginée par le prix Nobel James Tobin dès 1972, relève du parcours du combattant.

Portée par l'association Attac à la fin des années 90, puis par le gouvernement socialiste dans les années 2000, elle était censée financer l'aide au développement des pays pauvres et réguler la finance.

Mise en application dans une version minimaliste sous Nicolas Sarkozy, elle consistait à prélever 0,1% uniquement sur les opérations d'achat et de vente des actions des 100 plus grosses entreprises cotées à la bourse de Paris. Ce taux a été doublé sous François Hollande, mais sans être étendu à d'autres types de transactions.

Et depuis, le gouvernement, soucieux de la compétitivité du secteur bancaire français, a donné l'impression de botter régulièrement en touche.

L'"ennemi" de François Hollande va-t-il enfin contribuer à la réduction des inégalités sur la planète ?

"C'est en bonne voie, mais nous allons rester vigilant", répond Friederike Röder. Car avant de crier victoire, plusieurs obstacles devront être surmontés.

1er obstacle : l'Europe et son secteur bancaire
Le premier amendement, celui sur la taxation des transactions durant la journée, reste soumis à un accord entre 11 pays de la zone euro. "La transaction financière dans un seul pays, je ne suis pas sûr que ce soit très efficace", a d'ailleurs rappelé le ministre des Finances Michel Sapin la semaine passée.
Pas question que la France se tire une balle dans le pied en taxant seule son secteur bancaire.

Pour autant, Bercy n'a pas empêché le vote de cette mesure, car il a obtenu des députés que sa mise en œuvre soit repoussée au 31 décembre 2016.

D'ici là, Michel Sapin espère avoir signé un accord européen", explique le socialiste Olivier Faure.
Le ministre espère même que l'annonce en sera faite à l'issue des prochaines réunions avec ses homologues, cet automne. Et il semblerait que le projet européen prévoirait bien une extension aux transactions "intraday".

Il reste à voir si chaque pays renonce à défendre les spécificités de son secteur bancaire. Gare à la délocalisation, alertent les banques !

C'est tout simplement un suicide pour le marché financier européen", a mis en garde lundi le président de la Société Générale, Lorenzo Bini Smaghi, dans "Les Echos".

"Si les seules activités financières représentent 8% seulement du Produit intérieur brut de la région Ile-de-France, l'ensemble de l'écosystème de la place financière pèse en revanche 40% du PIB", a appuyé Patrick Gounelle, auteur d'un rapport la compétitivité de la place financière parisienne pour la Chambre de commerce et de l'industrie d'Île-de-France.

Selon lui, le secteur emploie directement 126.000 personnes, mais génère indirectement cinq fois plus d'emplois. En cas d'abandon de la taxe européenne, il est peu probable que le gouvernement français n'annule pas la mesure l'année prochaine, avant son entrée en application.:rolleyes:

2e obstacle : l'Union de la gauche et le budget
Le troisième amendement, celui qui porte à 50% la part des recettes de la taxe à l'aide au développement, pourrait aussi avoir du plomb dans l'aile.

Il a été voté lundi soir contre l'avis du gouvernement.

Car ce qui est affecté à l'aide au développement va manquer ailleurs...

Pour l'instant, Bercy n'a pas d'avis tranché sur cette question. Le maintien de cette mesure doit pour l'instant son salut à Matignon, notamment.

Mardi matin, lors de la réunion du groupe socialiste à l'Assemblée, le Premier ministre Manuel Valls a eu la finesse de comprendre que cette mesure était rassembleuse en plein référendum sur l'union de la gauche", explique Olivier Faure.
Elle a été votée par des députés socialistes frondeurs et loyalistes, des écologistes et des membres du Front de gauche, et même par deux députés de l'opposition (UDI et Les Républicains), qui s'intéressent particulièrement à ces questions.

Le financement de l'aide au développement, liée indirectement à la question actuelle des réfugiés, est un marqueur politique important... identitaire", dit même Olivier Faure.

Il reste donc à voir si ce consensus à gauche survit à la discussion budgétaire.

Donald Hébert


mam
 

mam80

la rose et le réséda
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Pourquoi l'armée s'inquiète du réchauffement climatique

Les conflits sont souvent liés de près ou de loin aux évolutions climatiques, qui pourraient en générer de nouveaux. De quoi interpeller les militaires français.
Exemples.

José Bové, l'ancien éleveur de brebis du Larzac, l'antimilitariste, aujourd'hui député européen, assis à la même table que le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers : l'image avait de quoi surprendre. Invités au Sénat mardi 13 octobre par la sénatrice Leila Aïchi (EELV), les deux hommes que tout oppose se sont trouvés une cause commune : le climat.

Tous deux s'accordent sur l'importance du réchauffement climatique dans le déclenchement, ou l'aggravation, des conflits dans le monde. "Les militaires doivent s'intéresser à ces sujets car les conflits ont une dimension environnementale de plus en plus prégnante", estime Leila Aïchi, à l'initiative du Livre vert de la défense publié en 2014 qui analysait les interactions entre défense, changement climatique et environnement.

Même si le changement climatique n'explique pas tout, entre 60 et 70% des conflits que nous connaissons dans le monde ont une origine environnementale ou d'accès à l'énergie."
Raréfaction des terres agricoles et insécurité alimentaire, difficultés d'accès aux matières premières et à l'eau, déplacements de population...
Des spécialistes du monde entier alertent depuis des années sur les effets du changement climatique sur la stabilité et la sécurité des Etats.

Convaincue du danger, l'Assemblée parlementaire de l'Otan a adopté le 12 octobre une résolution appelant les pays membres de l'Alliance à conclure un accord important lors de la COP21 en décembre.

En France, la réflexion avance à petits pas. Les militaires français ont cependant décidé de prendre le dossier au sérieux, en écoutant notamment ce qu'ont à dire les écologistes. Le 14 octobre dernier, le ministère de la Défense a organisé une conférence internationale inédite sur les enjeux liés au climat et à la Défense. Où de nombreux conflits actuels ou à venir ont été pris pour exemple. Sélection.

# Au Darfour
Le Darfour est souvent cité, y compris par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon , comme l'exemple d'un conflit sinon directement, du moins partiellement lié au climat. Leila Aïchi abonde :

On nous a vendu ce conflit comme un conflit ethnique. Si on est intellectuellement honnête, c'est un conflit qui trouve ses racines dans le réchauffement climatique."
Ainsi, en 2003, des sécheresses récurrentes qui ont dévasté le nord du Darfour ont poussé des éleveurs nomades du nord du pays, les Zhagawas, à partir à la recherche de pâtures pour leurs bêtes dans le sud. Là, les tribus arabes d'agriculteurs sédentaires qui s'y trouvaient ont commencé à clôturer leurs terres et à entraver la circulation des troupeaux des nomades.

Les tensions entre les deux populations ont dégénéré en une guerre qui a fait plus de 300.000 victimes et plus de 2,5 millions de déplacés, selon les Nations unies. Mais pour beaucoup, la réalité est plus complexe. L'implication du pouvoir central et du voisin Soudanais a sans nul doute contribué aux violences.

# En Syrie
Certains pensent que la sécheresse qui a frappé la Syrie entre 2007 et 2011, la plus importante jamais enregistrée, a participé à la déstabilisation du pays. En 2009, plus de 800.000 Syriens avaient perdu leurs moyens de subsistance et en 2011, 1 million étaient en situation d'insécurité alimentaire. Cet épisode a poussé quelque 2 millions d'agriculteurs et d'éleveurs à fuir vers les zones les plus urbanisées du pays, qui accueillaient déjà en masse des réfugiés irakiens et palestiniens.

L'absence de réponse politique du régime de Bachar al-Assad a contribué au mécontentement qui a débouché sur la révolution en mars. Le réchauffement climatique, cause du conflit syrien ? Bastien Alex, chercheur à l'Iris, directeur de l'Observatoire géopolitique de la durabilité, appelle à la prudence :

Je suis incapable de dire si le soulèvement de 2011 est lié au réchauffement climatique, mais on ne peut pas exclure le fait qu'il ait eu une influence."

# En Somalie
La sécheresse qui s'est abattue sur le pays - il ne pleut pratiquement plus depuis un an- menace près de 300.000 personnes. Déséquilibre renforcé par le fait que "la surpêche et les rejets de produits toxiques des multinationales au large des côtes somalienne ont provoqué une raréfaction des ressources halieutiques".

Pour Leila Aïchi, il ne fait de doute que ces problèmes environnementaux sont à l'origine du développement de la piraterie maritime en Somalie. Un signe :

95% des pirates ou ancien pirates sont des pêcheurs ou fils de pêcheurs."

# Au Sahel
"Le changement climatique va accroître indirectement les risques de conflit violent de type guerre civile, violence interethnique et violentes manifestations en exacerbant les facteurs déjà établis comme la pauvreté et les crises économiques", estimait le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) en mars 2014.

Un rapport parlementaire publié en 2012 soulignait déjà que les régions sahéliennes, qui enregistrent de longues périodes de sécheresse et de fortes pluies, seront particulièrement touchées. On pouvait y lire :

Les difficultés des gouvernements des Etats africains, pour des raisons économiques ou institutionnelles, et de la communauté internationale, à répondre aux attentes de la population, peut conduire au développement de guerres civiles, au développement de système mafieux, comme la montée de l'intégrisme islamique."

Bastien Alex a travaillé sur le cas du Niger. Dans son étude, il explique que le dérèglement climatique pèsera sur les phénomènes de déforestation, de désertification, de destruction de la biodiversité et de détérioration foncière.
La hausse des températures aura des impacts importants sur le niveau de la production céréalière.
Les ressources hydriques (baisse du débit des cours d'eau, du niveau des lacs et des nappes phréatiques) pâtiront de l'évolution de la pluviométrie, ce qui impactera les rendements agricoles et donc la sécurité alimentaire du pays dont l'agriculture irriguée dépend à 93% des eaux de surface.

Le Giec de son côté, estime que d'ici 2020, 75 à 250 millions d'Africains, dont une grande partie au Sahel, seront exposés à un risque de "stress hydrique" (pénurie d'eau).
Les zones urbaines, déjà confrontés à une croissance démographique, pourraient être débordées par les populations rurales venues y trouver refuge. Provoquant alors des pénuries et des tensions sur les ressources, ainsi que des débordements violents.

# Autour du Mékong
Le Mékong est l'un des plus beaux fleuves au monde, mais surtout l'un de plus utiles. Il abreuve et nourrit les Thaïlandais, les Cambodgiens, les Laotiens, les Vietnamiens, les Birmans et les Chinois.

Cette cohabitation pourrait poser problème si le débit du fleuve venait à baisser en raison de la fonte des glaciers himalayens –où le fleuve prend sa source - et la raréfaction des moussons.

Bastien Alex s'interroge :

Au Cambodge
, le grand lac Tonlé-Sap est source de nourriture et d'activités économiques très importantes pour un pays aussi peuplé. Si le lac voyait sa superficie réduite par deux ou par trois, ou par dix, un peu comme le lac Tchad, cela pourrait provoquer des dégradations importantes des conditions de vie des populations, sur ce territoire.
Est-ce que les pouvoirs publics sauront gérer cela ?"

Aussi, la Chine, victime elle aussi de sécheresse persistantes, qui y construit de nombreux barrages hydroélectriques, est accusée par les autres pays de participer à la réduction des eaux.
Sans parler de la possibilité pour l'Empire du milieu de tenter de produire son électricité ailleurs, notamment en mer méridionale et septentrionale, des eaux déjà disputées avec ses voisins.

Sarah Diffalah

mam
 
Dernière édition:
Ben moi je suis quasi sûre que les dirigeants politiques n'arriveront pas à prendre des mesures véritablement contraignantes et pour tous les Etats participants, comme les sommets sur le climat qui se sont enchaînés, il n'y aura pas de résultats probants de la part des pays les plus pollueurs...ils pensent plus à l'économie (développement) qu'à l'écologie:rolleyes:
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Ben moi je suis quasi sûre que les dirigeants politiques n'arriveront pas à prendre des mesures véritablement contraignantes et pour tous les Etats participants, comme les sommets sur le climat qui se sont enchaînés, il n'y aura pas de résultats probants de la part des pays les plus pollueurs...ils pensent plus à l'économie (développement) qu'à l'écologie:rolleyes:

je pense comme toi - l'argent est là : dans les paradis fiscaux
c'est dommage cette société qui pourrait tant aider .....et qui ne se bouge pas

pourtant, c'est déjà très visible dans l’arctique et sur les côtes de certaines iles dans le sud
(comme le typhon aux Philippines)

mam
 

BrainStorm

Et à part ça, pas d'amalgames ?
Bladinaute averti
Ben moi je suis quasi sûre que les dirigeants politiques n'arriveront pas à prendre des mesures véritablement contraignantes et pour tous les Etats participants, comme les sommets sur le climat qui se sont enchaînés, il n'y aura pas de résultats probants de la part des pays les plus pollueurs...ils pensent plus à l'économie (développement) qu'à l'écologie:rolleyes:
C'est déjà trop tard de toute façon. Le réchauffement est inéluctable.
 

mam80

la rose et le réséda
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Faudrait convaincre l'Inde la Chine et les États Unis mais bon ...
Les deux principaux pollueurs mondiaux, la Chine et les Etats-Unis, se sont en particulier accordés sur la nécessité d’accroître « sur la durée » les ambitions en matière de réduction des GES.
voir post #49

mam
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Libre-circulation suspendue : les défenseurs du climat ne seront pas les bienvenus en France pour la COP 21

Le gouvernement français s’apprête à rétablir les contrôles aux frontières pendant un mois, le temps de la Conférence internationale sur le climat à Paris. Cette mesure d’exception est prise « en cas de menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure ». La société civile, qui compte se mobiliser en masse, semble particulièrement visée. Nombre de délégations venant de pays du Sud rencontrent des difficultés pour obtenir leurs visas.

A partir du 13 novembre, citoyens engagés et société civile mobilisée pour le climat ne seront plus les bienvenus en France. La conférence internationale sur le climat à Paris fin novembre s’accompagnera du rétablissement des contrôles aux frontières nationales. Durant un mois, la libre-circulation des citoyens de l’Union européenne sera donc suspendue. Basta ! s’est procuré une note des autorités françaises, publiée par le Conseil de l’Union européenne, concernant « la réintroduction temporaire des contrôles aux frontières intérieures avec la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie et l’Espagne à l’occasion de la COP 21 ». Ces mesures exceptionnelles débuteront le 13 novembre, soit deux semaines avant l’ouverture de la conférence. Elles prendront fin le 13 décembre, deux jours après la clôture de l’événement, comme en témoigne l’extrait du document ci-dessous [1] :

« Menace grave pour l’ordre public »
Le gouvernement fait valoir l’article 23 du Code frontières Schengen qui dispose du droit des États membres à réintroduire le contrôle à leurs frontières intérieures durant une période limitée – 30 jours maximum – « en cas de menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure ». La dernière fois que le gouvernement français a usé de cette disposition remonte à 2012 pour le G20 de Cannes. La Pologne a aussi rétabli des frontières provisoires en 2013, à l’occasion de la 19e conférence internationale sur le climat qui se tenait à Varsovie.

« Depuis l’entrée en vigueur du code frontières, en 2006, toutes les réintroductions de contrôle aux frontières ont été liées à la prévention du terrorisme, de la criminalité, ou à des raisons de sécurité liées à l’accueil de réunions internationales ou d’événements sportifs », note Le Monde. Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères et président de la COP 21, vient d’annoncer la présence d’au moins 80 chefs d’État et de gouvernement. Que redoute exactement le ministère de l’Intérieur pour recourir à un tel dispositif ? « La crainte de violences », répond un haut responsable de la police nationale à l’agence d’informations AEF qui pourrait émaner de « black blocs » et d’« une frange de ’zadistes’ qui risquent de se mélanger à eux » [2]. Le ministère de l’Intérieur n’a, pour l’heure, pas répondu aux sollicitations de Basta !.

Multiplication des refus de visas
Plusieurs signes montrent que ces mesures d’exceptions viseront notamment la société civile et les défenseurs du climat. La Coalition climat 21, qui regroupe 130 organisations, pointe la difficulté d’obtention des visas pour les milliers de participants venant de pays du Sud. Certaines demandes sont refusées, d’autres peineraient à être traitées. « Les ambassades demandent différents documents dont des lettres d’invitations que nous avons rédigées, et des preuves comme la capacité à payer les transports », relève Juliette Rousseau, porte-parole de la coalition. « Aujourd’hui, c’est le président d’Attac Togo qui vient d’essuyer une demande de refus. Son déplacement ne serait pas motivé ! » « Il avait une invitation de la Coalition ainsi qu’une invitation d’Attac France disant qu’on prenait tous les frais liés à son séjour en France à notre charge », confirme Jeanne Planche, coordinatrice de l’association.

Venir à la COP 21 ne serait-il pas un argument suffisant pour les ambassades ? « Nous ne sommes pas à l’abri d’une erreur, plaide le ministère des Affaires étrangères contacté par Basta ! [3], mais nous sommes naturellement favorables à la participation très large, au-delà des seuls accrédités, de la société civile ». Une « procédure spéciale » aurait ainsi été mise en place par le Quai d’Orsay pour les participants accrédités, notamment ceux ayant besoin d’un visa pour venir en France [4]. De source diplomatique, une distinction est néanmoins opérée entre les officiels qui disposent d’un passeport diplomatique et dépendent de fait du ministère des Affaires étrangères, et toutes les autres demandes qui relèvent du ministère de l’Intérieur. « Nous ne sommes qu’une simple boite aux lettres », atteste-t-on au Quai d’Orsay. Extrait ci-dessus de la notification de refus de visa

http://www.bastamag.net/local/cache-vignettes/L500xH123/refus_de_visa_bastamag-43809.jpg

Autre cas emblématique, celui de Mouhad Gasmi, figure de proue de la lutte contre les gaz de schiste en Algérie que Basta ! a rencontré. Le 21 octobre, il se rend au consulat de France à Alger, muni de l’invitation de la Coalition Climat 21, pour faire sa demande de visa. Le consulat lui accorde bien un rendez-vous, mais celui n’aura lieu que le 5 janvier 2016, soit un mois après la fin de la COP 21 ! [5] « Le gouvernement avait garanti des facilités pour les accréditations auprès de nos organisations membres. Mais tout est fait pour limiter le nombre de gens qui vont venir à Paris, dénonce Juliette Rousseau. Le gouvernement sélectionne la société civile qui va participer au sommet officiel. » Une sélection qui sera accentuée par le renforcement des contrôles aux frontières françaises, au sol et par voie aérienne.

« Ouvrez Paris au monde ! »
Autre problème soulevé : le gouvernement français et la mairie de Paris n’ont toujours pas indiqué quelles seraient les solutions d’hébergements pour les milliers de participants. La Coalition Climat 21 aurait déjà reçu « plus de 10 000 demandes » émanant de représentants de la société civile. « Pour l’instant, on a la promesse de 1000 places par la communauté d’agglomération Plaine Commune, il manque donc au moins 9000 places d’hébergement ! », s’inquiète Juliette Rousseau. « On a des retours négatifs de collectivités qui nous disent que les espaces collectifs sont déjà mobilisés pour les élections régionales. » Le premier tour des élections a en effet lieu le 6 décembre, mais l’argument peine à convaincre pour les autres jours...


Une lettre ouverte à la maire de Paris Anne Hidalgo intitulée « Ouvrez Paris au monde ! », l’appelle à « mettre au plus vite à disposition de la Coalition Climat 21 des espaces permettant d’héberger les représentants des organisations de la société civile du monde entier ». Début septembre, François Hollande assurait que le succès de Paris dépendrait « de la capacité, de la volonté des États, mais aussi de la force des peuples [et] des mouvements ». Une « force » que son gouvernement s’apprête à sévèrement limiter. A moins d’un mois de l’ouverture de la conférence, les organisations de la société civile mettent en doute la sincérité du gouvernement quant à sa volonté de l’associer, dans toute sa diversité, au processus

http://www.bastamag.net/Le-gouverne...le-controle-aux-frontieres-pour-sa-conference

mam
 
Libre-circulation suspendue : les défenseurs du climat ne seront pas les bienvenus en France pour la COP 21

Le gouvernement français s’apprête à rétablir les contrôles aux frontières pendant un mois, le temps de la Conférence internationale sur le climat à Paris. Cette mesure d’exception est prise « en cas de menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure ». La société civile, qui compte se mobiliser en masse, semble particulièrement visée. Nombre de délégations venant de pays du Sud rencontrent des difficultés pour obtenir leurs visas.

A partir du 13 novembre, citoyens engagés et société civile mobilisée pour le climat ne seront plus les bienvenus en France. La conférence internationale sur le climat à Paris fin novembre s’accompagnera du rétablissement des contrôles aux frontières nationales. Durant un mois, la libre-circulation des citoyens de l’Union européenne sera donc suspendue. Basta ! s’est procuré une note des autorités françaises, publiée par le Conseil de l’Union européenne, concernant « la réintroduction temporaire des contrôles aux frontières intérieures avec la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse, l’Italie et l’Espagne à l’occasion de la COP 21 ». Ces mesures exceptionnelles débuteront le 13 novembre, soit deux semaines avant l’ouverture de la conférence. Elles prendront fin le 13 décembre, deux jours après la clôture de l’événement, comme en témoigne l’extrait du document ci-dessous [1] :

« Menace grave pour l’ordre public »
Le gouvernement fait valoir l’article 23 du Code frontières Schengen qui dispose du droit des États membres à réintroduire le contrôle à leurs frontières intérieures durant une période limitée – 30 jours maximum – « en cas de menace grave pour l’ordre public ou la sécurité intérieure ». La dernière fois que le gouvernement français a usé de cette disposition remonte à 2012 pour le G20 de Cannes. La Pologne a aussi rétabli des frontières provisoires en 2013, à l’occasion de la 19e conférence internationale sur le climat qui se tenait à Varsovie.

« Depuis l’entrée en vigueur du code frontières, en 2006, toutes les réintroductions de contrôle aux frontières ont été liées à la prévention du terrorisme, de la criminalité, ou à des raisons de sécurité liées à l’accueil de réunions internationales ou d’événements sportifs », note Le Monde. Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères et président de la COP 21, vient d’annoncer la présence d’au moins 80 chefs d’État et de gouvernement. Que redoute exactement le ministère de l’Intérieur pour recourir à un tel dispositif ? « La crainte de violences », répond un haut responsable de la police nationale à l’agence d’informations AEF qui pourrait émaner de « black blocs » et d’« une frange de ’zadistes’ qui risquent de se mélanger à eux » [2]. Le ministère de l’Intérieur n’a, pour l’heure, pas répondu aux sollicitations de Basta !.

Multiplication des refus de visas
Plusieurs signes montrent que ces mesures d’exceptions viseront notamment la société civile et les défenseurs du climat. La Coalition climat 21, qui regroupe 130 organisations, pointe la difficulté d’obtention des visas pour les milliers de participants venant de pays du Sud. Certaines demandes sont refusées, d’autres peineraient à être traitées. « Les ambassades demandent différents documents dont des lettres d’invitations que nous avons rédigées, et des preuves comme la capacité à payer les transports », relève Juliette Rousseau, porte-parole de la coalition. « Aujourd’hui, c’est le président d’Attac Togo qui vient d’essuyer une demande de refus. Son déplacement ne serait pas motivé ! » « Il avait une invitation de la Coalition ainsi qu’une invitation d’Attac France disant qu’on prenait tous les frais liés à son séjour en France à notre charge », confirme Jeanne Planche, coordinatrice de l’association.

Venir à la COP 21 ne serait-il pas un argument suffisant pour les ambassades ? « Nous ne sommes pas à l’abri d’une erreur, plaide le ministère des Affaires étrangères contacté par Basta ! [3], mais nous sommes naturellement favorables à la participation très large, au-delà des seuls accrédités, de la société civile ». Une « procédure spéciale » aurait ainsi été mise en place par le Quai d’Orsay pour les participants accrédités, notamment ceux ayant besoin d’un visa pour venir en France [4]. De source diplomatique, une distinction est néanmoins opérée entre les officiels qui disposent d’un passeport diplomatique et dépendent de fait du ministère des Affaires étrangères, et toutes les autres demandes qui relèvent du ministère de l’Intérieur. « Nous ne sommes qu’une simple boite aux lettres », atteste-t-on au Quai d’Orsay. Extrait ci-dessus de la notification de refus de visa

http://www.bastamag.net/local/cache-vignettes/L500xH123/refus_de_visa_bastamag-43809.jpg

Autre cas emblématique, celui de Mouhad Gasmi, figure de proue de la lutte contre les gaz de schiste en Algérie que Basta ! a rencontré. Le 21 octobre, il se rend au consulat de France à Alger, muni de l’invitation de la Coalition Climat 21, pour faire sa demande de visa. Le consulat lui accorde bien un rendez-vous, mais celui n’aura lieu que le 5 janvier 2016, soit un mois après la fin de la COP 21 ! [5] « Le gouvernement avait garanti des facilités pour les accréditations auprès de nos organisations membres. Mais tout est fait pour limiter le nombre de gens qui vont venir à Paris, dénonce Juliette Rousseau. Le gouvernement sélectionne la société civile qui va participer au sommet officiel. » Une sélection qui sera accentuée par le renforcement des contrôles aux frontières françaises, au sol et par voie aérienne.

« Ouvrez Paris au monde ! »
Autre problème soulevé : le gouvernement français et la mairie de Paris n’ont toujours pas indiqué quelles seraient les solutions d’hébergements pour les milliers de participants. La Coalition Climat 21 aurait déjà reçu « plus de 10 000 demandes » émanant de représentants de la société civile. « Pour l’instant, on a la promesse de 1000 places par la communauté d’agglomération Plaine Commune, il manque donc au moins 9000 places d’hébergement ! », s’inquiète Juliette Rousseau. « On a des retours négatifs de collectivités qui nous disent que les espaces collectifs sont déjà mobilisés pour les élections régionales. » Le premier tour des élections a en effet lieu le 6 décembre, mais l’argument peine à convaincre pour les autres jours...


Une lettre ouverte à la maire de Paris Anne Hidalgo intitulée « Ouvrez Paris au monde ! », l’appelle à « mettre au plus vite à disposition de la Coalition Climat 21 des espaces permettant d’héberger les représentants des organisations de la société civile du monde entier ». Début septembre, François Hollande assurait que le succès de Paris dépendrait « de la capacité, de la volonté des États, mais aussi de la force des peuples [et] des mouvements ». Une « force » que son gouvernement s’apprête à sévèrement limiter. A moins d’un mois de l’ouverture de la conférence, les organisations de la société civile mettent en doute la sincérité du gouvernement quant à sa volonté de l’associer, dans toute sa diversité, au processus

http://www.bastamag.net/Le-gouverne...le-controle-aux-frontieres-pour-sa-conference

mam


Je comprends la nécessité d'assurer la sécurité intérieure mais j'ai l'impression qu'ils prennent comme prétexte les risque de menace, terrorisme, etc, pour empêcher que la société civile et les défenseurs du climat des 4 coins du monde participent aux négociations de la conférence. Parce que même avec des invitations, les ambassades arrivent à leur refuser un visa. o_O
 

mam80

la rose et le réséda
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L'inaction sur le climat fera flamber la pauvreté, prévient la Banque mondiale


Nouvelle mise en garde pour la communauté internationale: 100 millions de personnes pourraient basculer dans l’extrême pauvreté dans les quinze prochaines années si aucune action n’est prise pour freiner le changement climatique.

Lancé dimanche par la Banque mondiale (BM), l’avertissement accentue la pression sur les dirigeants du globe qui se réunissent début décembre à Paris pour la conférence COP21, avec l’objectif de conclure un accord international limitant les gaz à effet de serre.

Il intervient également quelques jours après un rapport alarmiste des Nations unies assurant que les promesses de réduction des gaz à effet de serre sont, en l’état, insuffisantes pour contenir le réchauffement à « 2°C.

« Sans (un) développement « climato-intelligent », le changement climatique pourrait faire basculer plus de 100 millions de personnes dans la pauvreté à l?horizon 2030″, indique la BM dans son rapport.

L’impact serait particulièrement fort sur le continent africain où le changement climatique pourrait entraîner une flambée des prix alimentaires pouvant atteindre 12% en 2030.

Ce serait « un coup très dur pour une région où la consommation alimentaire des ménages les plus pauvres représente plus de 60 % leurs dépenses », souligne l’institution de développement économique.

L’Asie du Sud serait, elle aussi, en première ligne.

En Inde, les chocs agricoles et la prolifération plus rapide des maladies résultant des dérèglements climatiques pourrait faire basculer 45 millions de personnes sous le seuil de l’extrême pauvreté (moins de 1,90 dollar par jour).

L’impact sur le globe serait également sanitaire.

Un réchauffement planétaire de 2 à 3°C par rapport à l’ère pré-industrielle –supérieur à l’objectif de « 2°C de la communauté internationale– pourrait augmenter de 5% le nombre d?habitants exposés au paludisme, soit une hausse de 150 millions de personnes, selon la Banque mondiale.

L?incidence des maladies diarrhéiques menacerait également de grimper de 10% dans les quinze prochaines années, indique le rapport de l’institution.

Plus globalement, l’inertie sur le climat risquerait de compliquer l’objectif d’éradication de l’extrême pauvreté d’ici à 2030 que la Banque mondiale s’est fixé.

– Progrès menacés –

Début octobre, l’institution s’était félicitée des progrès sur ce front avec une extrême pauvreté qui devrait reculer en 2015 à un niveau sans précédent et frapper moins de 10% de la population mondiale, soit 702 millions de personnes.

Mais ces avancées pourraient être compromises par la hausse du thermomètre mondial.

« Il ne sera pas possible de mettre fin à la pauvreté si nous ne prenons pas des mesures énergiques pour atténuer la menace que le changement climatique fait peser sur les pauvres et si nous ne réduisons pas massivement les émissions nocives », a estimé le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, cité dans un communiqué.

Dans son rapport, l’institution appelle notamment à mettre en œuvre un « développement soucieux du climat, rapide et solidaire » qui renforcerait les capacités de résistance des populations aux aléas climatiques.

L’amélioration des systèmes de protection sociale et la mise en place d’une couverture santé universelle figurent parmi les propositions de la Banque mondiale, qui assure toutefois qu’une action internationale coordonnée reste indispensable.

« À plus long terme, seule une action internationale immédiate et soutenue visant à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre permettra de préserver des millions de personnes de la pauvreté », affirme ainsi la Banque mondiale.

L’institution reconnaît que les mesures freinant l’impact des dérèglements climatiques auront un « coût net » mais ajoute qu’elles pourraient toutefois être financées par le produit d’une éventuelle taxe carbone.


Les pays riches se sont engagés à allouer à ceux du Sud 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 pour financer la lutte contre le réchauffement climatique.


Début octobre, la Banque mondiale avait décidé d’augmenter sa contribution à cette enveloppe sous la pression de la communauté internationale.

bd voltaire
ou aussi
http://vosmedias.actualites.bourse....l/Figaro/Bourse/2015/11/09/56406fe0f233a.html

mam
 
Un sac de nœuds cette histoire.

J’avais vu un numéro du magazine La Recherche, qui déplorait qu’il existe une censure envers les scientifiques qui mettent en doute le réchauffement (sans nécessairement le nier entièrement).

Ça me colle un doute…

Je crois que personne n’y comprends rien et que c’est devenu de plus en plus une histoire politique et de moins en moins scientifique. Les positions sont aussi trop manichéennes.
Quelles seraient les motivations des politiques?
 

mam80

la rose et le réséda
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Shanghai, Bombay, New York... Ces villes qui risquent d'être avalées par les eaux

Selon un dernier rapport sur le réchauffement climatique, de grandes métropoles mondiales seront recouvertes par les eaux, même si le réchauffement climatique parvient à être freiné

Il n'y a pas que les îles du Pacifique qui sont destinées à être englouties par la mer. Sous l'effet du dérèglement climatique, de grandes villes (Shanghai, Bombay, ou encore Sydney)sont vouées, à long terme, à partiellement disparaître sous les eaux, même si le monde parvient à limiter le réchauffement planétaire à 2°C, soulignent des chercheurs américains dans un dernier rapport publié dimanche 8 novembre.

A + 2°C, le niveau des mers continuera à s'élever, pour couvrir des territoires aujourd'hui peuplés de 280 millions de personnes, pointe l'étude de l'institut de recherche Climate Central, publiée à trois semaines de la conférence sur le climat de Paris. Mais à +4°C, le phénomène concernerait plus de 600 millions d'habitants.

Un réchauffement de +2°C représente une menace pour l'existence à long terme de nombreuses grandes villes et régions côtières", souligne Ben Strauss, un des auteurs.
Mais les mesures prises pour réduire rapidement et drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, qui dérèglent le climat et persistent dans l'atmosphère, feront malgré tout une différence: "nous avons encore devant nous un vaste éventail de choix", ajoute le chercheur. Deux cents ans (ce qui est peu probable) ou 2000, il est difficile d'estimer la vitesse à laquelle la mer va monter, souligne l'étude.

En tout cas, si les émissions continuent sur leur lancée, entraînant un réchauffement de +4°C, le niveau des océans gagnera 8,9 m (chiffre médian), avance le rapport. Avec un réchauffement à +3°C, qui est la trajectoire tracée par les promesses actuelles des Etats pour freiner les émissions, les mers monteraient de 6,4 m, couvrant des zones de plus de 400 millions d'habitants aujourd'hui.

A +2°C, la mer gagne 4,7 m (3 à 6,3 m), et on passe à environ deux fois moins de personnes affectées. A +1,5°C maximum, objectif réclamé par les pays les plus vulnérables comme les petits Etats insulaires, l'élévation reste à 2,9 m et encore moitié moins de population concernée (137 millions).

A quoi ressembleront ces villes avalées par la mer ?
Le Climate Central permet de visualiser les impacts, par grande ville côtière. Impressionnant !!!

nouvelobs AFP

ou

huffingtonpost AFP


mam
 
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mam80

la rose et le réséda
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Le G20 assure le service minimal avant la COP21

En évitant les sujets qui fâchent, les principaux dirigeants de la planète ont dit, lundi 16 novembre, leur « détermination » à respecter l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 2 °C, et à éviter l’échec de la conférence de Paris, dans deux semaines.
Selon la déclaration finale des chefs d’Etat et de gouvernement réunis en Turquie, le G20 souhaite que la grande conférence de l’ONU sur le climat (COP21) accouche d’un « protocole, autre instrument ou accord ayant force juridique » et « s’appliquant à toutes les parties ». « Nous reconnaissons que 2015 est une année décisive », écrivent les vingt premières puissances économiques mondiales. Elles plaident pour la conclusion à Paris d’un accord « juste, équilibré, ambitieux, durable et dynamique ».

Un futur accord doit aussi respecter les « responsabilités différenciées et les capacités de chacun ». En clair, faire une distinction entre les pays riches, responsables historiques du réchauffement, et les économies en développement

La France, qui accueillira du 30 novembre au 11 décembre les cent quatre-vingt-quinze pays participant à la COP21, avait exigé une réécriture du communiqué dimanche, peu après l’arrivée des dirigeants dans la station balnéaire d’Antalya, dans le sud du pays. « Le compte n’y était pas », a dit lors d’un point presse le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius. Il a jugé que la nouvelle rédaction avait produit « des résultats significatifs ». « Il y a là l’impulsion politique qu’il va falloir compléter, préciser, mais je pense que c’est de bon augure pour Paris », a dit le ministre, qui représentait le président François Hollande, resté en France après les attentats meurtriers de vendredi.

Une source européenne a, elle, relaté des débats laborieux, qui ont donné l’impression que les pays industrialisés d’un côté, et les pays émergents de l’autre, emmenés par l’Inde et l’Arabie saoudite, « ne vivaient pas sur la même planète ».

La question du financement laissée de côté :rolleyes:
Pour Tristram Sainsbury, expert du Lowy Institute de Sydney, le communiqué du G20 est « bien plus positif que ce qui était attendu avant le sommet ». Mais il laisse de côté le financement de la lutte contre le réchauffement, que M. Sainsbury a comparé à un « éléphant dans la salle », un sujet épineux dont tout le monde évite de parler.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a expliqué cette impasse sur le financement par des divergences entre pays industrialisés et grands émergents.
Selon elle, les pays développés étaient prêts à mentionner la promesse de consacrer 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 à la lutte contre le réchauffement.
« Mais nous voulons des engagements en contrepartie, alors cela convenait bien [aux pays émergents] que ce chiffre n’apparaisse pas », a jugé la chancelière.

Pas d’engagement fort sur les énergies fossiles
Le communiqué final est par ailleurs extrêmement prudent sur les subventions aux énergies fossiles, auxquelles le G20 consacre selon les derniers chiffres plus de 450 milliards de dollars par an. Loin de promettre leur fin pure et simple, le G20, auquel appartiennent quelques pays gros producteurs d’hydrocarbures, s’engage à « rationaliser et lever progressivement à moyen terme les subventions inefficaces ».

« Le G20 a manqué une occasion sans précédent d’accélérer l’action face au changement climatique. Les chefs d’Etat des principales économies de la planète refusent de voir la réalité en face :

tant que ces pays continueront à injecter des centaines de milliards d’euros dans les causes du changement climatique, sous la forme de subventions publiques aux combustibles fossiles, il nous sera très difficile de construire le monde solidaire, au climat stabilisé et à l’énergie 100 % renouvelable, dont nous avons urgemment besoin », a regretté Célia Gautier, responsable des politiques européennes au Réseau action climat France. L’ONG Oxfam a, de son côté, déploré un soutien « sans relief » du G20 à un futur accord sur le climat.

http://www.lemonde.fr/cop21/article...e-minimum-avant-la-cop21_4811312_4527432.html

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mam80

la rose et le réséda
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La lutte contre le financement du terrorisme, un combat encore secondaire


Selon un rapport du Groupe d'action financière, de nombreux pays ont les moyens juridiques pour couper court à certains transferts financiers à destination d'organisations ou d'individus rencensés comme terroristes. Mais très peu les utilisent.

Lutter contre le terrorisme, c'est également lutter contre ses sources de financement.
Voilà le message que souhaite une nouvelle fois faire passer le Groupe d'action financière (Gafi), qui a publié à l'occasion du G20 un rapport sur les mesures permettant de lutter contre le financement du terrorisme. L'institution a ainsi étudié 194 pays*, les mesures que ceux-ci ont mis en place et l'utilisation qu'ils en font, dans le but de dégager des marges de progression dans ce domaine. Le Figaro a recensé les chiffres marquants du rapport.

4 pays ne considèrent pas le financement du terrorisme comme un crime
Sur les 194 pays étudiés par le Gafi, seuls quatre ne considèrent pas le financement d'une organisation terroriste comme un crime spécifique. Tous les autres ont mis en place des lois punissant le fait de collecter intentionnellement ou de fournir des fonds pour aider à commettre un acte terroriste.

Les pays pointés du doigt par le Gafi sont le Brésil, qui est cependant en train de travailler en urgence à une loi punissant le financement d'une entreprise terroriste, la République tchèque, la Libye ainsi que l'autorité palestinienne.

Néanmoins, les pays sont bien moins nombreux à punir le financement d'une organisation terroriste «même pour un objectif sans lien avec un acte terroriste», c'est-à-dire par exemple à des fins de recrutement ou d'entraînement, pour des voyages ou pour des activités légales qui peuvent servir d'écran de fumée aux activités terroristes. Ils ne sont alors que 71% à pouvoir engager des poursuites pour ce chef d'accusation.

55% des pays criminalisent le financement d'un terroriste, même pour des activités sans lien avec un attentat
Si le financement d'une organisation terroriste bénéficie dans la plupart des pays d'un cadre juridique, ce n'est pas le cas du financement d'un individu reconnu par les services de police comme appartenant à une organisation terroriste. Une majorité des pays, 55%, reconnaît comme un crime le fait de financer un terroriste, même pour un objectif sans lien avec la commission d'un acte terroriste. Mais pour près d'une moitié, il demeure un vide juridique en la matière.

Autre sujet de préoccupation pour le Gafi: les pays s'intéressent peu au financement d'un voyage d'un terroriste étranger dans le but de commettre un acte terroriste ou pour rejoindre un camp d'entraînement. En août, seulement 23% des pays reconnaissaient cela comme un crime.

863 condamnations pour financement du terrorisme en Arabie saoudite
Au-delà de la théorie, le nombre de pays ayant effectivement procédé à au moins une condamnation dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme reste faible: moins d'un pays sur cinq (17%). Et le nombre de condamnations varie d'un pays à l'autre, l'Arabie saoudite étant largement première de ce triste classement avec 863 condamnations prononcées depuis 2010. Suivent les États-Unis (une centaine) et la Turquie (un peu moins de 100), la France arrivant à la cinquième place avec une cinquantaine de condamnations.

La peine maximale encourue dans la plupart des pays reconnaissant le financement d'une organisation terroriste comme un crime varie entre 10 ans de prison et l'emprisonnement à vie. Dans trois pays, les accusés encourent cependant la peine de mort et dans cinq autres, ils encourent des peines moindres (cinq ans de prison ou moins).

19% des pays ont gelé des avoirs financiers d'organisations ou individus terroristes
Le Gafi recommande également aux pays de se doter de procédures grâce auxquelles ils pourraient geler les avoirs financiers des organisations ou individus terroristes. Si 90% des pays ont les moyens juridiques de prendre de telles mesures, moins d'un sur cinq les a mis en pratique.

Le Gafi voit plusieurs raisons à cela. D'abord, «un faible niveau d'utilisation ne signifie pas nécessairement qu'il y ait un problème», rappelle l'institution. Et pour cause, certains pays n'ayant pris aucune sanction de ce type... connaissent en fait peu de problèmes liés au terrorisme sur leur territoire et n'ont donc pas besoin de recourir à ces mesures. Pour les autres, le Gafi souligne plutôt «un manque d'infrastructures nécessaires à l'identification des cibles».

31,3 millions d'euros gelés par l'Arabie saoudite pour lutter contre le financement du terrorisme
Dans les 37 pays où de telles mesures de gel des avoirs financiers ont été prises, les sommes concernées varient une fois encore beaucoup d'un pays à l'autre. L'Arabie saoudite arrive une nouvelle fois en tête du classement des plus fortes sommes gelées, avec 31,3 millions d'euros au total, depuis que les lois permettent de telles actions. Derrière, on retrouve les États-Unis (20,5 millions d'euros) et Israël (6 millions d'euros). La France se place en sixième position, avec 231.888 euros gelés.

Preuve qu'il existe encore des améliorations à apporter à ce système, de nombreux pays ont ciblé des organisations ou des individus terroristes dont les avoirs devaient être gelés... sans que cela n'ait eu aucun effet. L'Ouzbékistan a ainsi recensé 589 «cibles», les Émirats arabes unis 85 ou encore le Tadjikistan 62 mais le total des fonds gelés s'élève, dans ces pays, à zéro euro.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...du-terrorisme-un-combat-encore-secondaire.php

mam
 
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