Chine: du changement...

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"La Chine abolit les camps de rééducation et assouplit la politique de l'enfant unique

En Chine, les 150 membres du comité permanent de l’Assemblée nationale populaire, la chambre d'enregistrement législative des décisions du Parti communiste chinois se sont réunis cette semaine pour adopter deux réformes clé pour le pays : l’abolition des camps de travail, hérités de Mao, et un nouvel assouplissement de la politique de l’enfant unique. (...)

Les camps de rééducation par le travail sont devenus superflus. C’est ce qu’ont déclaré les législateurs en entérinant la disparition des laojiao, 56 ans après leur création. Sous Mao, ces camps servaient à mater les contre-révolutionnaires. Dans leur version moderne, on y enfermait jusqu’à quatre ans, sans procès, les drogués, les prostitués, les membres de la secte Falungong, et les pétitionnaires, ces citoyens qui se plaignent d’injustices.

Système très critiqué

Le système des camps de travail était très critiqué. L’an dernier, Tang Hui – une mère enfermée pour avoir réclamé une peine plus lourde contre les violeurs de sa fille - a été libérée sous la pression des internautes. Mais attention, l’abolition de ces camps de travail ne signifie pas la fin des détentions arbitraires, préviennent les organisations de défense des droits de l’homme.

L’autre réforme validée - l’assouplissement du contrôle des naissances - répond à une demande urgente des démographes : enrayer le vieillissement de la population… Désormais, les couples où un seul des deux parents est enfant unique pourront faire un deuxième bébé, et ce, dans certaines provinces, dès le premier trimestre 2014. Précédemment, un couple ne pouvait avoir un deuxième enfant que si les deux parents étaient eux-mêmes des enfants uniques."
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20...ps-reeducation-laojiao-enfant-unique&ns_fee=0
 
mais il y a d'autres camps encore qui ne portent pas le même nom

cependant, c'est une grande avancé...

mam
 
un FAIT DIVERS :

Chine : inquiétude après la mort de bébés vaccinés
Mots clés : hépatite B
Par figaro iconCécile de La Guérivière - le 27/12/2013

Au moins sept nourrissons sont morts depuis novembre après avoir reçu un vaccin contre l'hépatite B de marque chinoise.

Depuis le mois de novembre, près d'une dizaine de nourrissons sont morts en Chine peu après avoir été vaccinés contre l'hépatite B. Les décès se sont produits simultanément dans les provinces du Hunan, Sichuan et du Guangdong au sud de la Chine- entrainant une psychose du «vaccin tueur» dans l'ensemble du pays.

«Soixante-dix minutes après avoir reçu le vaccin, un nouveau-né a soudain été plongé dans un état critique, nous lui avons immédiatement administré un traitement d'urgence, mais le bébé n'a pas survécu», raconte bouleversé He Yiping, le directeur adjoint de l'hôpital public Nanwan de Shenzhen, assurant que l'enfant semblait en parfaite santé avant l'injection.

Face au vent de panique, l'Administration chinoise de l'alimentation et du médicament a suspendu vendredi dernier l'usage du vaccin concerné, fabriqué par la firme locale BioKangtai, et a assuré qu'une enquête était en cours. Le laboratoire BioKangtai basé à Shenzhen affirme de son côté avoir respecté toutes les normes de sécurité et évoque une «coïncidence de décès sans rapport avec son vaccin». Selon le journal Beijing Chenbao, plus de 44 millions de doses de ce vaccin sont en stock ou ont déjà été vendus à travers le pays dans le cadre de la campagne nationale de vaccination obligatoire et gratuite. De quoi inquiéter une population chinoise déjà traumatisée par les scandales sanitaires qui secouent régulièrement le pays, où le secteur de la santé est mal règlementé et surtout en proie à une corruption généralisée.
600.000 morts par an

«Si les parents arrêtent maintenant d'immuniser leurs enfants, on va assister à l'émergence d'une terrible épidémie d'hépatite B en Chine, avertit toutefois Jia Jidong, chercheur à Pékin sur les maladies du foie. En temps normal, grâce aux vaccinations, moins de 1 % des enfants chinois sont infectés, mais le virus de l'hépatite B est toujours présent dans le pays. La Chine compte parmi sa population un nombre importants de porteurs chroniques du virus…». Selon l'Organisation mondiale de la santé, environ 600.000 personnes meurent chaque année dans le monde de l'hépatite B, les régions les plus touchées étant l'Afrique subsaharienne et l'Asie orientale.

L'hépatite B est une infection virale qui s'attaque au foie et qui expose les sujets atteints à un risque important de décès par cirrhose ou cancer. Le virus se transmet par contact avec le sang ou d'autres fluides corporels (transmission sexuelle) provenant d'une personne infectée. Si plus de 90% des adultes en bonne santé infectés par le virus de l'hépatite B se remettent et sont complètement débarrassés du virus en six mois, 80 à 90% des nourrissons infectés au cours de la première année de vie seront atteints d'une infection chronique, selon l'OMS. Or 15 à 25% des adultes ayant contracté une infection chronique pendant l'enfance mourront ensuite d'un cancer ou d'une cirrhose du foie .
Des produits différents en France

L'OMS recommande donc vacciner tous les nourrissons dès que possible après la naissance, de préférence dans les 24 heures. Si cette vaccination a été déclarée obligatoire en Chine, elle est seulement recommandée en France. Par ailleurs, l'Agence nationale de sécurité du médicament, contactée par Le Figaro, assure qu'«il n y a pas d'inquiétude à avoir suite aux décès de nourrissons en Chine, le vaccin incriminé n'étant pas utilisé en France.» Actuellement, seuls les vaccins Genhevac B (Sanofi Pasteur), Engerix B (Glaxosmithkline) et HB Vax Pro (Sanofi Pasteur) sont autorisés en France.

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http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/12/27/21770-chine-inquietude-apres-mort-bebes-vaccines


mam
 
Le risque financier s'aggrave en Chine

L'assureur-crédit Coface s'inquiète du surendettement des entreprises. Les secteurs les plus à risque identifiés sont la construction et la métallurgie.

La Chine «dégradée». Ce ne sont pas les agences de notation financière qui sanctionnent la deuxième puissance économique mondiale, mais Coface, l'assureur-crédit des exportateurs français, qui annonce la mise «sous surveillance négative» du «risque pays». Autrement dit, le risque de défaut de paiement de la part des entreprises chinoises est considéré comme plus élevé en 2015.

La croissance de l'économie chinoise, on le sait, ralentit. Le FMI, qui vient de revoir ses prévisions à la baisse, table sur une hausse du PIB chinois de 6,8% cette année. Coface, pour sa part, prévoit 7%. Dans les deux cas, ce sera le rythme le plus faible depuis un quart de siècle. La consommation, que le gouvernement chinois veut placer au cœur du réacteur économique, n'est pas encore à la hauteur de ses espérances. Pis, l'augmentation des revenus ralentit: elle est passée en 2013 sous la barre des 10% pour la première fois depuis dix ans, souligne Rocky Tung, l'économiste de Coface chargé de l'Asie, basé à Hongkong. «Cette faible progression des revenus est forcément mauvaise pour la croissance.»

Bien davantage que le tableau macroéconomique, la situation des entreprises chinoises justifie cette mise en surveillance négative de Coface, insiste Rocky Tung. «L'endettement des entreprises devient alarmant», pointe-t-il. Depuis l'an dernier sont apparues des informations sur des entreprises ayant fait défaut sur leurs remboursements d'obligations. «Avant, on ne voyait pas cela, poursuit Tung, le gouvernement portait secours aux entreprises.»

Coup de frein immobilier
Dans un passé tout récent, il n'était pas question pour une grande firme de la République populaire de faire faillite. Désormais, le gouvernement de Li Keqiang cherche à «normaliser» les procédures et est prêt à laisser des entreprises faire défaut. Un sondage annuel mené par Coface auprès de mille entreprises implantées en Chine confirme cette tendance. Alors qu'en 2013, 45% des hommes d'affaires interrogés constataient une progression des retards de paiement, ils étaient 56,4% dans ce cas en 2014.

Les secteurs les plus à risque identifiés par Coface sont la construction et la métallurgie. L'investissement dans l'immobilier a certes progressé de 8% l'an dernier, mais c'est le rythme le plus faible en quinze ans. Les transactions immobilières ralentissent. Ce n'est en soi pas un mal, tant la folie immobilière dans l'empire du Milieu a mené à l'édification de quartiers entiers aux immeubles neufs quasi inhabités. Mais tout le secteur de la construction s'en ressent. Dans la métallurgie, la sidérurgie en particulier souffre aussi de surcapacité. Avec la chute du prix des matières premières, les stocks de métaux des entreprises ont vu leur valeur fondre. Du coup, les banques rechignent à les accepter comme garanties d'emprunts.

Des défauts d'entreprises en cascade pourraient-ils survenir, provoquant une réaction en chaîne qui toucherait toute l'économie chinoise? Rocky Tung ne croit pas à ce scénario catastrophe. Quant au gouvernement de Pékin, il s'efforce de l'éviter par des mesures de relance et d'assainissement du secteur de la finance.

figaro

mam
 
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