Selem bachir1975.
Franchement, c'est mon ultime post sur cette "règle" imaginaire parce que quoi que je dise
et peu importe les versets que je citerai tu trouveras toujours quelque chose qui confortera
ton opinion même si aucun grammairien, passé ou contemporain, musulman ou non, n'en
souffle mot! Et c'est tellement vrai que par au moins quatre fois tu as modifié sensiblement
ta règle. En toute vérité, les versets que je t'avais déjà cité suffisait amplement pour prouver
qu'elle ne reposait sur rien de tangible, c'est mon opinion néanmoins et je la maintiens. Bref...
Entrons dans le vif du sujet et considérons les trois versets suivants:
1/ "Ou bien est-ce que vous avez obtenu de Nous des serments valables jusquau Jour
de la Résurrection, Nous engageant à vous donner ce que vous décidez?" (68:39)
2/ "Elle est paix et salut jusquà lapparition de laube." (97:5)
3/ "Et à David Nous fîmes don de Salomon, - quel bon serviteur! - Il était plein de repentir.
Quand un après-midi, on lui présenta de magnifiques chevaux de course,
il dit: «Oui, je me suis complu à aimer les biens (de ce monde) au point [doublier] le rappel
de mon Seigneur jusquà ce que [le soleil] se soit caché derrière son voile.
Ramenez-les moi.» Alors il se mit à leur couper les pattes et les cous." (38:30-33)
Commentaires:
a/ L'action, selon ta propre "règle", dans le premier verset, est continue. Pourquoi? Eh bien
parce qu'un serment valable reste tout simplement valable puisque par définition il est
admissible. Ainsi, un serment valable reste toujours valable jusqu'à l'affirmation du contraire
ce qui n'est pas le cas ici. Donc l'action est continue!
La finalité ici est temporelle car on parle d'un moment qui est le Jour de la Résurrection.
Et d'après ta règle, on aurait dû s'attendre à l'emploie de la préposition "ilâ" or ce n'est pas
le cas!
b/ Dans cet autre verset, il s'agit d'une nuit qu'on appelle "laylat al-qadr". Toute la sourate
en fait l'éloge: elle est meilleur que mille nuits (l'équivalent d'une vie humaine), c'est la
nuit où fut révélé le Coran Sublime, le mot "al-qadr" signifie entre autre la "valeur".
Et elle est entre autre "paix et salut" et si elle ne l'est pas de manière "continue" alors
l'éloge de cette nuit ne serait finalement pas une éloge! Elle remplit donc une condition
de ta règle c'est-à-dire qu'on devrait s'attendre à la préposition "ilâ" or ce n'est pas encore
le cas cette fois-ci!
c/ Je pense que ce verset est l'un des meilleurs des contres exemples. Un après-midi et
jusqu'au couché du soleil, Sulaymân (SAWS) fût distrait à cause de beaux chevaux au point
d'en oublier le souvenir de son Créateur. Cette "action" est continue sinon on ne
comprendrait pas pourquoi il les aurait sacrifié. Mais surtout, en toute logique, c'est à la
première distraction qu'il les aurait sacrifié et non au bout de la deuxième ou de la
troisième car il s'agit là d'un prophète. Et un prophète par définition prend les mesures
qu'il faut dès le moment où il remarque qu'il a failli à son devoir, n'est-il pas le plus à
même de saisir le mieux le valeur du "Rappel de son Seigneur"!
Donc ici l'action est encore continue et contrairement à ce que prédit ta règle c'est la
préposition "hattâ" qui utilisé dans ce verset!
(...)