Chili : les incendies ont fait au moins 51 morts, l’état d’exception décrété

Drianke

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Selon le président Gabriel Boric, le bilan va encore augmenter. Entre 3 000 et 6 000 maisons ont été endommagées ou détruites, et 43 000 hectares de forêt ont été ravagés.

Au moins 51 personnes sont mortes dans les incendies de forêts qui ravagent le centre et le sud du Chili, selon un nouveau bilan annoncé samedi 3 février en soirée.

« En l’espace d’une minute, nous avons tout perdu », a déclaré, effondré en larmes, Luis Vial, un retraité de 69 ans, devant les décombres de sa maison, dans le quartier de Villa Independencia, où 19 personnes ont péri, sur les collines de la région touristique de Valparaiso. Après une accalmie, les incendies ont repris dans cette région, où se trouve la célèbre station balnéaire de Viña del Mar dont les plages sont prisées en cette période de l’été austral marqué par des températures caniculaires.

Le décompte des victimes ne cesse de grimper. Le service de médecine légale avait déjà enregistré 45 morts, mais « six autres personnes sont décédées dans des établissements médicaux », a déclaré samedi Manuel Monsalve, sous-secrétaire au ministère de l’intérieur.

En plus des pertes humaines, entre 3 000 et 6 000 maisons ont été endommagées ou détruites par les incendies de forêt les plus meurtriers de la dernière décennie au Chili, selon le sous-secrétaire.

Depuis le palais de La Moneda à Santiago, le président Gabriel Boric, qui avait survolé le sinistre en hélicoptère, a annoncé que le nombre de victimes allait « augmenter » étant donné la « dimension » que prend « la tragédie », qui a également ravagé 43 000 hectares de forêt notamment sur la côte pacifique. « C’est une catastrophe sans précédent, la région de Valparaiso n’a jamais connu une situation de cette ampleur », a déclaré Macarena Ripamonti, maire de Viña del Mar.

Couvre-feu nocturne​


Des vents violents attisaient les flammes et une chape de fumée noire recouvrait les rues, où les explosions se succédaient, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse. Les autorités ont instauré un couvre-feu nocturne afin de faciliter l’approvisionnement en carburant aux équipes d’urgence, et de nouveaux appels à l’évacuation ont été lancés.

Une trentaine de foyers restaient actifs sur un total de 92 incendies recensés, et les pompiers s’efforçaient d’en venir à bout à l’aide d’hélicoptères et d’avions.

Sur les collines de Valparaiso, où les rues sont jonchées de centaines de voitures calcinées, des milliers de personnes ont pu découvrir samedi matin leurs maisons détruites. Les pompiers luttent sans relâche depuis vendredi contre des dizaines de foyers dans les régions de Valparaiso et O’Higgins dans le centre, mais aussi de Maule, Biobio, La Araucania et Los Lagos, dans le Sud.

« La priorité, ce sont les incendies de la région de Valparaiso, en raison de leur proximité avec les zones urbaines », a déclaré la ministre de l’intérieur, Carolina Toha. Il s’agit de zones situées entre 80 et 120 km au nord-ouest de Santiago, riches en entreprises viticoles, agricoles et forestières.


L’Argentine, le Paraguay et le Brésil menacés...............​

 

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Chili : Que sait-on des violents incendies, parmi les plus meurtriers du XXIe siècle ?​

CATASTROPHE
•Les violents incendies qui ravagent la région côtière touristique de Valparaíso dans le centre du Chili ont fait au moins 122 morts, selon un dernier bilan ce lundi soir.

  • Le Chili subit les incendies de forêt les plus meurtriers de son histoire récente.

  • Le dernier bilan fait état de 122 morts, liés aux violents incendies qui ravagent la région côtière touristique de Valparaíso dans le centre du pays.

  • « Il s’agit maintenant de déterminer si, malgré des ordres d’évacuation envoyés à temps sur les téléphones portables, certaines personnes ont refusé de partir », a déclaré le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

  • « Un changement de quelques degrés dans le Pacifique tropical peut faire la différence entre une saison d’incendies de forêt relativement calme et une catastrophe généralisée », explique le climatologue Raúl Cordero.
Des quartiers d’habitations entiers dévastés, des voitures calcinées, près de 26.000 hectares réduits en cendre… Les violents incendies qui ravagent la région côtière touristique de Valparaíso dans le centre du Chili ont fait au moins 122 morts, un bilan qui vient de s'alourdir ce lundi soir. On dénombre 1.400 pompiers, accompagnés par 1.300 militaires et volontaires, qui continuent, pour la quatrième journée consécutive, de combattre une quarantaine de foyers actifs, situés dans le centre et le sud du pays, selon le Service national de prévention et de réponse aux catastrophes (Senapred).
Frappé par des vagues de chaleur extrême, le Chili est confronté aux incendies de forêt les plus meurtriers de son histoire récente. « Nous devons dire, avec l’information reçue du service médico-légal qu’il y a 112 personnes tuées, 32 corps identifiés », a déclaré dimanche soir Manuel Monsalve, porte-parole du ministère de l’Intérieur, lors d’une conférence de presse. Le précédent bilan donné par le Service de médecine légale (SML) était de 99 morts. Le dernier envoyé lundi soir monte à 122 victimes décédées.

Qu’est-ce qui explique une propagation si rapide ?​

Le Chili est en plein été austral et connaît depuis la semaine dernière une vague de chaleur, avec des températures atteignant 40 °C.
Vendredi, plusieurs incendies se sont déclarés simultanément dans les montagnes qui surplombent la station balnéaire de Viña del Mar et d’autres endroits de la région de Valparaíso, à environ 120 km au nord de la capitale Santiago.
Selon le professeur Miguel Castillo, de la Faculté des sciences forestières de l’Université du Chili, le vent et les températures élevées forment une combinaison « néfaste ». En brûlant, la végétation ou les déchets génèrent de l’air léger et chaud, « ce qui soulève des particules enflammées ou des étincelles qui se déplacent sur des centaines de mètres, provoquant des foyers d’incendie satellites », explique-t-il. Les flammes s’accélèrent « sur les pentes et à la faveur du vent », ce qui les rend de plus en plus dangereuses.

Un nombre très élevé de victimes...........​

 
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