Commandos israeliens, jordaniens et américains progressent vers damas ?

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Selon le Figaor, des opposants au régime, encadrés par des commandos Jordaniens, israéliens et américains progressent vers Damas depuis mi-aouts.
cette offensive pourrait expliquer le possible recours du président syrien à des armes chimiques.
source: Figaro
 
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Syrie : l'opération anti-Assad a commencé

Selon nos informations, des opposants au régime, encadrés par des commandos jordaniens, israéliens et américains, progressent vers Damas depuis mi-août. Cette offensive pourrait expliquer le possible recours du président syrien à des armes chimiques.

S'il est encore trop tôt pour pouvoir écarter catégoriquement la thèse défendue par Damas et Moscou, qui rejettent la responsabilité du massacre sur l'opposition syrienne, il est d'ores et déjà possible d'apporter des réponses à une troublante question. Quel intérêt aurait eu Bachar el-Assad à lancer une attaque non conventionnelle au moment précis où il venait d'autoriser des inspecteurs de l'ONU - après les avoir bloqués pendant plusieurs mois - à enquêter sur l'utilisation d'armes chimiques?

Une logique opérationnelle d'abord. Selon les informations recueillies par Le Figaro, les premiers contingents syriens formés à la guérilla par les Américains en Jordanie seraient entrés en action depuis la mi-août dans le sud de la Syrie, dans la région de Deraa. Un premier groupe de 300 hommes, sans doute épaulés par des commandos israéliens et jordaniens, ainsi que par des hommes de la CIA, aurait franchi la frontière le 17 août. Un second les aurait rejoints le 19. Selon des sources militaires, les Américains, qui ne veulent ni mettre de soldats sur le sol syrien, ni armer des rebelles en partie contrôlés par les islamistes radicaux, forment discrètement depuis plusieurs mois, dans un camp d'entraînement installé à la frontière jordano-syrienne, des combattants de l'ASL, l'Armée syrienne libre, triés sur le volet.


Sentiment d'impunité

À la faveur de l'été, leurs protégés auraient commencé à bousculer des bataillons syriens dans le sud du pays, en approchant de la capitale. «Leur poussée se ferait désormais sentir jusque dans la Ghouta, où les formations de l'ASL étaient déjà à l'œuvre, mais sans réellement pouvoir faire la différence aux abords de la forteresse damascène», explique David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique (Ifas).

Selon ce spécialiste de la région, l'idée envisagée par Washington serait la création éventuelle d'une zone tampon à partir du sud de la Syrie, voire d'une zone d'exclusion aérienne, qui permettrait d'entraîner les opposants en toute sécurité, jusqu'à ce que le rapport de forces change. C'est la raison pour laquelle les États-Unis ont déployé des batteries Patriot et des F16, fin juin, en Jordanie.

La pression militaire récemment exercée contre al-Ghouta menace la capitale Damas, le cœur du pouvoir syrien. En juillet dernier, le porte-parole du président el-Assad avait publiquement affirmé que le régime n'utiliserait pas d'armes chimiques en Syrie «sauf en cas d'agression extérieure». L'intrusion d'agents étrangers dans le sud du pays, par exemple…

L'autre raison, si l'armée a réellement commis un massacre chimique à Damas, est davantage diplomatique. Depuis le mois d'août 2012, date à laquelle Barack Obama a prévenu que l'utilisation d'armes chimiques constituait une «ligne rouge» qui, une fois franchie, pourrait déclencher une intervention militaire, treize attaques chimiques de moindre envergure ont été recensées, sans provoquer de réaction américaine. Certes, les preuves sont difficiles à obtenir, puisque Damas bloque systématiquement le travail des enquêteurs de l'ONU. Le sentiment d'impunité ressenti par le régime syrien est renforcé par la protection russe apportée au Conseil de sécurité de l'ONU. Barack Obama qui, lorsqu'il est arrivé à la Maison-Blanche, avait proposé au Kremlin un «redémarrage» des relations, ne veut pas briser le lien avec Moscou. Le chef d'état-major américain, Martin Dempsey, son principal conseiller militaire, justifie son opposition à une intervention, même limitée, par l'atomisation de l'opposition syrienne et le poids exercé par les groupes extrémistes.


Quelles options?

Si le régime syrien est réellement derrière le bombardement chimique de Damas, il aura fait franchir un degré supplémentaire à un conflit qui a déjà fait plus de 100.000 morts. «Il ne s'agit plus d'un test à petite échelle comme avant. Les armes chimiques font désormais partie de la guerre, où elles jouent un rôle de dissuasion. C'est un message aux Américains. C'est aussi un défi lancé à Barack Obama, qui risque de perdre sa légitimité auprès de ses alliés dans le monde», analyse un spécialiste du dossier.

Parallèlement aux opérations clandestines menées depuis le sol jordanien, la communauté internationale, comme chaque fois que la crise franchit un pic, reconsidère les différentes options militaires. Armer les rebelles ? «Si on le fait un jour on ne le dira pas», commente une source diplomatique. Des frappes aériennes chirurgicales ? Possible, mais la solution comporte des risques de régionalisation du conflit. Des forces spéciales pour sécuriser et neutraliser les sites d'armes chimiques ? Israël a frappé son voisin syrien à plusieurs reprises. Mais les services occidentaux ne veulent pas prendre le risque que les stocks d'armes chimiques se retrouvent aux mains des groupes djihadistes. Dernière option, l'inaction. C'est celle sur laquelle semble avoir parié Bachar el-Assad à Damas.
 
Ils ont été entraînés et encadrés par des Israéliens (leurs forces spéciales sont renommés depuis l'opération à Entebbe en 1976), les Jordaniens et les Américains. La CIA et les Bérets Verts ont une très longue expérience d'entraînement de forces régulières et irrégulières. C'est d'ailleurs l'une des attributions des Bérets Verts. Ceci dit, je ne pense pas qu'ils soient entrés sur le territoire syrien. Les Américains accordent une aide militaire à la rébellion syrienne, en ciblant les brigades les moins extrémistes, mais ils ne veulent envoyer aucune troupe au sol.
En tout cas, on assiste peut-être à une renaissance de l'Armée syrienne libre, qui pourrait reprendre l'ascendant sur le Front Al-Nosra et cie, financés par les pétro-dollars de la péninsule arabique.

Si l'avancée de ces rebelles venus de Jordanie inquiète Bachar Al-Assad, je ne comprends toujours pas pourquoi les loyalistes ont lancé une attaque chimique sur une zone éloignée de la zone où les combats sont les plus acharnés et sur des civils. Autant chercher une issue décisive à un combat en lâchant le gaz sur une position stratégique de la rébellion syrienne, plutôt que sur une zone résidentielle peuplée exclusivement de civils ... D'autant qu'il n'y a eu aucune offensive dans la zone cible, alors que le bon-sens aurait voulu que les loyalistes lancent l'assaut directement.

Les Américains ont des plans pour récupérer les armes nucléaires du Pakistan en cas de crise grave, qui pourrait déboucher sur une prolifération nucléaire et sur la disparition des armes atomiques pakistanaises. Sans doute, ont-ils aussi pensé au cas des Syriens, mais c'est à mon avis plus compliqué (surtout vu la taille des stocks).
Pour ce qui est du contrôle des armes chimiques syriennes, il aurait fallu le faire plus tôt, avant que les rebelles ne mettent la main dessus ... J'avais lu qu'il faudrait près de 50 000 soldats américains pour assurer le contrôle et l'exfiltration de tous les stocks d'armes chimiques en Syrie. Donc, il aurait fallu une intervention directe. Sans vouloir être pessimiste, j'imagine mal la chose se faire sans implication des Américains.
 
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