Chansons de Imazighen Algériens

SoumaSoum078

Je stresse comme un lutin !
VIB
Et bien poste cher W75

ps: une petite question les sétifiens sont ils tous chaouis? Car certains refusent cette identité certains m'ont sortie j'ai des origines du Yemen :D
 

Assendou

...should the need arise!
VIB
Faut renommer ce topic chansons kabyles parce que ça ne reflette pas du tout les berberes algeriens ;)

Faut-il être couvert de torchons, être habillé en forme de sac de charbon pour refletter l’Amazighité Algérienne? ;)
L’essentiel pour moi c’est qu’elle chante en ma langue maternelle. Et elle le fait selon mon goût, bien et avec charme. Idir ne se plaint certainement pas de la manière dont elle le fait..

Je ne savais pas qu’en Algérie il faut faire attention à ne pas mélanger Kabyle et Amazigh.
 

SoumaSoum078

Je stresse comme un lutin !
VIB
Faut-il être couvert de torchons, être habillé en forme de sac de charbon pour refletter l’Amazighité Algérienne? ;)
L’essentiel pour moi c’est qu’elle chante en ma langue maternelle. Et elle le fait selon mon goût, bien et avec charme. Idir ne se plaint certainement pas de la manière dont elle le fait..

Je ne savais pas qu’en Algérie il faut faire attention à ne pas mélanger Kabyle et Amazigh.

T'as pas compris ce qu'il a dit, il dit qu'il n'y a pas que les kabyles chez les imazighen d'Algérie tu as d'autres ethnies notemment les chaouis.
 
Et bien poste cher W75

ps: une petite question les sétifiens sont ils tous chaouis? Car certains refusent cette identité certains m'ont sortie j'ai des origines du Yemen :D

Non être setifien ne fait pas de toi un chaoui, mais tu peux être né à setif et avoir des origines chaouis, être né à setif et avoir des origines kabyles, des origines arabes, ou des melanges tout simplement ... cette ville est un carrefour historique et geographique entre plusieurs royaumes, cultures ..
 
T'as pas compris ce qu'il a dit, il dit qu'il n'y a pas que les kabyles chez les imazighen d'Algérie tu as d'autres ethnies notemment les chaouis.

Merci, mais je ne me limitais pas qu'aux chaouis, il y'a les chenouis, les touareg, les mzabis qui ont aussi des productions musicales. Il y'a d'autres parlers berberes plus locaux comme dans la région de tiaret , de tlemcen mais pas assez nombreux et pas assez de moyens pour diffuser leur "repertoire musical".
 

Assendou

...should the need arise!
VIB
Wa ahahha rra d nec i t3izz khafi sw attass, it3ajbayi raghnoujan i teggid ssannita.

Iwa, innayi cek d Arrifi negh d Assoussi ??? Tsiward aam neccin di Arrif. Marra 3ad toufid raghnoujan d isbah aqqay dâ waha.

Nec dh'Amazigh! (Dh'arifi, dh'assouussi, dh'agbeyli, dh'achawi, dh'assiwi, ...dh'...dh'...). Mais pas Yemenite.

Senthas ij n'twara n'nedhni ou' ghennij nni n'Fahem. min dac idh8aren dhi th'7enjerth nni quidhess?
 

SoumaSoum078

Je stresse comme un lutin !
VIB
Merci, mais je ne me limitais pas qu'aux chaouis, il y'a les chenouis, les touareg, les mzabis qui ont aussi des productions musicales. Il y'a d'autres parlers berberes plus locaux comme dans la région de tiaret , de tlemcen mais pas assez nombreux et pas assez de moyens pour diffuser leur "repertoire musical".

Oui je m'en doute mais je connais pas toutes les ethnies berbères donc tu me pardonneras :)
 
Nec dh'Amazigh! (Dh'arifi, dh'assouussi, dh'agbeyli, dh'achawi, dh'assiwi, ...dh'...dh'...). Mais pas Yemenite.

Aahahah i rra d nec, macca saqsigh waha marra wat tazud ad memird wat chi amkhumbar.

Senthas ij n'twara n'nedhni ou' ghennij nni n'Fahem. min dac idh8aren dhi th'7enjerth nni quidhess?

Ehhh... Ach tennigh d abrod (niccen) i 3izzayi arrod ness i rra d iwaren ness.
 
Il y a aussi des villages à l'Ouest en Algérie où ils parlent le même thamazight du rif que nous, se sont des rifains pures vers tlemclem, ait snouss et peut-être aussi Oran y a en a pas mal qui parlent thamazight là-bas.
quasiment personne ne parle tamazigh a oran a part ceux qui en emigré de region beberophone kabyle chaoui rifain installé en oranie
 
Oui, tu as raison peut-être qu'ils ne communiquent pas en thamazight mais ils sont des notions. Je pensais que thamazight était enseigné dans les écoles en Algérie???
officielement mais en realité il ne passe pas grand chose
la plupart des habitant de la region oranaise se considerent comme des arabes pures et s'inventent des origines saoudienne yemenite etc et meprisent les berberes
je preferent autant qu'ils n'ait aucune notion de tamazigh
 
officielement mais en realité il ne passe pas grand chose
la plupart des habitant de la region oranaise se considerent comme des arabes pures et s'inventent des origines saoudienne yemenite etc et meprisent les berberes
je preferent autant qu'ils n'ait aucune notion de tamazigh

C'est partout comme ça même au Maroc, ce qui me fait rire ils se disent arabe mais utilisent beaucoup de mots français.
 

Assendou

...should the need arise!
VIB
officielement mais en realité il ne passe pas grand chose
la plupart des habitant de la region oranaise se considerent comme des arabes pures et s'inventent des origines saoudienne yemenite etc et meprisent les berberes
je preferent autant qu'ils n'ait aucune notion de tamazigh

Tout à fait pareil au Maroc. Certains "s'inventent" même des déscendances... Ils sont très créatifs dans la négation de leurs origines.
 
Djamel sabri lal n chache amellal . Très ancienne chanson des années 80 donc dsl pour la qualité du son ..

YouTube - Djo lal n chache amellal

Petit interview du chanteur en novembre 2010 :

Le visage ascétique, la souplesse du geste, contrastent avec la fixité du regard. Inoxydable, il y a de la noblesse chez Djo, de la majesté, de l’élégance, quelque chose de l’âme berbère. Un Jugurtha des temps modernes. Il nous accorde un entretien dans son temple (local de répétition).

Liberté : Nous avons appris que tu étais malade…

Djamel Sabri : Oui, c’est vrai. Je me suis fait opérer dune hernie. J’ai passé des moments un peu difficiles mais ça va beaucoup mieux. Tu vois, je suis debout.

Liberté : Tu ne passes plus à la télévision, pas de nouvelles dans la presse écrite, sauf rarement, et bien, nous sommes venus te voir… prendre des tes nouvelles…

Djamel sabri : Bienvenue à Bougui [ndlr : Oum el Bouaghi]. On parlait santé, ça va beaucoup mieux, si tu parles musique, ça ira mieux (rires). J’ai fait un temps d’arrêt de quelques années que certains trouvent assez long, moi, je considère que pour travailler, il faut être sincère avec soi mais surtout envers les gens auxquels on donne à écouter, c’est-à-dire les mélomanes que je respecte. Je ne suis pas un appareil polaroïd ou une cocotte-minute. Je chante des textes, je ne raconte pas n’importe quoi, genre mon amour sur la plage, les nuages, garage… Ce n’est pas mon truc. Moi, c’est le cœur pas les hanches. Je ne fais pas danser les gens. Ce n’est pas mon métier.

Liberté : Depuis Yemma el-Kahina et Ma Yella, c’est le silence…

Djamel sabri : Corrigez, s’il vous plaît, ce n’est pas Ma Yella qui n’est qu’un refrain de la chanson, mais Bachtola. Effectivement, nous avons commencé l’aventure et le groupe les Berbères, qui s’est fait connaître par le titre Yemma El Kahina. J’aime l’original et l’originel. En deux mots, ce qui a une origine et qui est unique, sinon rare. Je ne suis pas plus malin que les autres mais je suis comme ça. Je suis né et j’ai grandi dans une région où les anciens racontaient et continuent de le faire — Dieu merci ! — de belles histoires d’amour, de bravoure, où le mythe et la réalité se disputent le premier rôle. Je suis imprégné de ça, c’est ma culture. Je ne peux pas composer une chanson toutes les deux heures et mettre la boîte à rythme sur l’Orient, car j’habite l’Afrique du Nord. Je me respecte pour qu’on me respecte. S’ajoute un autre facteur et pas des moindres. Il n’était pas permis de chanter en chaoui, mal nous a pris de le faire, et pourtant on a gardé le cap. Aussi, ici, tu es à plus de 500 km de la capitale, loin de la Maison de la presse, loin des studios d’enregistrement et pas en 2010. Nous avons osé à la fin des années 1970. Pour se procurer un fil de guitare électrique, il fallait se déplacer à Constantine ou Batna, alors les baguettes de la batterie, je ne vous dis pas. (Rires).
 
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