Vos parents ont décidé de vous donner un prénom avec une orthographe défiant toute logique et vous ne supportez plus les erreurs administratives à ce sujet ? Vous en avez marre, tout simplement ? Pas de problème : changer de prénom est devenu un jeu d'enfant.
Une réforme de la justice permet de changer plus facilement de prénom
La justice se réforme et s'adapte à son temps : une circulaire datant du 17 février 2017, qui donne donc le droit d'appliquer cette nouvelle réglementation, va permettre à tout un chacun de changer de prénom. Pas de nom de famille, la procédure est beaucoup plus complexe, mais de prénom. C'est déjà pas mal pour tout un pan de la population.
Il suffit désormais de se rendre en mairie avec un justificatif de domicile et de demander à changer de prénom. C'est à l'agent de la mairie de décider si oui ou non la demande est légitime. Et sur la question de la légitimité, le texte reste flou : si vous vous retrouvez face à un agent conciliant ce sera donc beaucoup plus simple que face à quelqu'un d'autre (si l'agent de la mairie est votre ami, alors là il n'y aura aucun souci).
Pourquoi faciliter le changement de prénom ?
L'idée du ministère de la Justice n'est pas de permettre à tous les Français de changer de prénom toutes les semaines par simple plaisir : la réforme s'adresse surtout aux personnes transgenres qui pourront ainsi officiellement se faire appeler de leur nouveau prénom, qui reflète également leur genre ressenti, avant même de pouvoir faire un changement de sexe à l'état civil, procédure bien plus longue et compliquée.
D'ailleurs, pour changer de prénom et pour voir sa demande être acceptée, il convient de monter un dossier précis et complet justifiant que vous utilisez déjà votre nouveau prénom dans la vie quotidienne. Sur la nature de ce dossier et des documents, par contre, il n'y a pas vraiment de précisions dans la circulaire..
Paris - Mairie d'arrondissement. Attention : si l'officier d'état civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le procureur de la République . Si le procureur s'oppose au changement de prénom, le demandeur peut saisir le juge aux affaires familiales.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F885
mam
Une réforme de la justice permet de changer plus facilement de prénom
La justice se réforme et s'adapte à son temps : une circulaire datant du 17 février 2017, qui donne donc le droit d'appliquer cette nouvelle réglementation, va permettre à tout un chacun de changer de prénom. Pas de nom de famille, la procédure est beaucoup plus complexe, mais de prénom. C'est déjà pas mal pour tout un pan de la population.
Il suffit désormais de se rendre en mairie avec un justificatif de domicile et de demander à changer de prénom. C'est à l'agent de la mairie de décider si oui ou non la demande est légitime. Et sur la question de la légitimité, le texte reste flou : si vous vous retrouvez face à un agent conciliant ce sera donc beaucoup plus simple que face à quelqu'un d'autre (si l'agent de la mairie est votre ami, alors là il n'y aura aucun souci).
Pourquoi faciliter le changement de prénom ?
L'idée du ministère de la Justice n'est pas de permettre à tous les Français de changer de prénom toutes les semaines par simple plaisir : la réforme s'adresse surtout aux personnes transgenres qui pourront ainsi officiellement se faire appeler de leur nouveau prénom, qui reflète également leur genre ressenti, avant même de pouvoir faire un changement de sexe à l'état civil, procédure bien plus longue et compliquée.
D'ailleurs, pour changer de prénom et pour voir sa demande être acceptée, il convient de monter un dossier précis et complet justifiant que vous utilisez déjà votre nouveau prénom dans la vie quotidienne. Sur la nature de ce dossier et des documents, par contre, il n'y a pas vraiment de précisions dans la circulaire..
Paris - Mairie d'arrondissement. Attention : si l'officier d'état civil estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime, il saisit le procureur de la République . Si le procureur s'oppose au changement de prénom, le demandeur peut saisir le juge aux affaires familiales.
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