Les soupçons se renforcent quant à une utilisation récente d'armes chimiques en Syrie. Après les doutes exprimés par Laurent Fabius dimanche, les Etats-Unis ont fait savoir lundi qu'ils disposaient d'éléments donnant à penser qu'une substance toxique a bien été utilisée en avril dans la ville syrienne de Kafar Zita, un gros bourg des environs de Hama, dans le centre du pays. "Nous avons des indications sur l'utilisation d'une substance chimique industrielle toxique à Kafar Zita", a indiqué la porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, précisant que des éléments pointant vers une responsabilité du régime de Bachar al-Assad étaient examinés en ce moment.
Le régime doit détruire ses armes chimiques avant le 27 avril
Selon la Coalition nationale syrienne, principale force d'opposition, l'armée régulière aurait fait usage d'armes toxiques à au moins neuf reprises depuis le début de l'année, dont six au cours du seul mois d'avril, causant quelques morts et des dizaines de blessés par suffocation, notamment à Kafar Zita.
Le régime syrien s'était pourtant engagé à détruire son arsenal d'armes chimiques avant le 27 avril 2014, après l'attaque meurtrière commise dans la plaine de la Ghouta, le 21 août 2013, qui avait fait plusieurs centaines de morts parmi les civils. Sigrid Kaag, coordinatrice spéciale de la mission conjointe de l'ONU et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques en Syrie, a fait savoir samedi que Damas avait transféré hors du pays ou détruit 80% de ses armes chimiques déclarées. Reste à savoir ce qu'il est advenu des 20% restants.
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/monde/syrie-la-communaute-internationale-divisee
Le régime doit détruire ses armes chimiques avant le 27 avril
Selon la Coalition nationale syrienne, principale force d'opposition, l'armée régulière aurait fait usage d'armes toxiques à au moins neuf reprises depuis le début de l'année, dont six au cours du seul mois d'avril, causant quelques morts et des dizaines de blessés par suffocation, notamment à Kafar Zita.
Le régime syrien s'était pourtant engagé à détruire son arsenal d'armes chimiques avant le 27 avril 2014, après l'attaque meurtrière commise dans la plaine de la Ghouta, le 21 août 2013, qui avait fait plusieurs centaines de morts parmi les civils. Sigrid Kaag, coordinatrice spéciale de la mission conjointe de l'ONU et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques en Syrie, a fait savoir samedi que Damas avait transféré hors du pays ou détruit 80% de ses armes chimiques déclarées. Reste à savoir ce qu'il est advenu des 20% restants.
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